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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 29 septembre 2020

L'écoute et le soin des autres sont les maîtres-mots en école d'infirmière

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Replay du jeudi 1 octobre 2020

EHPAD, hôpital, service psychiatrie ou oncologie, les lieux de travail sont divers... et les types d'infirmières aussi ! Laurine est en troisième année, et ce qu'elle aime, c'est prendre soin des autres et être à l'écoute du patient.

Laurine souhaite devenir infirmière
Laurine souhaite devenir infirmière © Getty - Peter Dazeley

 En trois ans, on peut devenir infirmière. Laurine nous présente son parcours et la manière dont elle a accédé à sa formation. 

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De nouveaux nuages assombrissent l'avenir de l'hôpital G. Sand à Chezal-Benoît

Fichier:France Bleu logo 2015.svg — Wikipédia 

Chezal-Benoît   28 septembre 2020

Une cinquantaine de lits de psychiatrie de l'hôpital G Sand de Chezal-Benoît dans le Cher pourraient être fermés au cours des prochaines années sur la soixantaine encore présente. Le projet a été évoqué auprès des partenaires sociaux lors d'un comité stratégique de projet d'établissement.

Des nouvelles fermetures de lits envisagées à l'hôpital psychiatrique George Sand de Chezal-Benoit (Cher)
Des nouvelles fermetures de lits envisagées à l'hôpital psychiatrique George Sand de Chezal-Benoit (Cher) © Radio France - Michel Benoit

Le comité stratégique de projet d'établissement de l'hôpital psychiatrique George Sand de Chezal-Benoît dans le Cher fait peser de lourdes conséquences sur l'avenir du service psychiatrie. Le projet est de fermer une cinquantaine de lits sur la soixantaine du service. Si ce projet était appliqué, il ne resterait principalement qu'un Ehpad et un foyer d'accueil médicalisé dans ce village de 800 habitants. 

Les seuls projets de la direction de l'hôpital, ce sont des projets de fermeture. Emmanuelle Arnault-Marée, déléguée CGT

Au mois de juin dernier, 31 lits ont disparu avec la fermeture du bâtiment Gargilesse. Et début 2023, les lits d'addictologie seront rapatriés sur Bourges. D'ici quelques années, l'hôpital George Sand, selon ce projet, ne compterait plus que 186 lits d'hospitalisation adulte à temps complet, sur trois sites, contre 235 aujourd'hui. Pour Emmanuelle Arnault-Marée, déléguée CGT, l'unité psychiatrique au long cours de Chezal-Benoît est clairement dans le collimateur. "Leur argument, c'est que ces patients-là ne doivent plus être dans la sanitaire. Ils doivent être dans d'autres structures. Le problème, c'est qu'il n'y a jamais de proposition concrète. On nous a parlé de lits de Foyer d'Accueil Médicalisé en plus, et puis finalement non. On nous a parlé de lits de familles d'accueil et puis peut-être pas, tous comptes faits. Des maisons communautaires également, mais on ne sait pas encore comment. Des appartements thérapeutiques aussi... En fait, les seuls projets qu'ils ont, ce sont des projets de fermeture. " 

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Tenues au lycée : quand le « crop top » s’invite à la table des discussions familiales

 

Les lycéennes revendiquent de pouvoir s’habiller comme elles le veulent. L’éducation nationale en appelle au respect du règlement intérieur. Qu’en disent les parents, propulsés au rang d’arbitres ?

Par  Publié le 29 septembre 2020


Deux lycéennes, à Montpellier (Hérault), le 23 septembre.

Et le « crop top » créa la discorde. Sur les réseaux sociaux où, depuis quinze jours, des milliers de jeunes filles dénoncent, à coups de vidéo, de pétition et de hashtag, une « norme » vestimentaire qu’elles jugent « sexiste » et « rétrograde ». Dans les lycées, aussi, où le port du tee-shirt court (littéralement, « crop top » veut dire tee-shirt coupé en anglais) a ressuscité des débats – et des sanctions – que l’on pensait dépassés. Et dans bon nombre de foyers, les parents, propulsés au rang d’arbitres, s’interrogent : doivent-ils soutenir la cause de leurs ados qui mêlent, en un même combat, restrictions vestimentaires et violences de genre ? Ou celle de l’institution qui en appelle au respect du règlement intérieur ?

