Entre 1976 et 1978, à la radio, la psychanalyste Françoise Dolto (1908-1988) a présenté des émissions de grande audience où elle répondait aux questions...
En 1913, Carl Gustav Jung, disciple de Freud, rompt avec le maître. Pour Jung, la psychanalyse a pour véhicule essentiel le rêve, guérisseur, quand pour...
Mélanie Klein (1882-1960) est la fondatrice de la psychanalyse des enfants. Pour elle, en opposition à sa consoeur Anna Freud, l'enfant, dès la naissance,...
Qui est Félix Guattari, celui qui, avec le philosophe Gilles Deleuze, remet en cause l'enseignement freudien dans le livre "L’Anti-Œdipe", publié en 1972...
Elle repère les tics faciaux et verbaux distinctifs en moins de deux minutes.
Les personnes étant aux premiers stades de cette maladie ont souvent des tics verbaux et faciaux bien spécifiques. Grâce à un logiciel d’analyse de la parole, cette intelligence artificielle serait capable de les déceler en seulement deux minutes. Et ce bien avant les médecins.
UNE MALADIE LIÉE AUX SONS
Une étude a révélé que les personnes développant cette maladie ont tendance à être plus vagues dans leur discours. Elles utilisent beaucoup plus de termes liés aux voix et aux sons. En effet, les personnes atteintes de schizophrénie ont des idées délirantes et des hallucinations. Elles peuvent entendre des voix qui génèrent du « bruit » dans leur tête. Ce qui expliquerait leur utilisation trop forte de champs lexicaux liés au son, à la voix et au bruit.
En 2018, la mini-série Sharp Objetcs s'est penchée sur le syndrome de Münchhausen par procuration.
Depuis, deux séries -The Act et The Politician- abordent le sujet.
Il s'agit d'une maladie psychopathologique qui consiste à simuler des troubles et des maladies à une personne, voire à lui administrer des substances pour créer des symptômes physiques tels que des malaises, des chutes de tension ou des vomissements.
La petite voix chétive de « Gypsy » (Joey King) dans The Act a marqué le petit écran au printemps dernier. Inspirée d’un fait divers, la série d’anthologie de Hulu raconte l’histoire d’une adolescente souffreteuse surprotégée par sa mère Dee Dee Blanchard (Patricia Arquette). Son crâne chauve, son fauteuil roulant et sa sonde d’alimentation cachent une réalité plus effrayante encore : sous ses airs de mère aimante, Dee Dee lui inflige des opérations inutiles et des traitements lourds pour la faire passer pour malade.
En 2018, le syndrome de Münchhausen par procuration était déjà au cœur de l’intrigue de Sharp Objects, la mini-série magnifique portée par Amy Adams. Depuis la semaine dernière, une troisième fiction -The Politician de Ryan Murphy sur Netflix- décrit un cas très similaire à celui de The Act. Trois fictions sur le même sujet en quelques mois, on ne peut plus parler de coïncidence… The Act et The Politician dépeignent deux personnages particulièrement proches tant physiquement que psychologiquement. Gypsy (The Act) et Infinity (The Politician) sont toutes les deux chauves, rasées quotidiennement par leur mère (ou leur grand-mère). Elles jouent le rôle de la petite fille sans défense pour répondre aux attentes de leur mère/grand-mère. Difficile de comprendre pourquoi ce trouble psychopathologique vit un tel « instant de gloire » télévisuel en ce moment.
france.tv Parla rédaction d'Allodocteurs.fr, avec AFPRédigé le
Après le décès d’une patiente de 29 ans dans un centre psychiatrique à Nieuil-l’Espoir, une enquête pour homicide volontaire est ouverte. Cette femme serait morte par "asphyxie mécanique provoquée par autrui".
Centre psychiatrique Henri-Laborit à Nieuil-l'Espoir (Vienne). Crédits Photo : Capture écran Google Maps - Street ViewQue s’est-il passé au centre psychiatrique de Nieuil-l’Espoir dans la Vienne ? Une enquête pour homicide volontaire a été ouverte après qu'une patiente a été tuée par étouffement, a indiqué le procureur de Poitiers le 7 octobre à l'AFP.Lire la suite ...
Des chercheurs affirment que des interventions basées sur l'utilisation de jeux vidéo se sont avérées efficaces pour faciliter les interactions sociales chez les enfants atteints de troubles du spectre autistique (TSA). Ainsi, leur jeu « Pico's Adventure » a permis une amélioration du langage corporel de plusieurs jeunes enfants.
