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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 6 janvier 2020

Une analyse massive affine la carte des racines génétiques de l’autisme

Une énorme analyse génétique des tissus cérébraux post-mortem a produit des cartes indiquant quand et où les gènes sont activés et désactivés tout au long de la vie – et comment cette expression est modifiée dans l’autisme. Les résultats proviennent de trois études impliquant PsychENCODE, une collaboration de 15 institutions.
spectrumnews.org Traduction par Sarah de "Massive analysis refines map of autism’s genetic roots" de Nicholette Zeliadt / 19 Décembre 2018
L’occasion d’une mise en réseau : de nouvelles cartes exposent la signature de l’expression génétique de types de cellules spécifiques. © Spectrum NewsL’occasion d’une mise en réseau : de nouvelles cartes exposent la signature de l’expression génétique de types de cellules spécifiques. © Spectrum News
La plus vaste analyse génétique de tissu cérébral après la mort jusqu’à maintenant a permis de cartographier le moment et le lieu d’allumage et d’extinction des gènes tout au long de la vie – et la manière dont cette expression est modifiée dans l’autisme.
Les chercheurs ont publié leur analyse dans un trio d’articles ce jeudi dans Science(1, 2, 3)
Ces études viennent d’un effort collaboratif du nom de PsychENCODE, qui a été initié en 2015 et engage 15 institutions.
Les chercheurs ont analysé le tissu cérébral après la mort chez plus de 2 000 personnes, parmi lesquelles 50 personnes autistes. Ils ont séquencé l’ARN pour déterminer quels gènes étaient exprimés dans les échantillons. Ils ont également analysé les schémas des étiquettes chimiques sur l’ADN, et sur les protéines qui s’enroulent autour, afin de circonscrire les zones du génome qui contrôlent l’expression des gènes.
Nous nous servons [de cela] pour avoir de nouvelles révélations sur le type de cellules, de moments dans le temps et de processus biologiques qui interviennent dans les troubles neuropsychiatriques », explique Nenad Sestan, professeur de neurosciences à l’Université de Yale, qui a dirigé l’une des études.

Quand le lien organique à la forêt inspire les artistes

07/01/2020
26 MIN

Rencontre avec Noëlle Chabert et Jeanne Brun, commissaires de l’exposition, "Le rêveur de la forêt", au Musée Zadkine, qui éclaire, en même temps que l'oeuvre d'Ossip Zadkine, ce lien organique des artistes à la forêt, des débuts de la révolution industrielle à nos jours.
Le rêveur de la forêt, Ossip Zadkine
Le rêveur de la forêt, Ossip Zadkine Crédits : Corinne Amar - Musée Zadkine, décembre 2019 - Radio France
Tewfik Hakem s'entretient avec les commissaires de l’exposition, Le rêveur de la forêtNoëlle Chabert et Jeanne Brun, au Musée Zadkine, jusqu’au 23 février 2020. De Guillaume Apollinaire à Hicham Berrada, en passant par Joseph Beuys, Constantin Brancusi ou Paul Gauguin, Alberto Giacometti,  Eva Jospin, Giuseppe Penone, Javier Pérez ou Laure Prouvost ou encore, Auguste Rodin...., et puisant à des sources multiples, qu'il s'agisse de poésie, de philosophie ou de sciences, Le Rêveur de la Forêt va croiser les époques, les médiums et les genres. L’exposition réunit une centaine d’œuvres d’une quarantaine d’artistes, et par le biais de prêts de musées, de collections privées ou d’artistes, éclaire de manière inédite l’œuvre d’Ossip Zadkine, la matérialité vivante de ses sculptures, ce lien organique à la forêt. Avec un titre autobiographique qui renvoie au sculpteur, à son attachement intime à la forêt.

