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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 16 septembre 2020

La mort du psychiatre Jean Garrabé

Clinicien et historien, il a formé de nombreux élèves dans la droite ligne de la psychothérapie institutionnelle et de l’approche psychanalytique. Très actif dans plusieurs institutions, il est mort le 13 septembre, à l’âge de 89 ans.
Par  Publié le 15 septembre 2020

Le psychiatre Jean Garrabé.

Légaliser le cannabis : le courage de renoncer à la lâcheté

Photo Cyril Zannettacci

La mise en place, depuis le 1er septembre, de l’amende forfaitaire pour usage de stupéfiants relève d’une politique répressive d’un autre âge.

Les tests salivaires Covid-19 attendus au mois d'octobre, annonce le Pr Jean-François Delfraissy

PAR 
PUBLIÉ LE 15/09/2020

Crédit photo : S.Toubon
Des tests salivaires virologiques pour dépister le SARS-CoV-2 seront probablement mis en place début octobre, a indiqué le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy ce mardi 15 septembre devant la Commission d'enquête sénatoriale sur la gestion du Covid-19. Selon lui, ces tests salivaires permettraient d'avoir « une stratégie plus simple » de tests.

Covid-19 : une épidémie qui entraîne des séquelles psychologiques

Fichier:France 2 2018.svg — Wikipédia

Le coronavirus peut entraîner des troubles psychologiques sérieux, avec une perte d'appétit, de sommeil ou simplement de vivre. 

Covid-19 : une épidémie qui entraîne des séquelles psychologiques

Son journal de confinement est devenu celui de sa maladie. Bérangère Desmettre, une artiste de 49 ans, a ressenti les premiers symptômes de la Covid-19 le 17 mars. Après cinq semaines de maladie, pendant la phase de convalescence, un symptôme inattendu est apparu. "Il attaquait ce que j'appelle mon appétence à la vie. C'est comme si c’était une crise de dépression qui pouvait durer jusqu'à 4 heures", raconte-t-elle.


« Comment tu sais ? » - Une histoire de la transmission des savoirs 4 ÉPISODES (2 DISPONIBLES)


TOUS LES ÉPISODES
51 MIN
LE 14/09/2020
La peinture pariétale et la taille des outils de pierre demandent habilité manuelle et connaissances technologiques. Que nous apprennent ces traces matérielles...


"Inception", le hold-up de l’inconscient

À retrouver dans l'émission
LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE
par Adèle Van Reeth

Dans "Inception", Nolan explore la relation entre les rêves et la mémoire… Son personnage s’invite dans le sommeil de ses victimes pour dérober des informations dans leur subconscient… Mais comment créer le rêve ? Et que se passe-t-il à l’intérieur du cerveau humain, dans ses replis secrets ?
"Inception" de Christopher Nolan, 2010
"Inception" de Christopher Nolan, 2010 Crédits : Copyright Warner Bros. France
Les problématiques soulevées par Inception, de Christopher Nolan, sont nombreuses : quelle est la différence entre un rêve et un souvenir ? Comment nos rêves peuvent-ils corrompre notre mémoire ? Et comment se sert-on de nos souvenirs dans nos rêves ?

L'invité du jour :

Lionel Naccache, neurologue à la Salpêtrière, professeur à l’Institut du Cerveau et essayiste

Le livre du jour “Consolation philosophique”, de Vincent Delecroix

Catherine Portevin publié le 
La philosophie peut-elle consoler, de quoi et comment ? C’est la question lancinante que réhabilite le philosophe Vincent Delecroix dans Consolation philosophique (Bibliothèque Rivages, 2020) contre les leçons pseudo-philosophiques qui nourrissent le « marché des biens de consolation ». Cet essai libre, aussi littéraire que philosophique, traverse l’histoire ambivalente de la philosophie avec le chagrin des âmes en peine. En opposant – c’est sa noblesse – les vertus de la vie rationnelle aux vaines consolations des religions, des croyances ou des divertissements, la philosophie ne passe-t-elle pas à côté d’une dimension humaine essentielle ? De l’utopie à l’ironie, en passant par les « nuages métaphysiques », Vincent Delecroix cherche d’autres voies critiques : la consolation philosophique devrait être tout, sauf l’acquiescement à l’ordre du monde. Est-ce bien raisonnable ?


