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jeudi 20 février 2020

« Ceci n’est pas un consentement » : la campagne pour rappeler au monde entier que oui, on a le droit de s’habiller comme on veut

ELLE, le magazine de toute l'actualité des femmes

Publié le 19 février 2020

« Ceci n’est pas un consentement » : la campagne pour rappeler au monde entier que oui, on a le droit de s’habiller comme on veut
La nouvelle campagne de l'association HandsAway © Shelby Duncan
L’association de lutte contre les violences sexistes et sexuelles HandsAway lance une nouvelle campagne appelée « Ceci n’est pas un consentement ». L’occasion de rappeler que oui, chaque femme a le droit de s’habiller comme elle l’entend. Découvrez vite huit images très fortes.
Qui n’a jamais troqué une paire de baskets contre des talons en sachant qu’elle allait rentrer tard le soir ? Dégainé une écharpe pour planquer un décolleté qui pourrait provoquer trop de regards insistants et de lourdes remarques une fois dans le métro ? Eu envie de mettre une jupe et avoir finalement opté pour un jean ? Depuis des années, vous avez été très nombreuses à nous raconter le harcèlement de rue, les insultes, les regards qui mettent mal à l’aise et parfois même les violences sexuelles. Et parce qu’en 2020, les choses bougent encore trop lentement, l’association HandsAway lance une campagne nécessaire avec la photographe américaine Shelby Duncan.
« DÉVOILER UNE PARCELLE DE NUDITÉ NE DOIT PAS ÊTRE VUE COMME UNE INVITATION »
L’association qui a créé une appli pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles appelle chacune à revendiquer le droit de s’habiller comme elle le souhaite. Exactement comme ces femmes shootées par Shelby Duncan, que vous pouvez découvrir ci-dessous. Huit photographies barrées de la phrase suivante : « Ceci n’est pas un consentement ». « Parce que la tenue d’une femme, quelle qu’elle soit, ne doit jamais être considérée comme un consentement. L’envie de porter une tenue moulante, une jupe courte, un décolleté plongeant, ou de dévoiler une parcelle de nudité ne doit pas être vue comme une invitation, ou plus grave encore, comme un élément légitimant une agression verbale ou physique, comme c’est encore trop souvent le cas aujourd’hui », rappelle avec justesse l’association dans un communiqué. A partager donc.


Sur le blog de Luc Périno Fertilité de la détresse




Humeurs médicales
Réflexions d'un médecin sur les dérives du système sanitaire

Lire le billet de Luc Périno

La médecine a débuté par la philosophie des énergies et humeurs corporelles : le yin et le yang en Chine, les trois énergies de l’ayurveda ou les 4 humeurs d’Hippocrate. Puis l’anatomie et la physiologie ont permis les progrès que l’on sait. Cependant, les troubles fonctionnels, psychiques et existentiels sont restés en friche, probablement car aucune science ne pourra jamais les défricher. Cette lacune, mal assumée par les médecins et mal acceptée par les patients a stimulé les imaginations pour le meilleur et pour le pire.

Toutes les psychothérapies et leurs dérivés : hypnose, sophrologie, art-thérapies, yoga, méditation, tai-chi-chuan, zoothérapies, tantrisme, training autogène, voire gélothérapie méritent leur place dans les soins académiques en raison de leur efficacité souvent supérieure aux médicaments.

