Les infirmiers du public ont observé, ce mercredi 11 septembre, une grève nationale de 24h accompagnée de sit-in régionaux et locaux dans 7 régions du Maroc (Tanger, Fès- Meknès, Casablanca-Settat, Rabat-Salé, Laâyoune, Beni Mellale, Souss-massa).
Il est possible de réduire de moitié l’exposition au méthylphénidate durant l’année scolaire pour les enfants souffrant de trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Éviter le recours aux médicaments ou, à défaut, en réduire largement les posologies, est possible dès lors que des consultations comportementales sont proposées en premier lieu, afin d’adapter l’accompagnement durant ou hors temps scolaire. Ce résultat obtenu à comportement égal en fin de suivi et pour un coût de prise en charge similaire écarte un peu plus le recours anticipé aux médicaments.
Le Conseil d'Etat censurera-t-il le décret du 23 mai 2018 qui instaure un casier psychiatrique informatisé et croise ce casier avec le fichier des personnes fichées S ?
À Paris, la consultation d’information, de conseils et d’orientation « grossesse et psychiatrie » du GHU Paris accueille de futures mères qui souffrent de troubles psychiques. L’initiative permet aux femmes, ainsi qu’à leur entourage, d’être rassurées et mieux accompagnées jusqu’après la naissance de l’enfant.
Une médecin est accusée d’avoir donné la mort, en 2016, à une patiente atteinte de la maladie d’Alzheimer, sans s’être suffisamment assurée de son consentement.
Le Monde avec AFPPublié 11 septembre 2019
Il s’agit d’une affaire inédite dans le premier pays à avoir légalisé l’euthanasie. Un tribunal néerlandais doit rendre, mercredi 11 septembre, son verdict dans le procès d’une médecin accusée d’avoir donné la mort, en 2016, à une patiente atteinte de la maladie d’Alzheimer, sans s’être suffisamment assurée de son consentement. Agée de 74 ans, la malade avait initialement exprimé son désir d’être aidée à mettre fin à ses jours. Mais elle aurait par la suite montré des signes mitigés quant à son envie de mourir.
Le vieillissement de la population est un enjeu de santé publique de taille, c'est un fait. Face à cela, on voit apparaître de nouveaux services et innovations destinées aux personnes âgées qui, déjà aujourd'hui, représentent une part importante de la population générale. Cependant on peut se demander si toutes ces avancées sont louables et favorisent le "bien veillir" ou si elles sont juste le moyen de tirer profit de la situation ? Alexis Bataille, jeune infirmier en devenir, a entamé cette réflexion et nous la fait partager, nous l'en remercions.
Selon l'OMS, à l'horizon 2050, le pourcentage de personnes âgées atteindra environ 22 % de la population mondiale. A terme, cela représentera environ 395 millions d'individus ayant des besoins spécifiques en terme de soins, d'accessibilité, de désirs et de loisirs. En France, à l'aube de 2035, un français sur trois sera âgé de plus 60 ans et le nombre de seniors connaîtra une hausse de 80 % (Chiffre DARES).
Poursuivant une logique, face à cet enjeu de santé publique, une dynamique de marché se met en place. L'économie des seniors, appelée aussi "silver économie" depuis le début des années 2000, se développe ainsi de façon grandissante. Innovation à destination du troisième et du quatrième âge, investissement engendrant des emplois, apparition de nouveaux services... De nombreuses avancées positives émergent pour valoriser cette période de la vie jusqu'alors délaissée par la société. Cependant, des investisseurs chevronnés, tels que les promoteurs immobiliers, les assureurs, les organismes de prestations à domicile, ont flairé un tout autre enjeu économique : les cheveux argentés, c'est un business en or ! A l'époque actuelle où le monde du soin s'industrialise, la silver économie est-elle un cercle vertueux du bien vieillir ou est-ce un autre modèle économique profitant seulement de la gérontocroissance pour avoir le beurre et l'argent du beurre ? C'est, sans nul doute, une réflexion qui vaut son pesant d'or !
La silver économie est-elle un cercle vertueux du bien vieillir ou est-ce un autre modèle économique profitant seulement de la gérontocroissance pour avoir le beurre et l'argent du beurre ?
L'artiste Tom Yendell, près de sa statue "Paralympic Bus" à Londres le 17 octobre 2014
AFP - LEON NEAL
Les artistes nés sans bras qui peignent avec leurs pieds ont des zones de leur cerveau consacrées à chacun de leurs orteils, ce qu'on ne retrouve pas chez les personnes ayant des bras, ont rapporté mardi des chercheurs au Royaume-Uni.
Les auteurs de l'étude, de l'Institut des neurosciences cognitives à l'University College de Londres, ont travaillé avec les artistes Tom Yendell et Peter Longstaff, deux des trois grands artistes utilisant leurs pieds dans le pays.
Déjà le 10 septembre et Mélissa presque 13 ans n'a pas encore fait sa rentrée scolaire. Handicapée mentale, cette jeune fille aurait besoin d'intégrer un établissement spécialisé. Mais par manque de place elle est pour l'instant déscolarisée.
Mélissa, presque 13 ans, n'a pas fait de rentrée scolaire cette année. Handicapée, elle ne peut pas parler, déglutir et ne sait pas lire.
Une malformation cérébrale touche la zone de la langue : elle souffre donc un retard mental.
Pour s'épanouir, se construire et continuerd'apprendre, Mélissa aurait besoin de fréquenter un établissement spécialisé.