« Big Pharma, labos tout-puissants » : big profits, big scandales

Arte diffuse un documentaire accablant sur les pratiques des mastodontes de l’industrie pharmaceutique.
Par  Publié le 16 septembre 2020

Gilead a commercialisé son Sovaldi, rare médicament contre l’hépatite C, 84 000 dollars (70 900 euros, pour trois mois de traitement) aux Etats-Unis.
ARTE - MARDI 15 SEPTEMBRE À 20 H 50 -DOCUMENTAIRE
Novartis, Roche, Pfizer, Johnson & Johnson, Sanofi : ces cinq mastodontes de l’industrie pharmaceutique – respectivement deux suisses, deux américains et un français – sont communément surnommés « Big Pharma ». Leurs chiffres d’affaires annuels oscillent, en 2019, entre 45 milliards et 70 milliards de dollars, soit des montants supérieurs aux PIB de nombreux Etats. De quoi se sentir flotter très loin au-dessus des lois. Surtout dans le contexte, inédit, d’une pandémie, dont l’issue repose sur la mise sur le marché, par cette même industrie pharmaceutique, d’un vaccin fiable et accessible.

«Des médicaments sont en rupture chronique car ils ne sont pas assez rentables»

Par Nathalie Raulin — 

Le professeur Alain Astier, membre de l’Académie nationale de pharmacie, dénonce les pénuries de traitements médicaux, qui s’aggravent depuis dix ans à cause de la financiarisation de l’industrie pharmaceutique.

Sporadiques il y a dix ans, les pénuries de médicaments n’ont cessé de s’aggraver, au point qu’en 2019, pas moins de 1 499 médicaments ont été signalés en difficulté ou rupture d’approvisionnement auprès de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Dont des anticancéreux. Une situation que dénonce aujourd’hui la Ligue de lutte contre le cancer.

mardi 15 septembre 2020

Eva Illouz : « Le développement personnel, c'est l'idéologie rêvée du néolibéralisme »

Sécurité, santé, vitesse : que vaut vraiment la 5G ? | bcom
Annabelle Laurent.   - 13 October 2019

Eva Illouz : « Le développement personnel, c'est l'idéologie rêvée du néolibéralisme »
Eva Illouz s’est fait connaître pour avoir expliqué « pourquoi l’amour fait mal » et, plus récemment, comment la dictature du bonheur s’est infiltrée en douce dans nos vies. Alors faut-il en vouloir à notre Chief Happiness Officer ? A-t-on encore le droit de crier dans l’open space sans passer pour un fou ? Et à quel futur de l’égalité peut-on s’attendre après #MeToo ? De passage à Paris, la sociologue franco-israélienne a accepté de répondre à nos questions existentielles sans en vouloir à notre « happycondrie ».
« Il est où le bonheur ? Il est où ? » Sommes-nous en train de vous confier que cette chanson de Christophe Maé résonnait avec insolence dans nos têtes alors que nous nous apprêtions à rencontrer Eva Illouz ? Absolument. Précisons que le bonheur est le thème d’Happycratieessai édifiant paru à l’été 2018 (Premier Parallèle). Halte à la dictature du bonheur, alertent la sociologue franco-israélienne et le docteur en psychologie Edgar Cabanas, car celle-ci se révèle piégeuse. Vous voulez être heureux ? Les livres de développement personnel, qui caracolent en tête des ventes, vous attendent. Et puisqu’il suffit de « voir les choses positivement », pourquoi plaider pour de meilleures conditions de travail, de meilleures écoles, un meilleur futur ?
Tel est le fil rouge de la pensée d’Eva Illouz, qu’elle écrive au sujet de l’animatrice vedette Oprah Winfrey ou sur la trilogie érotique Fifty Shades : la psychologie ne peut pas tout expliquer. Même ce qui nous semble relever de l’intime reflète des normes. Même la souffrance amoureuse peut être lue sociologiquement (Pourquoi l’amour fait mal, Seuil, 2012) : vous ne cessez d’enchaîner les ruptures, d’accord, mais la modernité des rapports amoureux (transformés notamment par le consumérisme) a aussi sa part de responsabilité. Enfin, nos émotions ne résisteraient pas à la mainmise du capitalisme : c’est la thèse d’un ouvrage collectif (Les Marchandises émotionnelles, Premier Parallèle, 2019) dirigé par Eva Illouz, qui analyse comment les industries du tourisme, du sexe ou du cinéma visent à nous transformer intimement.
Née en 1961 à Fez dans une famille juive marocaine, elle arrive à Sarcelles à l’âge de 10 ans, part quelques années plus tard étudier aux États-Unis, se tourne vers la sociologie – la lecture de Belle du Seigneur d’Albert Cohen aurait inspiré ce choix – et vit aujourd’hui entre Paris, où elle est chercheuse à l’EHESS, et Israël, où elle est professeure de sociologie à l’université hébraïque de Jérusalem. Elle parle couramment français, hébreu, anglais et allemand. L’interview se fait heureusement pour nous dans la première des quatre langues. Celle qui dissèque les sentiments en laisse peu transparaître. La sociologie est son sport de combat. Un sport dont, c’est l’avantage, le terrain dépasse souvent les frontières du présent pour ouvrir des pistes convaincantes sur le futur.

