Médecins, aides-soignants et infirmiers ont manifesté dans toute la France pour rappeler le gouvernement à ses promesses sur l’hôpital, en plein « Ségur de la santé ». A Paris, des heurts ont eu lieu avec la police.
« Fini les applaudissements, place aux rassemblements » : après trois mois de crise sanitaire, médecins, aides-soignants et infirmiers ont manifesté, mardi 16 juin, un peu partout en France pour rappeler le gouvernement à ses promesses sur l’hôpital, en plein « Ségur de la santé ».
Plus de 220 rassemblements étaient prévus dans le pays dans le cadre de cette journée d’action nationale, organisée par une dizaine de syndicats et collectifs de soignants (CGT, FO, UNSA, SUD, Collectif inter-hôpitaux…). Objectif : mettre à profit le soutien engrangé auprès de la population pendant la crise sanitaire afin d’obtenir des avancées pour les salariés des hôpitaux et des Ehpad, salués comme des « héros en blouse blanche » par le chef de l’Etat au début de l’épidémie.
« Fini les applaudissements, place aux rassemblements » : après trois mois de crise sanitaire, médecins, aides-soignants et infirmiers ont manifesté, mardi 16 juin, un peu partout en France pour rappeler le gouvernement à ses promesses sur l’hôpital, en plein « Ségur de la santé ».
Plus de 220 rassemblements étaient prévus dans le pays dans le cadre de cette journée d’action nationale, organisée par une dizaine de syndicats et collectifs de soignants (CGT, FO, UNSA, SUD, Collectif inter-hôpitaux…). Objectif : mettre à profit le soutien engrangé auprès de la population pendant la crise sanitaire afin d’obtenir des avancées pour les salariés des hôpitaux et des Ehpad, salués comme des « héros en blouse blanche » par le chef de l’Etat au début de l’épidémie.
« Un retour à “l’anormal” est inenvisageable »
« On ne veut pas de médaille ou de petite prime à la sauvette, on veut un salaire à la hauteur de ce que nos métiers apportent à la société », explique Clara Grémont, aide-soignante près de Montpellier, où plusieurs milliers de manifestants ont défilé à partir de 10 heures entre les principaux sites du CHU. Dans cette foule, Jacques, retraité, raconte qu’après avoir « applaudi pendant des soirs et des soirs à 20 heures pour soutenir les soignants », il est venu « le faire en direct parce qu’[il a] été effrayé par l’état de l’hôpital public mis en évidence par la crise du Covid-19 ».
A Marseille, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées en fin de matinée près de la gare Saint-Charles, en musique et en fanfare, infirmières en tête. Parmi elles, Aurore Le Huerou, salariée d’un hôpital privé, déplore n’avoir « pas eu de primes ni rien, alors qu’on a donné comme les autres, on est épuisés, on manque de tout et nos salaires n’évoluent pas ».