Noëlle Chabert

Ossip Zadkine était sculpteur, d'origine russe, né en Biélorussie en 1888 [non en 1890], il meurt en 1967, à Paris. Il grandit dans la proximité d'une très grande forêt, ayant passé une partie de son enfance et ses vacances dans la maison de son grand-père, d'un oncle, dans cette proximité de la nature. Son œuvre en sera tout imprégnée.

Jeanne Brun

On part de la figure de Zadkine, on parle de la révolution industrielle et de la modernité. Pourquoi ? C'est le moment où il y a rupture avec la forêt. On a élargi le propos avec les grands modernes comme Picasso et les artistes contemporains qui continuent de se sentir concernés par ce que suscite la forêt. Il y a déjà une forme de courage, de singularité à vouloir défendre ce lien organique au sauvage, à la forêt. On est dans l'ancien atelier d'Ossip Zadkine, et on entre dans l'exposition, dans la forêt, avec une chouette qui nous regarde "les yeux ronds" - un regard posé sur nous, circonspect. C'est une vidéo d'Ariane Michel, une œuvre qui représente d'emblée la "lisière".
« Tout un peuple de bois, toute une forêt » Vue des bois de Zadkine à travers les miroirs de l’œuvre d’Angela Detanico et Rafael Lain, La Fleur inverse, lors de leur exposition au musée en 2007 (5 avril – 16 septembre)
« Tout un peuple de bois, toute une forêt » Vue des bois de Zadkine à travers les miroirs de l’œuvre d’Angela Detanico et Rafael Lain, La Fleur inverse, lors de leur exposition au musée en 2007 (5 avril – 16 septembre) Crédits : © ADAGP Paris, 201. Photo © E.

Noelle Chabert

On est dans une période chronologique avec des fils rouges ; les primitifs, l'art brut, le surréalisme, des œuvres de Victor Brauner ou André Masson... Chez les contemporains, on a aussi tenu à avoir des œuvres sonores.

Demain, pourra-t-on soigner le vieillissement comme une maladie

Usbek & Rica   Lila Meghraoua   06/01/2020



Molécules retardant le vieillissement des cellules, implantation d’un GPS neuronal, transfusion de sang jeune… Sur le papier, on n’a jamais été aussi proche de trouver dans les rayons des pharmacies de quoi vivre vieux en bonne santé, à défaut de vivre éternellement. Mais contre l’apparition des « maladies du vieillissement », des solutions plus low-tech existent aussi.

« La vieillesse n’est pas une bataille, c’est un massacre », écrivait Philip Roth dans Un homme (Gallimard, 2007). Ce constat implacable du romancier américain est combattu aujourd’hui par de plus en plus de chercheurs que l’on peut réunir sous un même étendard : celui de la recherche autour de la longévité. Un secteur porté par une espérance de vie qui a crû de manière exponentielle depuis 1900. Grâce aux progrès de la science et de notre niveau de vie, la France a vu l’espérance de vie de ses citoyens quasiment doubler en un peu plus d’un siècle. En 1900, elle atteignait 45 ans, soit une avancée de quinze ans depuis 1800, d’après les chiffres de l’Institut national d’études démographiques (Ined). En 2017, le chiffre s’élève à 85,4 ans pour les femmes et 79,5 ans pour les hommes. Les données sont peu ou prou similaires dans les autres pays développés. À ce rythme, la perspective que nos enfants atteignent un jour une espérance de vie moyenne de 122 ans, soit l’âge canonique de Jeanne Calment à sa mort en 1997, est-elle crédible ?



Métier de négociateur: désamorcer des «bombes psychologiques»

Le Droit

LOUIS-DENIS EBACHER    4 janvier 2020 

L’agent Poulton a pour mission de désamorcer des «bombes psychologiques» dans un monde où la santé mentale est un enjeu quotidien de sécurité publique.

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La Section d’intervention d’urgence en santé mentale du Service de police d’Ottawa (SPO) est une toute petite équipe qui travaille avec des spécialistes de l’Hôpital d’Ottawa.
Christopher Poulton n’est pas un policier négociateur au sens propre du terme. Mais son équipe et lui «négocient» tous les jours avec la santé mentale. Il fait partie de ceux qui désamorcent les crises avant que tout n’explose, avant qu’une personne instable représente une menace pour elle, ou le public.