Gymnastiques et massages sont toujours bénéfiques, malgré l’exotisme qui souvent les entoure et les nomme : tao-yin et qi gong, Shiatsu, fasciathérapie, kinésiologie, lomi-lomi, seitai, etc. Seuls, le rolfing qui prétend masser le tissu conjonctif profond et la microkinésithérapie qui, à l’instar de la psychanalyse, prétend effacer sur notre organisme les traces des évènements traumatiques, peuvent agacer le clinicien.
L’acupuncture, l’homéopathie, la phytothérapie, l’ostéopathie, le thermalisme et l’aromathérapie méritent le respect qui convient à leur persévérance, à leur volonté d’empathie et à leur charisme clinique. La chiropraxie pourrait mériter ce respect si elle évitait les très dangereuses manipulations cervicales.
Si l’imagination sans limite des pharmaciens nous irrite parfois, elle est largement dépassée par des pratiques alternatives telles que la chromothérapie, le crudivorisme, l’apithérapie, la lithothérapie ou l’oligothérapie. Surpassées à leur tour par l’ozonothérapie ou la spagyrie issue de l’alchimie. Le record étant détenu par l’amaroli qui encourage à boire ses urines.

Ces fantaisies commerciales deviennent ubuesques quand elles s’accompagnent de théories diagnostiques comme l’auriculothérapie ou l’iridologie, ou qu’elles ressuscitent les vieilles énergies, tel le feng shui qui prétend les harmoniser, le biomagnétisme qui élimine les énergies usées et encombrantes, l’analyse bioénergétique qui les recense avec précision, la géobiologie qui sait d’où elles proviennent et par où elles entrent en vous, et enfin, le reiki qui transmet l’énergie curative : véritable ‘force’ du Jedi


Cité de la santé: trois employés blessés à l’unité de psychiatrie

La Presse

ARIANE LACOURSIÈRE   Publié le 21 février 2020

QUEBEC


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
La Cité de la santé à Laval
Trois employés ont été blessés, mercredi matin, lors d’une intervention auprès de trois patients violents hospitalisés à l’unité de psychiatrie de la Cité de la santé à Laval.

Il s’agit d’un incident de plus à survenir à l’unité de psychiatrie de l’hôpital lavallois. Déjà en 2018, un document interne révélait les problèmes de violence qui y sévissaient.
En mai 2019, les stages d’étudiants en médecine avaient été suspendus dans l’unité de psychiatrie de la Cité de la Santé « étant donné les enjeux de sécurité ».
Les employés du département disaient craindre pour leur propre sécurité. Les stages ont repris depuis.

Trois « codes blancs » en 45 minutes

Trois « codes blancs », soit un signal envoyé à tous les employés quand un patient devient agressif, ont été lancés en 45 minutes mercredi matin à l’unité de psychiatrie de la Cité de la Santé.
Deux agents de sécurité ont été blessés à la cheville et à la jambe. Et un infirmier a été blessé au dos, affirme le vice-président du Syndicat des infirmières, inhalothérapeutes et infirmières auxiliaires de Laval (SIIIAL-CSQ), Dereck Cyr.
M. Cyr mentionne que l’une des problématiques à l’unité de psychiatrie est que tous les patients, peu importe leur condition, y sont mélangés. Une cohabitation qui crée des tensions.
« Depuis trois ans, on réclame l’ajout d’agents d’intervention. On dit que ça s’en vient […] Mais c’est sûr que les employés de l’unité ont l’impression que ça ne bouge pas vite », dit-il.

Un accusé violent seul et en psychose hors de l'hôpital psychiatrique

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QUEBEC

Kathryne Lamontagne - Le Journal de Québec
 JEAN-FRANCOIS DESGAGNES/JOURNAL










Un homme détenu à l’hôpital Robert-Giffard après avoir été accusé de tentative de meurtre l’an dernier s’est retrouvé seul et en état de psychose à l’extérieur des murs, dénonce sa victime, qui lance un cri du cœur pour un rehaussement des soins en santé mentale.  
Victime d’un homme atteint de troubles de santé mentale, Marie-Claude Matte exhorte la ministre de la Santé et des Services sociaux à améliorer l’accessibilité et la qualité des soins. « Il ne faut pas attendre qu’il arrive des choses graves avant de mettre des mesures en place », peste l’éducatrice.
Photo Stevens LeBlanc
Victime d’un homme atteint de troubles de santé mentale, Marie-Claude Matte exhorte la ministre de la Santé et des Services sociaux à améliorer l’accessibilité et la qualité des soins. « Il ne faut pas attendre qu’il arrive des choses graves avant de mettre des mesures en place », peste l’éducatrice.
Éducatrice depuis 30 ans, Marie-Claude Matte est responsable depuis près d’une décennie d’une petite ressource intermédiaire en santé mentale à Québec. En novembre 2018, un de ses résidents, psychotique, s’en est violemment pris à elle.       
«J’avais un très bon lien avec lui. Ce jour-là, je le sentais différent. Il a pris un couteau et il a tenté de me trancher la gorge par-derrière. J’ai été capable de me déprendre et de le maîtriser et une collègue est venue m’aider. Il était complètement déconnecté», explique la dame, qui a été en arrêt de travail durant un an à la suite de cette agression.       