Réfléchir à la science et à la psychiatrie avec deux ouvrages récents

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Réfléchir à la science et à la psychiatrie avec deux ouvrages récents |  Agence Science-Presse

Toujours dans ma tentative d’écrire des billets de blogue un peu moins longs afin de me laisser plus de temps pour un gros projet d’écriture, je vous propose cette semaine simplement deux livres qui ont attiré mon attention dernièrement.

Le premier est “Le goût du vrai”, petit texte que vient de publier Étienne Klein en juillet dernier chez Gallimard dans la collection Tracts. Le physicien, mais surtout ici le philosophe des sciences, y propose quelques réflexions sur notre rapport à la science que lui ont inspirées les premiers mois de la crise sanitaire mondiale. Celle-ci a exacerbé ou du moins mis en lumière certains biais cognitifs humains qui posent problème à la prise de décision éclairée par les données scientifiques disponibles.

[...] L’autre bouquin s’intitule “Enactive Psychiatry” et a été publié en février dernier aux presses de l’université Cambridge. L’auteure, Sanneke de Haan, est hollandaise et travaille en philosophie de la psychiatrie. Elle s’intéresse à la manière dont nous donnons du sens aux choses et aux autres êtres humains qui nous entourent, et comment cela peut se dérégler, comme dans le cas des troubles mentaux.

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Tests osseux : une méthode d’un autre âge

 

Par Alexandra Pichard — 

Des réfugiés mineurs à Athènes, le 15 avril.

Des réfugiés mineurs à Athènes, le 15 avril. Photo Orestis Panagiotou. AFP



Procédé imprécis et peu fiable, la radiographie de la main gauche des jeunes migrants fait foi auprès des tribunaux. La LDH demande sa disparition.

Du nombril des lycéennes à la tenue républicaine, retour sur une polémique française

Fichier:TV5Monde Logo.svg — Wikipédia

29 SEP 2020
 
Sous la bannière #14septembre, de nombreuses collégiennes et lycéennes françaises ont décidé de montrer leur nombril au nom de leur droit à la liberté de s'habiller "comme elles veulent".
Sous la bannière #14septembre, de nombreuses collégiennes et lycéennes françaises ont décidé de montrer leur nombril au nom de leur droit à la liberté de s'habiller "comme elles veulent".
©capture ecran

Et si on arrêtait de se regarder le nombril ? Et plus précisement celui des jeunes filles de France qui depuis mi-septembre en ont fait leur nouveau combat. T-shirt courts, shorts et mini-jupes seraient trop éloignés d'une tenue dite "républicaine", et ne correspondraient pas aux codes du "correct exigé" au lycée. Les lycéennes ont bien l'intention de continuer à s'habiller comme elles le souhaitent. Où sont les limites ? Voilà de quoi animer le débat dans les médias, sur les réseaux sociaux, et dans les cours de récré, même au-delà de la rentrée.  


Les polémiques se suivent et se ressemblent... Aujourd'hui, il n'est plus question de la longueur de la jupe, ni de foulard, mais de ventre dénudé, qu'il serait bon ou non de couvrir à l'entrée des lycées français. 

La cloche de la rentrée retentit à peine que surgit cette nouvelle affaire. Début septembre, plusieurs jeunes filles se voient refuser l'entrée de leur établissement pour cause de tenue "trop suggestive". La mode estivale du "crop-top" (petit haut court arrivant au dessus du nombril, ndlr) est passée par là, et les températures caniculaires de la mi-septembre y sont aussi pour quelque chose. Ces incidents auraient pu en rester là, comme de simples problèmes locaux et dispersés à régler entre élèves, parents et institutions scolaires. Oui mais voilà, désormais, à l'heure des réseaux sociaux, toute lycéenne qui se respecte vit au rythme quotidien des incontournables Instagram, TikTok ou autre Snapchat, applications où chacun.e peut partager en ligne sur son téléphone portable des vidéos et des photos.

Effet #Metoo oblige, la parole se libère et les langues se délient. Sur les réseaux, des histoires d'établissements refusant l'entrée à des jeunes filles en raison de vêtements jugés provocants se multiplient. Sous la bannière des mots dièse #lundi14septembre et #liberationdu14, en mini jupe, décolleté ou nombril apparent, lycéennes et collégiennes décident d'organiser, lundi 14 septembre, une journée de mobilisation pour défier la "tenue correcte" exigée par la plupart des règlements des établissements, qu'elles estiment sexistes. 
 



