Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
jeudi 10 octobre 2019
Paroles d’aidants : « J’ose dire que je ne l’ai jamais tant aimée »
PODCAST
François est installé depuis 50 ans dans le Val-d’Oise avec sa femme Michèle. En 2016, le diagnostic tombe : Michèle est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Aujourd’hui François doit s’occuper d’elle comme d’un enfant : la lever, la nourrir à la cuillère, la promener. Mais il peut compter sur l’aide précieuse de sa famille et de ses amis.
Publié le 07 octobre 2019
mercredi 9 octobre 2019
« En psychiatrie, il est urgent d’accélérer le “virage ambulatoire” visé depuis des décennies »
Le Collectif Schizophrénies plaide, dans une tribune au « Monde », pour que la psychiatrie prenne en compte le « savoir expérientiel ». Et insiste sur la nécessité d’évaluer les bonnes pratiques dans ce domaine.
Collectif Schizophrénies Publié le 8 octobre 2019
Collectif Schizophrénies Publié le 8 octobre 2019
Tribune. A la suite de la publication, le 18 septembre, du rapport parlementaire « La santé mentale en France à l’horizon 2022 », le Collectif Schizophrénies, en tant que représentant des usagers et de leur entourage, salue le travail accompli par Mmes les députées Martine Wonner [LRM] et Caroline Fiat [France insoumise].
Nous les remercions pour leur engagement dans cette mission et pour la fermeté avec laquelle elles soulignent les défaillances choquantes de la prise en charge psychiatrique dans notre pays.
Nous retenons deux pistes d’actions en particulier.
D’abord, en finir avec l’argument selon lequel la psychiatrie serait une discipline d’exception et que la démarche d’évaluation des résultats, prévalant partout en médecine, ne pourrait s’y appliquer. Le constat n’est pas nouveau, l’hétérogénéité de l’offre de soins engendre de fortes inégalités au sein du service public et des pertes de chance pour les patients. La Haute Autorité de santé encourage les psychiatres à adopter les bonnes pratiques qui consistent à placer le patient au centre des soins et qui ont fait leurs preuves dans le monde. Cependant, il s’agit d’incitations et non d’obligations. Nombre d’indicateurs avaient été évoqués en 2017 par un groupe de travail comprenant des chercheurs. Le principe même de ces indicateurs avait alors été rejeté par le Conseil national de santé mentale.
Hôpital du Mas Careiron à Uzès : mobilisation contre le projet de mobilité
Publié le
Les syndicats dénoncent une mobilité "forcée", ce que réfute la direction
Dès 6 h du matin, du personnel soignant s’est relayé, mardi 8 octobre, sur le piquet de grève à l’entrée du Mas Careiron, l’hôpital psychiatrique d’Uzès, répondant à l’appel de l’intersyndicale Sud-CGT-FO. Une mobilisation prévue le jour de la présentation de la charte de la mobilité en commission d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).
La vraie raison du «burn-out» des internes des urgences de Mulhouse
Par Nathalie Raulin —
Au département des urgences de l'hôpital de Trousseau, à Tours, en janvier 2017. Photo Guillaume Souvant. AFP
Au département des urgences de l'hôpital de Trousseau, à Tours, en janvier 2017. Photo Guillaume Souvant. AFP
Après le décès d'une femme fin septembre, les 17 internes aux urgences de Mulhouse se sont mis en arrêt de travail pour protester contre le manque d'encadrement depuis les démissions en série des médecins titulaires.
mardi 8 octobre 2019
LANCEMENT D’UNE ÉTUDE SUR LES DIRECTIVES ANTICIPÉES INCITATIVES EN PSYCHIATRIE
Publié le 03 Janvier 2019
Une recherche menée conjointement à Marseille, Paris et Lyon va étudier le fonctionnement des directives anticipées incitatives psychiatriques (DAiP), voir si elles sont bien acceptées par les différents acteurs, et si elles ont une efficacité sur le parcours des gens qui les rédigent.
Le problème :
Dans certaines pathologies psychiatriques, les capacités de jugement peuvent être atteintes. Lors de décompensations, les personnes qui vivent avec ces troubles ne sont plus en mesure de décider pour elles-mêmes. Les décisions qui sont prises dans ces moments sont difficiles et douloureuses pour ceux qui les subissent.
Les directives anticipées incitatives psychiatriques (DAiP) :
Les participants écrivent et partagent des consignes dans les moments où elles ont toutes leurs compétences de jugement, pour qu’elles soient mises en œuvre dans des moments où elles ne peuvent plus décider. Ainsi leurs choix et préférences peuvent être connus et respectés même dans ces moments difficiles.
La désignation d’une personne de confiance ainsi que le partage du document avec le psychiatre facilite l’usage et le respect des DAiP.
La désignation d’une personne de confiance ainsi que le partage du document avec le psychiatre facilite l’usage et le respect des DAiP.
Pourquoi une recherche, et quelle recherche ?
• Un groupe de chercheur issu de plusieurs disciplines et de toute la France s’est formé autour de cette question : sociologues et anthropologues, psychiatres, psychologues, éthiciens, mais aussi une géographe, une économiste, et un philosophe. Ces chercheurs sont en contact avec des chercheurs qui ont travaillé sur le sujet à l’étranger.