Pas de place disponible
L'institut médico-éducatif (IME) Pierre Delmas de Mérignac est le centre spécialisé qui correspond au handicap de la jeune fille.
Rébecca, sa sœur, est désespérée : "On a fait une demande, mais cette année aucun enfant ne sort de l'établissement donc pas de nouvelle place. "
Pourtant, en mars dernier, Mélissa avait fait deux journées d'intégration dans cet IME de Mérignac. "Tout s'était super bien passé", raconte la sœur de l'intéressée.
S’il fallait redonner à la psychiatrie son statut scientifique, remis en cause et malmené par les années soixante, il fallait faire du DSM IV (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) un outil diagnostic et statistique épuré de toute théorie. Mais comme la contestation de la psychiatrie est l’œuvre d’une époque et de la culture qu’elle a produit, les années 60, il fallait aussi démystifier l’époque elle-même. Comme les années 60, c’est aussi la lutte pour la liberté sexuelle, la libération des femmes, la légalisation de l’avortement et de l’homosexualité, il fallait bien détruire tout cela. Le DSM ne suffirait pas. Il fallait induire un changement de mentalité : une contre-révolution allait se mettre en place dans les années 1980.Dans le New York Times Magazine (Courrier International, janvier/février 99), Andrew Sullivan nous montre que les croyances et les pratiques des années 60 sont la cible d’une « contre-révolution menée par la droite chrétienne américaine au nom du conservatisme et du puritanisme moral ». Andrew Sullivan fait une étude approfondie de cette contre-révolution qui traque l’infidélité, l’avortement et l’homosexualité qui menacent la cohésion familiale. L’affaire Monica Lewinsky fut une occasion rêvée de partir en guerre contre Bill Clinton, considéré comme un enfant des années 60.
Infirmier(ère) en pratique avancée (IPA) en psychiatrie et santé mentale : de quoi parle-t-on ?
Jérôme Morisset, infirmier EPSM Georges-Mazurelle, étudiant au diplôme d’état d’infirmier en pratique avancée, Université de Nantes, membre du comité de pilotage du Gic Répasi.
C’est une activité qui se développe de plus en plus dans les établissements de soins et autres maisons de retraite. La médiation animale était à l’honneur hier sur le site de Châtelard du Centre hospitalier de Montluçon.
Par Kim Hullot-Guiot— Au foyer Bellevue de Châlons-en-Champagne, le 5 février 2017. Photo Cyril Zannettacci pour Libération
Médecins sans frontières et Human Rights Watch publient chacun un rapport sur le traitement des mineurs non accompagnés en France. Et s'inquiètent que le système échoue à tous les prendre en charge.
Enseignant à Epinay, Radouane Abbassi est aussi connu sous le nom de Great Teacher Issaba. Il allie rap et maths dans de courtes vidéos diffusées sur sa chaîne YouTube.
Epinay-sur-Seine, le 4 septembre 2019. Enseignant au collège Jean-Vigo, Radouane Abbassi est aussi connu sous le nom de rappeur, Great Teacher Issaba. Ses petites leçons en musique cartonnent auprès des collégiens.LP/Anthony Lieures
« Si aujourd'hui, je prends le micro; C'est pas pour qu'on fasse de moi une icône; Non laisse moi tranquille; J'suis qu'un prof de maths, et il est temps de parler de polygones… » C'est avec ce texte, rappé sur une musique de PNL, que Radouane Abbassi, prof de maths au collège Jean-Vigo à Epinay-sur-Seine, a célébré sa double rentrée cette semaine.
Sur les routes françaises, les ralentisseurs sont surnommés « gendarmes couchés » signifiant que la peur de l’accident n’est pas le seul motif de décélération. Au Pérou, on parle de « casse moyeux » (rompe moyes), craignant surtout les conséquences financières d’une vitesse excessive. Les allemands, laissant les métaphores aux poètes, parlent de « seuil de freinage » (brems schwelle). Le même pragmatisme anglo-saxon se retrouve chez les anglais, mais de façon inversée, sous le terme de « bosses de vitesse » (speed-bump).
Les mots en disent long sur l’identité culturelle. La globalisation des objets ne suffit pas à harmoniser les cultures. Si un aménagement aussi impersonnel qu’un ralentisseur prête à tant de perceptions, nous pouvons imaginer la mosaïque culturelle du domaine de la santé.
Le mot maladie lui-même étant imprécis, nos voisins anglais ont tenté de mieux circonscrire ce concept en utilisant trois mots : illness pour la maladie vécue par le malade, disease pour celle qui est décrite par la médecine et sickness quand elle est perçue par la société.
L’histoire et la géographie déterminent fortement les « pathocénoses » selon le terme inventé par Grmek. L’épilepsie ou mal sacré a été un moyen de converser avec les dieux, avant de devenir une maladie psychiatrique puis un simple symptôme neuronal. La ménopause au Japon n’a pas de vécu morbide alors que tant de pays l’ont considérée comme un fléau à traiter impérativement.
FAKE OFF - Sur Twitter, un internaute a expliqué que l’opération de changement de sexe est « gratuite » alors que les soins des dents sont « payants ». Si l’opération est bien prise en charge en France, son accès y est compliqué, soulignent des associations
Toutes les personnes trans ne font pas le choix de se faire opérer. Pour celles qui le font, une minorité selon une enquête de 2011, l’accès à la chirurgie génitale est-il gratuit, comme l’avance un internaute, dans un tweet massivement repris ?