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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 11 mai 2020

Pour ce psychiatre, le confinement a permis de soigner des cas très graves

huffpost-logo - Le Cercle des économistes

Par Esther Degbe    10/05/2020

Face au déconfinement, le psychiatre Jean de Lépinau, chef de clinique à la Pitié Salpêtrière, explique ce que le confinement a permis de révéler et pourquoi il ne faudra pas relâcher ses efforts après le 11 mai.


Pour ce psychiatre, le confinement a permis de soigner des cas ...

Alors que nous nous dirigeons vers une première phase de déconfinement et que les soignants commencent à peine à reprendre leur souffle, certains médecins voient déjà la pratique de leur métier transformée par ce qu’ils ont vu pendant les moments forts de l’épidémie de coronavirus
Pour Jean de Lépinau, psychiatre et chef de clinique à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris, c’est le moment de regarder en arrière pour conserver les bonne habitudes que nous avons acquises pendant le confinement. C’est aussi le  moment d’observer les effets du confinement sur les uns et les autres, comme il nous l’explique dans la vidéo en tête d’article

La médecine en open source pourrait nous préparer pour la prochaine pandémie

korii.

Repéré par Ophélie Surcouf sur Fast Company  09/05/2020

Une forme véritable de collaboration, pour le bien commun. | Sharon McCutcheon via Unsplash

Devrait-il exister un système de partage open source pour la création de médicaments? Sur un plan éthique, difficile de défendre la thèse du «non». Sur celui de l'économie en revanche, la situation parle d'elle-même: les laboratoires pharmaceutiques ont la mainmise sur les recherches menées par leurs équipes, sur la production de médicaments et sur leur distribution au grand public. Et ce souvent bien au-delà de l'expiration des brevets puisque les résultats des recherches sont jalousement conservés entre les quatre murs de l'entreprise.

«Le système est construit pour bénéficier à ceux qui se font de l'argent dessus au détriment de ceux qu'il est supposé servir, ce qui est un raisonnement complètement inversé», explique à Fast Company David Mitchell, créateur du groupe de défense Patients for Affordable Drugs.

C'est pourquoi Jaykumar Menon, un avocat des droits de l'homme, a développé Open Source Pharma Foundation (OSPF). Il s'agit d'une plateforme qui permet aux scientifiques d'accéder gratuitement à des outils technologiques pour étudier les maladies, partager leurs découvertes et lancer des projets de recherches pour de nouvelles molécules et médicaments potentiels.

Un projet qui permettrait théoriquement aux médicaments d'être produits en fonction de leur efficacité et de leur besoin plutôt que sur la base de la seule rentabilité.


Petite leçon (talmudique) de déconfinement, par Delphine Horvilleur



Par Delphine Horvilleur (Rabbin)  Publié le 10 mai 2020

Quels « déconfinés » saurons-nous être ? A la veille de ce 11 mai, qui marque le retour – très – progressif aux activités, la rabbin libérale nous offre une réflexion inspirée.

https://focus.nouvelobs.com/2020/05/08/166/0/2000/1000/1200/630/60/0/7f97a71_cTOl3Z4lW07rD6c84hQ-6Mih.jpg
Delphine Horvilleur, ici en 2019. (BERTRAND GUAY / AFP)

On raconte qu’au deuxième siècle de notre ère vivait en Galilée un homme nommé Rabbi Shimon Bar-Yoh’ai. Cet homme érudit vécut un jour une crise profonde, non pas sanitaire mais personnelle. Accusé par les autorités romaines d’être une menace pour l’empire, il fut condamné à mort et se réfugia dans une grotte de Galilée. Là, il vécut douze années entières, sans aucun contact avec le monde extérieur, confiné pour échapper à la mort et entièrement immergé dans l’étude de la Thora.
Douze ans plus tard (de quoi nous plaignons-nous ?), la voix d’un prophète lui annonça qu’il pouvait enfin sortir. L’homme se « déconfina », plein de sagesse et d’espoir. Mais en constatant qu’au dehors, le monde vaquait à ses occupations profanes et délaissait l’étude, il fut pris de colère. Selon la légende, partout où ses yeux se posaient, le monde prenait feu.