Les IVG sont reparties à la hausse
Serge Cannasse 7 oct. 2019
Depuis 2001, le nombre d’IVG (interruptions volontaires de grossesse) oscille chaque année entre 215.000 et 230.000, soit une IVG pour trois naissances. En 2018, il s’est élevé à 224.300, supérieur de 3% à celui de 2017. Le taux de recours (proportion de femmes en âge de procréer ayant eu recours à l’IVG) a lui aussi augmenté, passant de 14,8 pour 1.000 femmes âgées de 15 à 49 ans à 15,4, sa valeur la plus élevée depuis 1990. Une étude de l’INED (Institut national d’études démographiques) avait estimé en 2011 qu’une femme sur trois connaîtrait une IVG au cours de sa vie.
De fortes variations des taux d’IVG selon l’âge et le lieu de résidence.
CAUSES TOUJOURS !
CITOYENITUDE : Du 4 octobre 2019 au 9 janvier 2020.
Présentation
L'exposition Causes toujours ! du hashtag à la rue se pense comme un laboratoire d'idées où l’on vient effriter ses certitudes. Comme une conversation directe et déroutante entre Art et Société qui interroge l’influence du web social sur la formation et l'expression de notre engagement au service d'une cause.
[Cause : L'ensemble des intérêts à soutenir en faveur de quelqu'un, d'un groupe de personnes, d'un ordre de choses, etc.]
L'exploration s'articule en sept hashtags décryptés à chaque fois au prisme d'une œuvre d’art étonnante, d'un cas médiatique éclairant et de la parole d'un penseur. Cette promenade polyphonique, c'est l'invitation d'artistes, de philosophes, de sociologues, de psychologues, d'historiens et de journalistes à repenser collectivement le monde. Tel qu'on s'autorise à le rêver.
Au centre de l’exposition, l'espace des #Ideaux analyse la démultiplication des utopies à l’heure de la révolution numérique. En filigrane, une même question : doit-on nécessairement choisir sa cause au détriment d'une autre ? En réponse, une installation participative, la voix d'un grand philosophe et une vidéo édifiante.
Dans la zone de la #Fiabilité, on nous rappelle à notre devoir d’esprit critique. Post-vérité, invraisemblance du réel, confiance aveugle sur simple parole, fake news dans les vrais médias : qui saura distinguer la vérité du mensonge ?
Qu'est-ce qu'être vieux ? Le chanteur Marcel Amont répond à cette question épineuse
08/10/2019
Le chanteur est au cœur d'un documentaire de Planète+ intitulé "Pourquoi nous détestent-ils, nous les vieux ?"
En octobre, la chaîne Planète+ diffuse une série de documentaire sur les discriminations. Les gros, les malades et les vieux sont évoqués au cours de trois films de 75 minutes menées par des personnalités, qui sont elles-mêmes au cœur de ces discriminations.
Le chanteur Marcel Amont a participé au documentaire “Pourquoi nous détestent-ils, nous les vieux?”. Il y rencontre ceux qui, comme lui, se considèrent “anciens”, ”âgés” “vieux” et se confrontent avec eux aux discriminations et aux stéréotypes dont ils peuvent faire l’objet avec une grande franchise, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.
«Nos défaites» explore le temps dans le rétroviseur du cinéma engagé
Jean-Michel Frodon —
En faisant interpréter par des lycéen·nes d'aujourd'hui des scènes de films porteurs de l'esprit révolutionnaire des années 68, le nouveau film de Jean-Gabriel Périot révèle des gouffres troublants.
Il est passionnant que le nouveau film de Jean-Gabriel Périot sorte une semaine après Alice et le maire, dont il est à la fois le symétrique et l'inverse.
Si la fiction de Nicolas Pariser se construisait sur la nostalgie d'une idée de la politique exercée depuis les sommets du pouvoir, le documentaire se développe à partir d'une mémoire politique populaire, venue d'en bas.
Réaction en chaîne
Nos défaites est née d'ateliers de réalisation auxquels le cinéaste a été invité dans une classe de terminale du lycée Romain-Rolland d'Ivry-sur-Seine –le même cadre qui avait déjà donné naissance à Premières Solitudes de Claire Simon, mais pas avec les mêmes élèves.
Périot a fait rejouer des extraits de films réalisés aux alentours de Mai 68 et témoignant de manières diverses des engagements révolutionnaires de l'époque.
Les séquences où une dizaine de lycéen·nes se mettent dans les gestes et les mots des personnages de La Chinoise, À bientôt j'espère, Reprise du travail aux usines Wonder, Avec le sang des autres ou Camarades produisent des déflagrations à la fois instructives et troublantes, émouvantes et comiques.
La déflagration sensible entre les mots et les idées d'alors et les corps et les visages d'aujourd'hui déploie sans aucun besoin de paraphrase l'ampleur du bouleversement qui s'est joué au cours des décennies qui séparent les deux époques.
Troubles psychiatriques : une appli pour trouver rapidement un lieu de prise en charge
Par Sylvie Riou-Milliot le 08.10.2019
L’application gratuite du Groupe Hospitalier Universitaire Paris psychiatrie Neuroscience permet d'identifier rapidement un lieu de prise en charge.
© GHU PARIS
Vous habitez Paris, souffrez d'un trouble psychique ou connaissez quelqu'un en difficulté avec ces différentes problématiques (addictions, dépression…) et cherchez un lieu rapide de prise en charge ? Une solution : téléchargez gratuitement l'application mise au point par le Groupement Hospitalier universitaire (GHU) de Paris et liée à Google Maps, et vous aurez un véritable annuaire de l'offre de soins de la métropole et de ses alentours proches dans votre poche. Une application accessible sur App Store et Google play.
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