Pour une psychanalyse politique

LA GRANDE TABLE IDÉES par Raphaël Bourgois
03/01/2020
34 MIN

Une lecture psychanalytique du mouvement des Gilets Jaunes est-elle possible ? Gérard Pommier y répond dans son essai "Occupons le Rond-point Marx et Freud" (Editions le Retrait, novembre 2019).
Des gilets jaunes à Longeville-lès-Saint-Avold le 15 décembre 2018
Des gilets jaunes à Longeville-lès-Saint-Avold le 15 décembre 2018 Crédits : JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP - AFP
Les Gilets jaunes, les ronds-points et la parole, autour d’une lecture psychanalytique... C’est la démarche de notre invité : Gérard Pommier, psychanalyste et ancien médecin chef adjoint à Etampes. 
Avec Occupons le rond-point. Marx et Freud (Le Retrait, 2019), il propose une lecture psychanalytique du mouvement des Gilets jaunes qu’il replace dans la contestation française des deux derniers siècles. En reliant le pouvoir à sa nature fondamentalement incestueuse, il atteste la nouveauté absolue de cette prise de parole des sans-voix. 

Santé mentale : les patients et leurs familles face à l’exclusion sociale

La Vie éco

 
LA RÉHABILITATION PSYCHOSOCIALE EST NÉCESSAIRE POUR BRISER L’ISOLEMENT DES PATIENTS. POUR LES AIDER, LA MISE EN PLACE DE CENTRES DE RÉHABILITATION PSYCHOSOCIALE S’IMPOSE. TROIS CENTRES EXISTENT À MARRAKECH ET À SALÉ. LE CENTRE DU CHU IBN ROCHD SERA INCESSAMMENT INAUGURÉ. GLOBALEMENT, LA PRISE EN CHARGE DES TROUBLES MENTAUX EST LIMITÉE PAR L’INSUFFISANCE DES INFRASTRUCTURES, DES RESSOURCES HUMAINES ET DU COÛT DU TRAITEMENT…

La réhabilitation psychosociale des patients atteints de troubles mentaux est le thème central du séminaire organisé par la Ligue de la santé mentale cette fin de semaine. Le choix de cette problématique est «largement justifiée car les patients souffrant de troubles mentaux sont victimes d’une grande stigmatisation et d’isolement social. Et leurs familles également. Pour cela, la réhabilitation psychosociale est nécessaire car elle mettra fin à cet isolement et permettra aux patients, en rémission, d’être autonomes et de s’insérer socialement et professionnellement», selon Mohamed Agoub, médecin chef du Centre psychiatrique Ibn Rochd de Casablanca. La réhabilitation psychosociale renvoie à un ensemble de procédés visant à aider les personnes souffrant de troubles psychiques à se rétablir. C’est-à-dire à s’adapter à leur situation et à bien vivre leur maladie chronique. L’idée de base, selon les médecins, est que toute personne est capable d’évoluer vers un projet de vie choisi. Et il faut l’aider pour cela en développant la réhabilitation. Celle-ci concerne plusieurs aspects, notamment clinique (symptômes, traitements), fonctionnel (capacités cognitives, relationnelles, autonomie) et social en vue d’un retour à la vie professionnelle.


Kétamine, un hallucinant succès ?

Grazia.fr

Par Matthieu Foucher   l

ENQUÊTE - Cet anesthésiant pour chevaux ravit les fêtards, intéresse les médecins... et inquiète les psychiatres. Décryptage.