Alors que de plus en plus de jeux vidéo sont créés pour faire office d'outils de rééducation pour les personnes âgées, un chercheur de l’université Pompeu Fabra de Barcelone a souhaité en élaborer un pour les enfants atteints de troubles du spectre de l’autisme (TSA). Baptisé « Pico’s Adventure », ce jeu a pour but de faciliter leurs interactions et aptitudes sociales au moyen d’une série d’expériences collaboratives. Comme l'explique l'étude publiée dans ‘Research in Autism Spectrum Disorders’, ce dernier a été testé auprès de 15 enfants âgés de 4 à 6 ans ayant reçu un diagnostic de TSA. Ces participants ont eu droit à quatre séances au cours desquelles ils ont joué à ‘Pico's Adventure’ et à des jeux plus traditionnels.
La question ne cesse d'agiter les débats autour de l'extension de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes : les enfants élevés dans des familles homoparentales sont-ils aussi heureux et épanouis que les autres ? C'est une crainte brandie surtout par les opposants. Alors que l'article premier du projet de loi de bioéthique a été adopté à l'Assemblée nationale, vendredi 27 septembre, des députés dénoncent les risques d'une "PMA sans père", expression empruntée à La Manif pour tous.
[...] Quelle est l'étendue du corpus scientifique sur l'homoparentalité ?
L'homoparentalité est étudiée depuis une cinquantaine d'années. Au total, on recense quelque 700 études scientifiques sur le sujet, dont une petite partie consacrée au développement des enfants. Les toutes premières ont été lancées dans les années 1970, aux Etats-Unis, à la demande de magistrats et travailleurs sociaux, qui devaient décider s'ils pouvaient confier la garde d'un enfant à un parent homosexuel, notamment à la suite d'un divorce.
[...] Que disent ces études ?
Globalement, aucune ne démontre quoi que ce soit d'atypique chez les enfants élevés par des parents homosexuels. "Les recherches réalisées aux Etats-Unis et en Europe du Nord tendent à montrer qu'il n'y a pas d'impact majeur de l'homoparentalité sur le bien-être et le devenir psychologique des enfants", écrivent Olivier Vecho et Benoît Schneider. "On observe, ici et là, quelques différences, tantôt à l'avantage, tantôt au détriment des enfants. Mais au final, rien jusqu'ici ne permet de conclure à une plus grande vulnérabilité de ces enfants", nuance Olivier Vecho, dans le journal suisse Le Temps. Les enfants "ne se portent ni mieux, ni moins bien", confirme Martine Gross à franceinfo.
« Auriez-vous fait les mêmes choix que moi, lorsqu’elle décida de mettre fin à ses jours ? » La question, crue, ouvre la bande-annonce de Lie in My Heart, un jeu vidéo narratif publié sur Steam vendredi 4 octobre. Celui-ci aborde frontalement les questions de la dépression, du suicide, de la culpabilité de l’entourage et de l’accompagnement d’un enfant orphelin de sa mère.
L’histoire, très lourde, est basée sur l’expérience personnelle de Sébastien Genvo, maître de conférences à Metz et game designer indépendant. En septembre 2017, Marie, son ex-épouse, met fin à ses jours. « Elle souffrait de bipolarité, mais ce n’était pas la seule raison », écarte-t-il, sans rentrer dans les détails.
Après un an de deuil, il développe le projet de traiter de cet épisode en jeu vidéo. Celui-ci se présente comme un mémorial interactif, mais pas seulement : « L’idée, c’était de parler de résilience. Je voulais aborder par le quotidien l’intime, ce qui se passe après. »
Susciter l’empathie et la tristesse
A l’image de ses visuels, qui s’appuient sur des photographies personnelles retravaillées à l’ordinateur, il assume le choix d’un récit autobiographique. « Cela nécessite de la distanciation, et beaucoup de gens me disent que je l’ai fait de manière cathartique, thérapeutique. Pas du tout. Cela a été douloureux, mais j’étais déjà sorti de la partie la plus dure. »
Il évoque une démarche essentiellement artistique. « Je veux permettre d’éprouver de l’empathie, de la tristesse, des émotions très peu développées en jeu vidéo d’habitude, précise-t-il. Toute la difficulté était d’établir jusqu’où je pouvais aller tout en respectant l’acte de témoignage. »
A travers ce projet d’une gravité rare, il entend toucher les joueurs au plus profond.
« Je pars du principe que le rôle de l’art est de nous en apprendre sur nous-mêmes, autrui et notre environnement. J’ai pris mon expérience individuelle comme matériau pour inciter les joueurs à réfléchir à ces problématiques. »
Un jeu sur les dilemmes
Au cœur de ce très court mais poignant récit interactif, aux allures parfois de lettre d’amour, ou au moins d’amitié, la question du choix du suicide. « La bipolarité, ce n’est pas comme un cancer. C’est une maladie aussi, mais il y a une part de volonté. Jusqu’où peut-on expliquer qu’un acte est volontaire ? C’est une question qu’un enfant se pose », relate-t-il, tout en laissant au joueur le choix de la manière, forcément difficile, de raconter à un enfant de 5 ans que sa mère ne reviendra pas.