Le Soudan se dirige vers une pénalisation de l’excision

Dans ce pays, cette mutilation génitale féminine est encore vue comme un « rite de passage ». Près de neuf femmes sur dix l’ont subie, selon les Nations unies.
Le Monde avec AFP Publié le 06 mai 2020
Au Soudan, l’excision reste une pratique ancestrale très répandue.
Au Soudan, l’excision reste une pratique ancestrale très répandue. SIEGFRIED MODOLA / REUTERS
Au Soudan, l’excision est en passe d’être punie par la loi : un amendement au code pénal, qui rend leurs auteurs passibles de trois ans d’emprisonnement et d’amendes, a été approuvé par le gouvernement. Il est désormais en attente d’une promulgation.
Cette mutilation sexuelle féminine, qui reste une pratique ancestrale très répandue dans le pays, consiste à retirer partiellement ou totalement le clitoris et les petites lèvres, avec ou sans ablation des grandes lèvres.
La mesure intervient un an après la chute du régime d’Omar Al-Bachir, sous la pression de la rue. L’ex-autocrate, à la tête du pays pendant trente ans après un coup d’Etat soutenu par les islamistes, avait écarté un projet de loi contre l’excision en 2015.
Les femmes soudanaises ont joué un rôle de premier plan dans cette révolte qui a abouti, après la chute d’Omar Al-Bachir en avril 2019, à la formation d’un gouvernement de transition vers un pouvoir civil l’été suivant.
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Une expérience japonaise illustre la vitesse à laquelle le coronavirus se propage (vidéo)

Soirmag

Mis en ligne le 10/05/2020

Un repas autour d’un buffet a été recréé lors de l’expérience.

Capture d’écran
Capture d’écran

En collaboration avec des scientifiques, le média japonais NHK a mené une expérience visant à démontrer une fois de plus la vitesse à laquelle le coronavirus se propage. Un repas autour d’un buffet a été recréé, comme ceux que l’on retrouve sur les bateaux de croisière ou dans certains restaurants par exemple, rapporte BFM TV.
Pour commencer, un liquide visible uniquement sous ultra-violets est placé dans la main d’un participant, représentant le coronavirus, comme si la personne malade avait éternué sans se laver les mains. Le repas se déroule ensuite normalement. À la fin, une lumière UV est allumée. Les participants constatent alors avec effroi à quel point le virus s’est répandu, sur les objets comme sur les visages. L’expérience démontre ainsi encore une fois la vitesse de propagation du virus, tout en rappelant l’importance des gestes barrière.

Confinement.“Syndrome de la cabane” : ces Espagnols qui ne veulent plus ressortir de chez eux

EL PAÍS - MADRID   Publié le 10/05/2020


Des Madrilènes à leur balcon le 3 mai 2020. 
 
 PHOTO / Juan Medina / REUTERS

La France s’apprête, ce lundi 11 mai, à alléger les restrictions. L’Espagne – entre autres – avait fait de même il y a une quinzaine de jours. Mais certains de nos voisins ont peur ou ne souhaitent pas recommencer à sortir. Ce que des spécialistes appellent “le syndrome de la cabane”. Explications du journal El País.

Nuit de la France mystérieuse (10 DISPONIBLES)





En compagnie de Marie-Charlotte Delmas, Grégoire Solotareff et Roger Brunet, Philippe Garbit vous propose de redécouvrir la Nuit de la France mystérieuse, diffusée pour la première fois en février 2017.
TOUS LES ÉPISODES
39 MIN
LE 10/05/2020
Le premier entretien de cette nuit spéciale "La France mystérieuse" avec la sémiologue Marie-Charlotte Delmas vous emmène dans un voyage historique dans...
14 MIN
LE 10/05/2020
Visite de la grotte de Montespan (1ère diffusion : 01/01/1945)
1H39
LE 10/05/2020
"La matinée des autres" s'intéressait au loup-garou en février 1981 : une émission consacrée à la lycanthropie, aux différentes manifestations du loup-garou...
54 MIN
LE 10/05/2020
Ecrivain-culte pour un grand nombre de lecteurs, Claude Seignolle, collecteur des croyances rurales avait donné un entretien à Marie-Hélène Fraïssé en...
24 MIN
LE 10/05/2020
Pour "La Nuit spéciale - La France mystérieuse" Philippe Garbit s'entretient avec Grégoire Solotareff qui publie un "Dictionnaire des Sorcières" à l'Ecole...

samedi 9 mai 2020

« Il n’y aura probablement pas de traitement universel contre le Covid-19 »