Le trip le plus mystique de ma vie : "Je suis un cerf dans un bois blanc. Je suis le cerf dans le bois blanc. Je suis ici, je suis partout. Mon pelage blanc brille de mille feux, les arbres sont mes amis, je suis le roi de la forêt." Au milieu d'un club londonien miteux, j'envoie ce SMS à une amie pour ne jamais oublier ce moment. "On dit souvent que la ké fait sortir de son corps. Je dirais plutôt que ça fait sortir notre esprit de sa petite boîte étriquée. Il m'est arrivé de me sentir comme si j'étais moi, mais aussi toute la foule. Un jour, j'ai vécu mon passé, mon présent et mon futur en même temps", raconte Antoine, étudiant en philosophie de 20 ans. "J'avais l'impression que tout était écrit à l'avance comme sur du papier à musique : cosmique, aligné, parfait ", confie quant à lui Alexandre, DJ et organisateur de soirées à Paris.

samedi 4 janvier 2020

La vitalité de l’Histoire des femmes en vidéo

LE JOURNAL DE L'HISTOIRE par Anaïs Kien
02/01/2020
4 MIN

Dans le Journal de l’Histoire aujourd’hui, deux initiatives en vidéo sur l’histoire des femmes.
Delphine Seyrig et le directeur de théâtre Patrice Chereau à Paris le 26 novembre 1981 lors d'une manifestation devant l'ambassade de Chine pour la libération du peintre chinois Li Shuang
Delphine Seyrig et le directeur de théâtre Patrice Chereau à Paris le 26 novembre 1981 lors d'une manifestation devant l'ambassade de Chine pour la libération du peintre chinois Li Shuang Crédits : Michel Clément - AFP
On commence par un web doc de David Niget, Véronique Blanchard et Arnaud Miceli consacré aux « mauvaises filles », ces femmes qui parce qu’elles étaient femmes ont été jugées un peu trop remuantes alors que nés hommes elles auraient probablement bénéficié d’un certain vernis du fait de leur impertinence au sein de leur époque.   

Un modèle résolument masculin

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Publié dans le magazine Books n° 89, mai/juin 2018. Par Mary Beard.

Encore aujourd’hui, on considère que la place des femmes est en dehors du pouvoir. Ce préjugé culturel remonte au moins à la mythologie grecque, et les solutions proposées pour faire bouger les choses sont insuffisantes. C’est la nature même du pouvoir qu’il faut repenser.












© Philipp Guelland/Getty
Le tailleur-pantalon porté par Angela Merkel est tout bonnement une tactique pour se donner une apparence plus masculine et coller au rôle de la personne de pouvoir.
En 1915, Charlotte Perkins Gilman publia un texte drôle et dérangeant intitulé Herland. Comme le suggère son titre, le livre raconte l’histoire imaginaire d’un pays de femmes – et uniquement de femmes – qui existe depuis deux millénaires dans un coin inexploré de la planète. Une formidable utopie : une société élégante et soignée, collégiale, pacifique (même les chats ont cessé d’y tuer les oiseaux), intelligemment organisée dans tous les domaines, de l’agriculture durable avec la nourriture délicieuse qu’elle procure aux services sociaux et à l’éducation. Et tout repose sur une invention miraculeuse. Au tout début de leur histoire, les mères fondatrices sont parvenues à mettre au point une technique de parthénogenèse. Les détails pratiques restent un peu obscurs, mais, depuis lors, en tout cas, les femmes donnent naissance à des bébés filles sans aucune intervention masculine. Pas de relations sexuelles à Herland.
Ce monde va être perturbé par l’arri­vée de trois hommes américains : Vandyck Jennings, le gentil narrateur ; Jeff Margrave, un homme dont la galan­terie va presque causer sa perte devant toutes ces dames ; et l’effroyable Terry Nicholson. Lorsqu’ils arrivent, ce dernier ­refuse d’abord de croire qu’il n’y ait pas d’hommes quelque part qui tirent les ­ficelles – parce que, tout de même, peut-on imaginer des femmes diriger quoi que ce soit ? Lorsqu’il lui faut finalement admettre que c’est bel et bien ce qu’elles font, il décrète que ce dont Herland a besoin, c’est d’un peu de sexe et de domination masculine. À la fin, Terry est expulsé sans ménagement après qu’une de ses tentatives de domination, au lit en l’occurrence, a terriblement mal tourné [lire un extrait].