Entre thriller contemporain et conférence médicale, Gérard Watkins et ses comédien·ne·s, en mêlant écriture de plateau et faits scientifiques, composent une réjouissante plongée dans l’histoire de la psychiatrie et de la domination masculine. Entre thriller contemporain et conférence médicale, Gérard Watkins et ses comédien·ne·s, en mêlant écriture de plateau et faits scientifiques, composent une réjouissante plongée dans l’histoire de la psychiatrie et de la domination masculine.
En calant ses fesses dans un fauteuil face à un écran, « Homo sapiens » se ratatine. Les problèmes de dos sont le mal du siècle. Des cabinets d’ostéopathie au tapis roulant en entreprise, la résistance s’organise pour que les corps se redressent.
Propagateur du Macintosh et du smartphone, Steve Jobs a peut-être révolutionné l’homme moderne mais il a aussi précipité sa chute : après s’être progressivement redressé, Homo sapiens retrouve aujourd’hui la posture des anciens humanoïdes, en calant ses fesses dans un fauteuil et en plongeant son nez vers ses écrans. Enlevez le mobilier, vous apercevrez un homme quasiment à quatre pattes. « On observe une régression anthropologique, c’est sûr, mais aussi ontologique de la condition humaine », formule l’anthropologue et philosophe David Le Breton, spécialiste des représentations du corps humain.
Souffrant d’addiction scopique, nous voilà donc pliés à notre destin numérique, forcés de réclamer à notre moitié un massage pour soulager nos maux de dos. « Et ça va de mal en pis ! Les jeunes générations ont beau grandir de plus en plus [en un siècle, + 8 cm pour les femmes et + 11 cm pour les hommes, selon la campagne nationale de mensuration, en 2006], on les installe toujours aux tables de leurs aînés dans les écoles et les amphithéâtres. Seuls les Anglo-Saxons, plus grands depuis longtemps, adaptent leur matériel aux juniors pour leur éviter de se recroqueviller », signale Jacques-Alain Lachant, ostéopathe, auteur de La Marche qui soigne (Payot, 2015) et de La Légèreté qui soigne (Payot, 250 p., 18 €) à paraître le 6 novembre.
Plus de 150 psys et intellectuels répondent aux 80 psychanalystes qui, la semaine passée dans une tribune, s’inquiétaient de l’emprise croissante des revendications identitaires et communautaristes. C’est le rôle même de la discipline, répliquent-ils, de travailler à connaître la diversité du corps social en intégrant de nouvelles perspectives critiques. Afin de déconstruire et de déjouer les assignations identitaires.
Jean-Claude et Colette, atteinte de sclérose en plaques, dans leur commune de Cercié (Rhône), le 1er octobre. Photo Bruno Amsellem pour Libération
A l’occasion de la journée des aidants, dimanche, «Libé» s’est rendu à Tassin-la-Demi-Lune, près de Lyon, où a été créé un lieu pour soulager un temps les proches accompagnant une personne dépendante. A l’instar de Jean-Claude Gondin, dont l’épouse est atteinte de sclérose en plaques depuis huit ans.
Le geste, assuré, reste doux. Jean-Claude soulève Colette pour l’installer dans son fauteuil. «Tu m’attrapes par le cou, voilà. N’en profite pas, hein !» plaisante l’homme en guidant son épouse. Mariés il y a trente-huit ans, les Gondin ont trois enfants et quatre petits-enfants. Depuis huit ans, leur vie de couple doit composer avec une intruse : la maladie. Colette est atteinte de sclérose en plaques, une dégénérescence du système nerveux. Elle s’est d’abord signalée par des chutes inexpliquées quand Colette approchait la soixantaine. En 2011, elle a été admise à l’hôpital pour une batterie d’examens. Durant son séjour, la sclérose a fait une poussée.
A l'occasion de la journée mondiale de la santé mentale qui se tient ce jeudi 10 octobre, la fondation FondaMental lance, en partenariat avec la Fnapsy, une campagne de sensibilisation visant à améliorer le dépistage et la prise en charge de la dépression.
"La dépression est une maladie, et non le reflet d'une faiblesse de caractère. Elle reste, aujourd'hui encore, insuffisamment comprise et mal diagnostiquée", explique la nouvelle campagne de la fondation FondaMental lancée en partenariat avec la Fédération Nationale des Associations d'Usagers en Psychiatrie (Fnapsy) et révélée à quelques jours de la journée mondiale de la santé mentale.
Intitulée "Le petit passage à vide", la campagne s'illustre par un spot vidéo d'une minute au ton décalé, dans lequel plusieurs interventions médicales sont mises en scène. Leur point commun ? Le médecin dédramatise systématiquement les symptômes du patient.