VIDÉO. Ça fait 10 ans que les écoles allemandes enseignent le bonheur à leurs élèves

 POSITIVR : initiatives positives, causes, innovations et inspiration

Patients Seek Surgery to Combat Major Covid-19 Risk Factor: Obesity

 THE WALL STREET JOURNAL

troubles mentaux chez les adolescents : les spécialistes algériens tirent le sonnette d’alerme

ALGERIE 

Des spécialistes dans le domaine de le psychiatrie on tiré le sonnette d’alerme concernant le situation les adolescents souffrant de troubles mentaux en algérie.

Dans un ouvrage intitulé « pleidoyer pour l’aménagement de structures d’hospitalisation les adolescents souffrant de troubles mentaux en algérie », le dr. zeggane sofiane, maître assistant en psychiatrie au chu de tizi ouzou, a lencé un cri d’alerme concernant le situation et le prise en charge de l’aspect psychologique les adolescents en algérie. selon lui, ces adolescents fon parti d’une catégorie très vulnérable aux failles psychopathologiques dans un système de santé inadapté.

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Michel Terestchenko : “Pour Machiavel, on ne peut obtenir deux fois le consentement des citoyens lorsque la situation n’est plus la même”

 

© Wikimedia Commons

Pourquoi les nouvelles restrictions sanitaires récemment entrées en vigueur dans la région de Marseille ont du mal à passer ? Michel Terestchenko, professeur à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, s’appuie sur Machiavel, à qui il vient de consacrer un essai, répond.

Les annonces de nouvelles restrictions liées à l’épidémie dans la métropole d’Aix-Marseille ont été mal accueillies, tant par la population que par les décideurs locaux. Comment expliquez-vous que ces mesures se heurtent aujourd’hui à une forte opposition, alors qu’elles avaient bénéficié d’un large consensus en mars ?

Michel Terestchenko : Le cas de Marseille enseigne que l’évocation de la nécessité d’une mesure ne suffit pas à susciter l’adhésion. Les mesures restrictives – fermetures des bars, restaurants, et salles de sports… – qui étaient acceptées en mars ne le sont plus aujourd’hui, car les temps ont changé. Les Marseillais ne comprennent pas pourquoi cette décision s’applique à leur ville et non à Paris. En outre, la manière dont elle a été prise – de manière centralisée, sans concertation, et annoncée au détour d’une conférence de presse – semble d’une brutalité que rien ne justifie. Ce qui était acceptable dans certaines circonstances ne l’est plus dans d’autres. C’est la grande leçon de Machiavel sur la nécessaire flexibilité de l’action politique. L’art de gouverner, ce qu’il appelle la « virtu », repose sur un savant mélange entre la façon d’agir et les circonstances. Comme celles-ci sont changeantes, l’action politique doit elle-même varier et s’adapter. Or, pour Machiavel, la grande erreur des hommes politiques repose dans leur rigidité. C’est ce qui les conduit à répéter une même décision dès lors qu’elle aurait porté ses fruits une première fois, de telle sorte que, là où ils avaient d’abord trouvé le succès, ils rencontrent le malheur et l’échec. On ne peut obtenir deux fois le consentement des citoyens lorsque la situation n’est plus la même. Ce qui était accepté à un moment suscitera colère et réprobation à un autre. L’actualité à Marseille se présente comme l’illustration de cette grande leçon machiavélienne. 

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Sexisme à l'hôpital : plus de 300 médecins alertent sur la discrimination liée à la grossesse

 

PAR 
PUBLIÉ LE 28/09/2020

Crédit photo : S.Toubon

« Comme si la décision pour une femme d'avoir un enfant pouvait revenir à un chef de service ! » Ce cri du cœur, tiré d'une tribune parue le 26 septembre dans les colonnes du « Monde » reflète bien l'exaspération des signataires. À l'initiative des Drs Anna Boctor, pneumo-pédiatre et Lamia Kerdjana, anesthésiste-réanimatrice, un collectif de près de 330 professionnels de santé dénonce les situations trop récurrentes de discrimination liée à la grossesse dont sont victimes les femmes médecins.

« Si tu veux ce poste, tu ne devras pas avoir d'enfant pendant ton clinicat »« il n'y a que les stériles ou les moches qui travaillent »« tu peux encore avorter »… Voilà quelques exemples de remarques sexistes rapportées dans la tribune. « La misogynie est systémique dans le milieu hospitalier », écrivent les signataires.