mercredi 19 février 2020

Un "appartement de répit" à Besançon pour les femmes sans-abris

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Publié le 19/02/2020

Inauguré ce mercredi 19 février 2020 au centre-ville de Besançon, cet "appartement de répit pour femmes en errance" sera ouvert uniquement le jour. Il pourra accueillir jusqu'à cinq femmes de 28 à 30 ans (sans enfant à charge) chaque demi-journée.

Après avoir constaté que les femmes ne passaient pas la porte des services sociaux, le SAAS (service d'accueil et d'accompagnement social) et le CCAS (centre communal d'action sociale) ont souhaité trouver une alternative : "Lorsque vous êtes à la rue, l'estime de soi est mise à mal. Nous voulions proposer un univers bienveillant. Ici, les femmes peuvent prendre un vrai bain, se détendre, profiter d'activités…", explique Odile Galli, cheffe du SAAS.
"Personne n'est à l'abri de l'exclusion", J-L Fousseret
C'est ému que Jean-Louis Fousseret, le maire de Besançon,  s'est exprimé ce mercredi  en évoquant le cas d'une jeune fille qu'il avait connue petite et avait retrouvée plusieurs années plus tard à la rue. "Tout le monde n'est pas à la rue par choix. Personne n'est à l'abri de l'exclusion. Cette structure est importante, elle permettra à ces femmes d'avoir un peu de répit pendant la journée. Ce n'est pas de l'assistanat, c'est remettre dans le chemin de vie normale", conclut-il.

Comment intégrer cette structure ?

"Des repérages sont effectués par les services d'urgence et nos services de veille mobile", indique Virginie Poussier, directrice des solidarités au CCAS, qui poursuit : "Nous ne forcerons jamais les femmes à entrer dans cette structure, Le but est de créer une relation de confiance avec elles (…) des activités seront également mises en place, elles iront de la mise en beauté, la cuisine, des ateliers artistiques…"

Les psy(chologues) vont-ils sauver les psy(chiatres)

Accueil

Par SOPHIE COUSIN  17/02/2020 
Face à la saturation de l’accès aux psychiatres hospitaliers et libéraux, le remboursement des consultations de psychologues par l’Assurance Maladie, envisagée dans un rapport Igas du 7 février, est-elle une bonne piste ?
Les consultations de psychologues vont-elles être remboursées ? Un rapport de l’Igas publié le 7 février (mais rendu en octobre 2019), « Prise en charge coordonnée des troubles psychiques : état des lieux et conditions d’évolution »(1) préconise cette voie, sous certaines conditions, suite à l’expérimentation du remboursement des consultations de psychologue par l’Assurance Maladie.
Depuis avril 2018, quatre départements expérimentent en effet le remboursement des consultations de psychologue : Haute-Garonne, Morbihan, Bouches-du-Rhône et Landes. Cette expérimentation faisait notamment suite à une recommandation de la HAS de 2017 préconisant les psychothérapies avant les antidépresseurs dans les dépressions légères et modérées (2).
Selon le rapport Igas, « une présence renforcée des psychologues aux côtés des psychiatres - et mieux encore dans le cadre d’une prise en charge coordonnée - est une opportunité pour améliorer l’accès aux soins psychiques et pour éviter que l’état des patients ne se dégrade ».

