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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 12 octobre 2019

Conversation entre rhinocéros



Par Florence Millioud-Henriques    10.10.2019

Gaston Dufour (1920-1966) a dessiné des rhinocéros pendant six ans, les baptisant de noms de sa propre invention.

Gaston Dufour (1920-1966) a dessiné des rhinocéros pendant six ans, les baptisant de noms de sa propre invention.
Image: COLLECTION DE L'ART BRUT

AccrochageL’art et la science conjuguent leurs savoirs et leurs sensibilités au Musée cantonal de zoologie à Lausanne dans une exposition autour d’un fantasme bestial. Captivant !



Dürer l’a gravé, chimérique, en 1515 avec des écailles, une carapace et des poils. Dalí l’a habillé de dentelles, il l’a aussi vu cosmique affublé d’une corne dorée et de pattes de mouches et Warhol l’a saisi de face en volumineuse charge polychrome. Des fresquistes de la grotte de Chauvet au copié-collé de la nature couleur rouge voiture de Xavier Veilhan, tous ont souligné la toute-puissance bestiale du rhinocéros.
Mais il y a aussi… Gaston Dufour (1920-1966), dit Gasduf ou Gaston Duf! Un regard autre, décomplexé. Une autre fascination, virginale. «Rhinocéros-féroce», la nouvelle exposition du Musée cantonal de zoologie, est allé les chercher dans les marges de l’art avec la complicité de Lucienne Peiry, ancienne conservatrice de la Collection de l’art brut, à Lausanne. «Pendant six ans, il n’a dessiné que des rhinocéros réinventant sans cesse la morphologie de base. Pourquoi cette influence? La meilleure façon de comprendre cet attrait et parfois cet effroi qu’il ressent n’était autre que de les confronter à la bête.»

Joy Sorman : lecture de « Fou comme un lapin » au Monde Festival

VIDÉO 
L’écrivaine Joy Sorman a dévoilé en avant-première un passage de son prochain livre, « Fou comme un lapin », consacré à l’univers des hôpitaux psychiatriques, lors de la Nuit du Monde Festival au Théâtre des Bouffes du Nord.
Publié le 11 octobre 2019


L’écrivaine Joy Sorman était l’une des invités de la Nuit du Monde Festival dans la nuit du 5 au 6 octobre au Théâtre des Bouffes du Nord. Accompagnée par le contrebassiste Florentin Ginot, celle qui est aussi chroniqueuse de télévision et animatrice radio a lu l’extrait de son prochain ouvrage, Fou comme un lapin, une plongée immersive dans un hôpital psychiatrique français.
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Hôpital psychiatrique de Zébé : difficile réinsertion des patients



TOGO

12 Octobre 2019


hopital-psychiatrique-de-zebe-difficile-reinsertion-des-patients
@Focus Info

Chaque 10 octobre, est célébrée, la journée mondiale de la santé mentale. En ce jour commémoratif, nous vous amenons; à travers ce dossier spécial; au centre psychiatrique de référence de Zébé-Aneho. Hôpital psychiatrique de Zébé, un hôpital spécialisé dans la prise en charge des maladies mentales.
Dossier Grand Format signé, Charles KOLOU

Etablissement à caractère Administratif (EPA), doté de personnalité morale et de l’autonomie financière, l’hôpital psychiatrique de Zébé-Aného (environ 50Km à l’Est de Lomé), est le centre de référence spécialisé dans la prise en charge des personnes souffrant de maladie mentale ou des troubles liés à l’utilisation des substances psychoactives. Avec une capacité d’hospitalisation estimée à 120 patients, l’hôpital dont les premières infrastructures remontent à 1904, accueille à ce jour, avec toute la rigueur de l’administration hospitalière de Zébé, entre 165 et 170 patients hospitalisés.

Cette structure est loin d’être un centre de dépôt ou d’internat des « fous » comme le penserait une frange de la population. Y sont administrés, en accord avec le code de santé publique du Togo, deux catégories de soins: les soins libres et les soins sans consentement.

« Les soins libres concernent les malades qui viennent d’eux-mêmes, un peu comme dans les hôpitaux généraux. Ces soins peuvent aboutir à une hospitalisation libre (HL). Dans ce cas, en accord avec le médecin, le malade est libre de sortir de l’hôpital quand il le désire », explique Docteur SALIFOU Saliou, Médecin-psychiatre, Médecin-chef de l’hôpital de Zébé.

S’agissant des soins sans consentement, il en existe deux catégories : les soins à la demande du tiers et les soins à la demande du représentant de l’Etat (Procureur de la république, Préfet et Maire) encore appelé les soins d’office.

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vendredi 11 octobre 2019

A la fac de Paris 13, d'ex-patients en psychiatrie se font soignants

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- 11/10/19

Un panneau de signalisation, à Nantes (LOIC VENANCE /AFP)
Depuis peu, l'université de Paris 13 forme d'ex-patients en psychiatrie à devenir médiateurs de santé-pairs. Stabilisés, ces professionnels de santé d'un nouveau genre travaillent en alternance dans des hôpitaux ou des assos médico-sociales, où ils aident les malades à prendre le dessus sur leurs troubles et à sortir de la spirale de l'auto-stigmatisation.
A Bobigny (Seine-Saint-Denis), une salle de cours lambda du campus de Paris 13 accueille la deuxième promotion d'une formation unique en son genre en France (l'université de Lyon 1 ouvrira ceci dit un DU du même type, en décembre). Fin septembre, dans les couloirs de la fac, au milieu des L1 en staps ou en psycho, Pauline et Edith, deux mères de famille bipolaires, Ugo, un trentenaire schizophrene, Chantal*, une toxicomane, et une trentaine d'autres personnes atteintes de troubles psychiques attendent d'assister au premier cours d'une licence où ils vont se former pendant un an à la pair aidance en psychiatrie