09.05.2020



  • Bruno Lina
Capture d'écran

Alors que l’analyse des premières données de l’essai européen Discovery a été annoncée pour le 14 mai, le Pr Bruno Lina, directeur du laboratoire de Virologie et Pathologie Humaine (VIRPATH) (Lyon) dans le Centre International de Recherche en Infectiologie, et co-coordinateur pour la France de Discovery, nous livre sa vision sur la recherche thérapeutique contre le SARS-CoV-2. Pour lui, la pléthore d’essais thérapeutiques est justifiée par le patchwork des présentations cliniques du Covid-19. Une grande partie des centaines d’essais en cours livrera des premiers résultats courant mai et juin. Mais à ce stade de la recherche, aucun traitement universel ne semble se dégager.
Antipaludéen, antiviraux, immunomodulateurs, nicotine, chlorpromazine… Qu’est-ce qui justifie un tel dynamisme de la recherche tous azimuts ?
Pr Bruno Lina : Les nombreux essais cliniques s’attachent à différentes phases de l’infection due au coronavirus SARS-CoV-2 : la maladie Covid-19 est un patchwork de différentes présentations cliniques, dans l’immense majorité des cas relativement simples et bénignes, mais avec une frange significative de cas qui posent des problèmes sur le court et le plus long terme (lésions pulmonaires, syndrome de Kawasaki…).

Grippe de Hongkong en 1968 : pourquoi on l’a tous oubliée

PODCAST Il y a 52 ans, la grippe de Hongkong, causée par le virus H3N2, partait de Chine centrale pour se propager et faire un million de victimes dans le monde. Mais personne ne s’en souvient.
Publié le 9 mai 2020
Il y a cinquante-deux ans, la grippe de Hongkong, causée par le virus H3N2, partait de Chine centrale pour se propager sur la planète. Le bilan est terrible : plus d’un million de morts dans le monde, dont 30 000 à 35 000 en France. Pourtant, plus personne ne semble s’en souvenir, y compris parmi les médecins qui étaient mobilisés à l’époque.

Direct 9 mai : moins de 100 décès en France | La vérité ne se décrète pas à l'applaudimètre

Publié le 09/05/2020

Cette veille quotidienne régulièrement réactualisée vous permet de retrouver rapidement certaines des informations brèves concernant l’épidémie actuelle. Retrouvez tous nos articles sur le Covid-19.

19 h 20 - France : moins de 100 décès

Selon les dernières données de Santé publique France, on compte 22 614 patients Covid + hospitalisés dans notre pays (- 110, 265 admis en 24 h) dont 2 812 en réanimation (-56 , 38 admis en 24 h). Au total, on recense 26 710 décès de Covid-19 dépuis le début de la pandémie (+80 vs + 243). Rappelons, néanmoins, que les chiffres de décès du week-end sont généralement minorés. Malgré tout, soulignons que le samedi 2 mai, on recensait 166 décès de Covid-19.

17 h 30 - L'Académie de médecine rappelle : "la vérité scientifique ne se décrète pas à l'applaudimètre".

Dans un communiqué paru aujourd'hui l'Académie de médecine pointe les dérives dans la recherche d'un traitement contre le Covid-19. Elle souligne : "la vérité scientifique ne se décrète pas à l’applaudimètre. Elle n’émerge pas du discours politique, ni des pétitions, ni des réseaux sociaux. En science, ce n’est ni le poids majoritaire ni l’argument d’autorité qui font loi". Elle rappelle en outre : "l’essai thérapeutique contrôlé randomisé est la seule méthode permettant de répondre à ces questions avec un niveau de preuve élevé".

16 h 30 - De bonne nouvelle sur l'immunisation des patients ayant eu le Covid-19

En Corée du Sud, 292 personnes guéries du Covid-19 avaient été testées une nouvelle fois positives pour le SARS-CoV-2 plusieurs semaines après leur rémission. Aujourd'hui, l'Organisation mondiale de la santé se veut rassurante : "d'après ce que nous savons aujourd’hui, sur la base de données très récentes est que les patients expulsent du matériel ayant persisté dans les poumons, dans le cadre de la phase de rétablissement”. L'OMS qualifie donc ces 292 cas coréens de "faux positifs". En outre, l'agence onusienne estime désormais peu probable qu'un patient ayant été atteint de Covid-19 puisse être infecté une deuxième fois par le SARS-CoV-2.