Désengorger les cabinets de psychiatres

« L’une des causes de la crise de la psychiatrie en France est un éparpillement des missions du psychiatre. Ce dernier fait tout, tout seul, et est débordé. La France doit se donner les moyens de former des professionnels de la santé mentale capables de collaborer entre eux », estime le Pr Jean-Pierre Olié, ancien chef de service de psychiatrie de l’hôpital Sainte-Anne et auteur du rapport « Soigner les maladies mentales : pour un plan de mobilisation nationale », remis à l’Académie de Médecine en juin 2019Les psychologues sont déjà « une ressource importante pour la prise en charge ambulatoire de certains troubles psychiques, dans un contexte de saturation de l’offre », souligne le rapport Igas. La France compte actuellement 23 000 psychologues cliniciens selon la CNAM.

« Je n'ai pas peur de dire qu'il faut rouvrir des lits », clame Olivier Véran pour sa première radio nationale

PAR 
ANNE BAYLE-INIGUEZ - 

PUBLIÉ LE 18/02/2020


Crédit photo : AFP

Le tout nouveau ministre de la Santé a choisi le service public pour sa première prise de parole à la radio nationale. Le Dr Olivier Véran était ce mardi 18 février sur les ondes de France Inter
Interrogé sur la crise hospitalière qui soufflera dans quelques semaines sa première bougie, Olivier Véran s'est montré offensif sur la question de la gestion des lits, une première tentative d'apaiser le collectif inter-hôpitaux, dont il « connaî[t] très bien les membres »
« Je n'ai pas peur de dire qu'il faut rouvrir des lits partout où c'est nécessaire », a lancé le praticien hospitalier, qui ne manque jamais une occasion de rappeler sa profession pour convaincre de sa légitimité. « Il y a des endroits où il faut rouvrir des lits. J'ai travaillé dans une unité où nous avions un taux d'occupation de 104 %, ce qui veut dire qu'il y a toujours un malade dans le couloir. » « Le problème hospitalier je le connais, je le vis comme médecin et donc je ne le nie pas », a-t-il assuré.

mardi 18 février 2020

Coronavirus

Posté le 




Blog du Dr Gérard Maudrux

L'ŒIL D'UN ANTI-CONFORMISTE

Vous connaissez ma passion pour les synthèses claires et documentées, afin de rendre accessible à tous ce qui peut paraître compliqué et obscur.
Dans cet esprit je ne peux m’empêcher de vous faire partager cette vidéo exceptionnelle d’un patron Suisse sur le coronavirus. En 20 minutes, tout est dit, dédramatisé, et à la portée des QI de 0 à 150, soignants et non soignants, pour relativiser et vivre plus sereinement.

Epidémie de Covid-19 : la difficulté de bien nommer le virus et la maladie

La confusion est fréquente, Covid-19 n’est pas le nom désignant le virus lui-même mais la maladie qu’il provoque.
Par  Publié le 18 février 2020
Le virus SARS-CoV-2, responsable de la maladie Covid-19, en image de synthèse, d’après des observations au microscope électronique.
Le virus SARS-CoV-2, responsable de la maladie Covid-19, en image de synthèse, d’après des observations au microscope électronique. CDC / LIZABETH MENZIES / AFP
Comment nommer un virus lorsqu’il surgit et contamine des milliers de gens ? D’abord appelé « coronavirus de Wuhan », du nom de la ville chinoise où il est apparu en décembre, le virus qui sévit depuis en Chine et ailleurs a ensuite été nommé « 2019-nCoV » (pour « nouveau coronavirus 2019 »), une désignation plus neutre mais temporaire. Ce n’est que le 11 février que le Comité international de taxonomie des virus (ICTV) a proposé de désigner le virus par « SARS-CoV-2 ».
  • Ne pas confondre le virus et la maladie qu’il engendre
L’erreur est fréquente : on confond volontiers virus et maladie. Mais il s’agit de deux termes différents, comme le virus du VIH (virus de l’immunodéficience humaine) porte un nom différent de la maladie qu’il cause, le sida (syndrome d’immunodéficience acquise).
Dans le cas de l’épidémie qui sévit depuis décembre, il faut distinguer :
– le virus, désormais dénommé SARS-CoV-2. Il s’agit de l’agent pathogène qui se transmet d’humain à humain ;
– la maladie respiratoire parfois mortelle engendrée par le virus, désignée par le terme Covid-19, pour Coronavirus Disease 2019, par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le même jour.
Lire la suite ...

