Repéré par Robin Tutenges —
Près de 9.000 analyses cérébrales ont été étudiées
pour ce travail de recherche.
| Robina Weermeijer via Unsplash
Anxiété, idées noires, troubles bipolaires: l'une des plus grandes études d'imagerie cérébrale jamais menée a peut-être décelé la clé permettant de mieux comprendre ces souffrances.
Des scientifiques ont étudié près de 9.000 analyses cérébrales provenant de 226 études d'imagerie fonctionnelle précédemment réalisées et ont comparé les données d'adultes en bonne santé avec celles de sujets affectés par des troubles de l'humeur ou de l'anxiété.
Les résultats, publiés dans la revue médicale JAMA Psychiatry, montrent chez la deuxième catégorie d'individus une activité anormalement faible de certaines régions du cerveau, notamment celles chargées de suspendre notre réflexion et celles nous permettant de changer rapidement d'idée.
Ces zones, désignées dans la recherche comme étant liées au «contrôle cognitif», correspondent au cortex préfrontal et pariétal inférieur, ainsi qu'à l'insula et au putamen. L'équipe de recherche a également noté une hyperactivité de l'amygdale gauche, censée «traiter les pensées et les sentiments émotionnels».