Usbek & Rica : Votre thèse, développée dans Happycratie comme dans Les Marchandises émotionnelles, est que le capitalisme a transformé notre rapport aux émotions et au bonheur. Nous l’avons laissé faire ?
Eva Illouz : La science du marketing a joué un rôle important dans ce processus, et la sociologie n’a pas suffisamment évalué son influence à mon sens. Au début du XXe siècle, on sort d’une économie d’épargne pour passer à une économie de la dépense. Pour cela, la science du marketing commence à s’établir comme la science qui va faire le lien entre le sujet et la sphère économique. Mais attention, il s’agit autant de comprendre la nature de cette subjectivité que de l’inventer. La science du marketing met en place un apparatus pour que le consommateur corresponde mieux à cette nouvelle culture où existe une quantité inouïe d’objets, dont la plupart ne sont pas nécessaires à notre existence. Et comme les besoins du corps sont relativement finis, il y a eu un déploiement vers une idée de l’humain comme ayant des besoins émotionnels quasi inassouvibles. C’est encore plus intense après la révolution de 1968 parce qu’on peut enfin utiliser le corps, la sexualité, le moi « authentique » comme socle pour la consommation. L’authenticité devient ainsi une des grandes marchandises qui circulent dans des industries comme la psychologie ou le tourisme. Cette façon de reconceptualiser le moi est extrêmement « productive » sur le plan économique.

lundi 14 septembre 2020

Coronavirus : de l’enfance confinée à la jeunesse sacrifiée ?

À retrouver dans l'émission
LA GRANDE TABLE IDÉES
par Olivia Gesbert

LE 14/09/2020


« Génération Covid », conflit générationnel, crise économique… Une jeunesse stigmatisée face à la pandémie de coronavirus ? On en parle avec le philosophe Michaël Fœssel et Sylvain Courage, rédacteur en chef de L’Obs.
Petite fille masquée
Petite fille masquée Crédits : Martin Novak - Getty
Dès le début de la crise du coronavirus, la jeunesse et l'enfance ont été pointées du doigt de diverses manières : les enfants étaient d’abord considérés comme des vecteurs importants du virus, avant que les scientifiques ne reviennent sur cette idée. Aujourd’hui, la jeunesse, par son imprudence, serait la cause d’une deuxième vague de l’épidémie de coronavirus. Une situation qui révèle les peurs et les frustrations derrière notre rapport à l’enfance. Dans le même temps, les adultes se sont vus en quelque sorte infantilisés par l’obligation de rester chez soi pendant le confinement.
« Génération covid » : Les jeunes rejettent cette étiquette pratique et journalistique.                  
(Sylvain Courage)
Le philosophe Michaël Foessel, maître de conférences à l’université de Bourgogne et professeur à l’École polytechnique, aborde ce sujet dans la revue Comment faire ? (Seuil, 2020). Dans l’article « L’enfance confinée », il montre notamment que l’infantilisme et l’infantilisation manifestés pendant cette pandémie placent l’enfant sous le double paradigme de la maladie et de l’inconscience, un préjugé philosophique qui ne date pas d’hier. 

Gringe déconstruit les idées reçues sur la schizophrénie : son "Vrai ou Faux" passionnant

PRBK 
BUZZ

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Gringe a sorti son livre Ensemble, on aboit en silence : il se confie sur son frère et sur la schizophrénie dans une interview Vrai ou Faux avec PRBK
Après des disques avec les Casseurs Flowters, un album solo, des films dont Comment c'est loin, voilà que Gringe s'est mis à l'écriture de son premier livre : Ensemble, on aboie en silence. Une plongée passionnante dans sa relation avec son frère et la schizophrénie de ce dernier. Il nous en a dit plus lors d'une interview Vrai ou Faux en exclusivité pour PRBK.
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