Me Elisabeth Sainte Marie Pricot est mandatée par quatre riverains du futur hôpital de jour en psychiatrie.
"Épuisée", c'est ce terme que Christine Renon utilise pour traduire son état d'esprit dans sa lettre. Tous les directeurs d'établissements scolaires de Pantin ont reçu cette lettre, seulement vingt-quatre heures après l'annonce du décès de son auteur. C'est un témoignage, un aveu que fait la directrice de l'école dans son courrier, elle y raconte le manque de moyens et les difficultés des conditions de travail. Seulement trois semaines après la rentrée, Christine, directrice de 58 ans est arrivée à un point de non retour, elle qui avait pourtant toujours travaillé avec passion et conviction dans ce quartier "sensible" de Pantin.
Il y a toujours des petits soucis à régler, ceux qui occupent tout notre temps de travail, bien au-delà du temps rémunéré. [...] Les directeurs sont particulièrement exposés et on leur demande de plus en plus, sans jamais les protéger.