Épidémie : ce qu’on doit faire, ce qu’on peut faire

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Publié le 14 février 2020

RETRONEWS













Tandis que le nombre de morts et de personnes contaminées par le nouveau coronavirus a continué d’augmenter en Chine, les pays de l’Union européenne ont décidé jeudi 13 février de mieux coordonner leurs efforts pour prévenir la propagation de la maladie.
Le 20 octobre 1918, en plein cœur de l’épidémie de grippe espagnole, le journal L’Humanité décrit également une Europe en pleine confusion. Chaque pays, voire chaque ville déploie ses propres mesures pour se prémunir contre le virus.

TEMOIGNAGE. La réalité du quotidien des soignants en unité psychiatrique

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Par Christina Chiron   Publié le 17/02/2020
L'hôpital psychiatrique de Thouars, où est décédée une infirmière des suites d'une agression par un patient le jeudi 13 février 2020. / © Thomas Chapuzot - France 3 Poitou-CharentesL'hôpital psychiatrique de Thouars, où est décédée une infirmière des suites d'une agression par un patient le jeudi 13 février 2020. / © Thomas Chapuzot - France 3 Poitou-Charentes
Après le décès d'une infirmière de l'hôpital psychiatrique de Thouars jeudi 13 février à la suite d'une agression par un patient, une infirmière en psychiatrie a publié une tribune sur les réseaux sociaux. Elle dénonce des conditions de travail de plus en plus difficiles.

« Tous autant que nous sommes avons déjà eu à subir claques, crachats, luxation, fracture, coups de couteau/tazer/matraque, coups de poings et coups de boule, gaz lacrymo, menace à l'arme/fusil, étranglement, jet de mobiliers... Oui, oui, tous les soignants en psy ont déjà subi ce genre de chose ». Dans une tribune publiée sur les réseaux sociaux, une infirmière en psychiatrie témoignage des violences subies quasi quotidiennement par les soignants en psychiatrie.

Un cri du cœur en réaction au décès suite à son agression d’une infirmière dans un hôpital psychiatrique à Thouars en fin de semaine dernière. 



L'auteur de la tribune, infirmière diplômée d’Etat, travaille en psychiatrie à Amiens depuis 2003. Elle ne cache pas sa colère. « Cette jeune femme laisse une famille endeuillée, des collègues et des patients traumatisés. Et Agnès Buzyn ne daigne même pas se déplacer ! Elle envoie simplement son attaché ministériel. Il y a un mépris, une désinvolture de l’Etat incroyable ».

« On a tous peur pour notre vie »


Pour l'infirmière, qui a accepté de témoigner, ce drame est le reflet de conditions de travail de plus en plus précaires. « La violence qui s'est exprimée là n'est que la manifestation de la maladie malheureusement. Si les moyens étaient là, ce genre de situation pourrait être évité ».


« Je suis fataliste car souvent quand je vais travailler je me dis qu'il va peut-être m'arriver quelque chose ou à l'un de mes collègues. C'est extrêmement dur, on a tous déjà eu peur pour notre vie. On a conscience que l'agression est possible. On a tous vécu des moments de violence, alors que ça pourrait être évitable dans la plupart des cas ».

" Quand je vais travailler, je me dis qu'il va peut-être m'arriver quelque chose ou à l'un de mes collègues. "