Hélène L’Heuillet : «Etre en retard pour être à l’heure avec soi-même»

Par Simon Blin, Recueilli par — 
Dessin Sylvie Serprix

Dans une société mue par l’urgence et hantée par la perte de temps, la psychanalyste et philosophe réhabilite ce ralentissement qui dérègle la course folle contre la montre dont nous sommes les victimes consentantes. Le retard, dit-elle, pousse à l’action, et permet de garder sa singularité face à des impératifs temporels qui nous échappent.

Helene l'Heuillet
photo DR
Nous le ressentons, nous l’éprouvons sans cesse : l’impression de manquer de temps n’a jamais été aussi partagée alors que jamais les moyens techniques nous ont autant permis d’en gagner. C’est l’un des paradoxes de la société moderne analysée par le sociologue Hartmut Rosa : l’accélération des communications produit une «famine temporelle». Des rendez-vous professionnels aux activités de loisirs, tout est devenu affaire de timing, rendant notre rapport au temps et à sa perte toujours plus obsessionnel. Cette «crise du présent» dont parlait Hannah Arendt dépasse de loin les conditions matérielles des individus, elle n’épargne ni les corps ni les psychismes. Elle produit du stress et des maladies chroniques. Même lorsqu’on a du temps, on cherche à le «tuer», relève Hélène L’Heuillet, philosophe et psychanalyste (photo DR), qui publie Eloge du retard (Albin Michel). «Nous sommes des victimes consentantes d’une course folle destinée à gagner du temps», écrit la maîtresse de conférences à l’université Paris-Sorbonne et auteure de plusieurs ouvrages sur les relations humaines et les formes contemporaines de la violence - Tu haïras ton prochain comme toi-même (Albin Michel, 2017) et Du voisinage (Albin Michel, 2016). Face à la transformation effrénée des rythmes sociaux, le retard est un contre-pied jubilatoire, explique la philosophe. Il est une «résistance» à la «société accélérée», prédatrice du moindre de nos plis intérieurs et qu’il faudrait rentabiliser. Mieux encore, le retard, dit-elle, pourrait aider à agir… au bon moment !

ACTUALITÉS DE LA PARANOÏA



N° 243 DECEMBRE 2019


La paranoïa constitue un défi pour les équipes soignantes, sur le plan diagnostic, thérapeutique et médico-légal. Elle se caractérise par un défaut d’insight manifeste, un déficit de l’estime de soi associé à des mécanismes projectifs défensifs, une vision dichotomique du monde et des autres : « Avec moi ou contre moi ». Entre « ne pas renforcer un système de pensée pathologique mais indispensable à la survie de sujet » et « s’employer à le faire cesser, au risque que le sujet s’effondre », quelle posture adopter ?

N° 243 - Décembre 2019

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Philosophie et Psychiatrie : un séminaire pour devenir plus intelligent en 6 épisodes

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Par JEAN-VICTOR BLANC    03/01/2020

À partir du 6 Janvier, la chaire de philosophie de Sainte Anne accueille un séminaire mensuel d’un nouveau genre, thema « Compréhension contemporaine du sujet: perspectives pour la psychiatrie ». WUD a rencontré son architecte, Astrid Chevance.
Astrid Chevance, 33 ans, est psychiatre, doctorante en épidémiologie et alumni de l’ENS version sciences humaines. Ce jeune médecin mélange la sagacité de Simone de Beauvoir avec le franc-parler unapologetic des meilleurs rôles de Charlize Theron. Elle pilote un séminaire de philosophie en 6 épisodes autour de la notion du sujet, entre je, moi, personne, identité et individu. Avant-première dans WUD.