Sylviane Agacinski, philosophe des sexes

LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE par Adèle Van Reeth
11/10/2019
58 MIN

Après avoir travaillé sur l’architecture et sur notre rapport au temps, Sylviane Agacinski a élaboré une réflexion sur les sexes : la politiques des sexes, la métaphysique des sexes et le drame des sexes, jusqu’à faire paraître il y a quelques mois un court essai sur l’homme désincarné…
Sylviane Agacinski
Sylviane Agacinski Crédits : Astrid di Crollalanza

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Une histoire de femme et de fil

Paris Art
18 Sep - 26 Oct 2019
Vernissage le 18 Sep 2019

MAISON DES ARTS DE CHÂTILLON
FANNY VIOLLET

L’exposition « Une histoire de femme et de fil » met à l’honneur à la Maison des arts de Châtillon les œuvres textiles de Fanny Viollet. Depuis les années 1980, celle-ci s’emploie à valoriser des techniques artisanales considérées comme désuètes et proprement féminines en les amenant dans le champ de la création artistique.

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« Une histoire de femme et de fil » : l’art textile de Fanny Viollet

La démarche de Fanny Viollet se lit comme un militantisme féministe en sens inverse : lorsqu’elle choisit, dans les années 1980, de présenter une maîtrise d’arts plastiques consacrée à la lettre brodée au point de croix puis de substituer à ses pinceaux du fil et des aiguilles, la broderie était complètement démodée et déconsidérée dans les milieux intellectuels.
Fanny Viollet entend pourtant préserver l’histoire de la femme qui coud, tricote, brode et la mémoire qu’elle transmet à travers ces gestes. En intégrant le travail du fil dans le champ de la création artistique, elle veut valoriser des activités mésestimées et reliées à l’univers féminin, et s’inscrit ainsi dans les revendications féministes.


Le délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie Frank Bellivier est à La Réunion


créé le 11.10.2019

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Les Journées régionales de santé mentale s’est déroulée ce jeudi 10 et vendredi 11 octobre à Stella Matutina, Saint-Leu. Cette première édition a accueilli parmi ses intervenants le délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie. Le Professeur Franck Bellivier ff

2 jours pour débattre de la situation mentale

L’événement a obtenu le soutien de l’Agence régionale de santé océan Indien (ARS OI). Ces Journées sont destinées à débattre de la situation mentale avec les acteurs et professionnels concernés, en réalisant un état des lieux.

« Arrêtons d'avoir peur ! » : dans un amphi parisien, des centaines de médecins et soignants du collectif inter-hôpitaux organisent la fronde

PAR ANNE BAYLE-INIGUEZ
  
PUBLIÉ LE 11/10/2019

Crédit photo : Anne Bayle-Iniguez

Le brouhaha de l'amphithéâtre B de la fac de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP) diminue au fur et à mesure que s'affirme la voix de Céline Laville. Ce jeudi 10 octobre, alors que la nuit tombe, la jeune présidente de la Coordination nationale infirmière (CNI) raconte le quotidien de cette aide-soignante qui, tous les matins, gare sa voiture sur le parking de l'hôpital et, tétanisée par l'idée d'être maltraitante malgré elle avec ses patients, met 30 minutes à en sortir.
Puis s'exprime à la tribune cette autre paramédicale, au bloc depuis cinq ans. Elle fait taire net les centaines de médecins et soignants qui lui font face en évoquant, les larmes aux yeux, les chambres de garde en guise de logement, faute de moyens pour s'offrir un studio parisien décent. Victor Desplats, président du Syndicat des internes des hôpitaux de Paris (SIHP), résume la situation : « Jusqu'à quelle limite repousserons-nous notre malléabilité et notre résilience ? » La première assemblée générale du collectif inter-hôpitaux (CIH), créé il y a un mois, a fait craquer trois amphis autour de cette question.

Séries, immersions et hashtags: parler des troubles mentaux aux jeunes

Publié le 
(AFP) - Sur les réseaux sociaux et dans la pop culture, les initiatives fleurissent pour parler des maladies mentales aux 15-25 ans, âge auquel surviennent souvent les premiers troubles mais où la méconnaissance entretient les clichés et les retards de diagnostic.
"Les jeunes qui ont des troubles psychiques ne sont pas différents des autres: c'est sur les réseaux sociaux qu'ils s'informent en majorité. Si on veut leur parler, il faut adopter leurs codes et dépoussiérer l'image de la santé mentale, qui fait parfois peur", explique Jean-Victor Blanc, psychiatre adepte des références à la culture pop, interrogé par l'AFP à l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale jeudi.

- "Et toi, ça va?": un faux profil pour parler de la dépression

Depuis une dizaine de jours, plusieurs influenceurs sur Instagram relayaient les publications d'"Antoine", demandant à leur communauté ce qu'ils pensaient de ses photos de plus en plus moroses. Mais c'était un faux profil destiné à sensibiliser à la dépression, a révélé jeudi la Fondation Deniker, qui oeuvre pour la prévention en santé mentale.