« Alors que la population du Sud-Loire ne cesse d’augmenter, et que la psychiatrie répond dans l’urgence à des situations de précarité et de manque de place dans les structures adaptées, le centre hospitalier Georges-Daumézon s’enfonce dans un fonctionnement à flux tendu permanent, mettant en péril ses missions de service public », estime le personnel qui a débrayé, jeudi midi, en même temps que la « manif » nantaise de la place Ricordeau.
Selon le syndicat CGT, qui appelait à ce débrayage tout comme la CFDT, « le délai de consultation pour les adultes est de plusieurs mois et celui des services de pédopsychiatrie peut atteindre deux ans. Les unités d’hospitalisation sont saturées […] En mai dernier, un patient s’est suicidé dans un service qui n’avait pas les moyens de prendre en charge correctement ses patients », dénonce la CGT.