Dès la rentrée 2019, un cursus inédit intégrera l’Université de Lausanne (UNIL) sous la houlette des Facultés de médecine et de théologie : Santé, médecine et spiritualité. Il a pour but de sensibiliser le personnel soignant et accompagnant à la question spirituelle. Cette innovation répond davantage à une demande du public qu’au corps médical lui-même.
Des scientifiques suédois ont découvert chez la souris un nouvel organe, crucial dans la perception de la douleur, rapporte « Le Parisien ».
La découverte reste encore à établir, mais les scientifiques suédois sont confiants. En août dernier, comme le rapporte Le Parisien, des chercheurs de l'institut Karolinska ont annoncé avoir découvert chez la souris l'existence d'un organe jusqu'alors inconnu, qui pourrait également être présent chez l'homme. Celui-ci n'a pas la forme concrète que l'on pourrait imaginer en parlant d'organe : il consiste en un vaste réseau de cellules situées sous la peau. « Les cellules qui composent cet organe ressemblent un peu à une pieuvre avec de longs tentacules qui s'étendent dans les nerfs aux alentours », explique l'un des scientifiques à l'origine de l'étude.
La fiabilité des informations de Google Maps, laisse parfois à désirer. C’est ce que démontre une nouvelle étude.
[...] Le problème de Google Maps sur le sujet n’est pas récent. En 2018, des études de médias américains dévoilaient déjà que le site de cartographie avait un petit problème de compréhension. Quand des utilisateurs cherchaient des données sur des centres d’avortement, ils étaient au final envoyés vers des organisations opposées au procédé. Depuis, l’algorithme s’est amélioré, mais il est encore loin d’être efficace à 100%.
Le philosophe Friedrich Nietzsche est célèbre pour ses aphorismes et ses courtes phrases percutantes. Aujourd'hui utilisées à tort et à travers comme slogans, mantras personnels, éléments de langage, que signifient-elles vraiment ?
Ce n'est pas l'hésitation, l'incertitude, l'indécision, qui conduit à la folie, c'est de trop savoir, ou de trop croire qu'on sait, d'être sûr de savoir au point de ne plus douter du tout...
Bref, comme le dit Nietzsche, ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou.
Le philosophe appelle-t-il alors à renoncer à la recherche de toute certitude ? Dans quelle mesure dessine-t-il plutôt les voies d'une nouvelle recherche philosophique ?
L'invité du jour :
Dorian Astor, philosophe et germaniste, spécialiste de Nietzsche
L'homosexualité n'est pas un virus, ni une maladie mentale, ni une malédiction. Pourtant, des milliers de personnes participent chaque année à des stages, ou camps de "conversion sexuelle". Un projet de loi vise à les interdire.
SANTÉ - Il est fort probable que vous vous soyez parlé à vous-même au cours de votre vie d’adulte, que ce soit intérieurement ou même à voix haute. Il s’agit d’une pratique courante chez certaines personnes, qui y trouvent même des avantages. On peut néanmoins se demander s’il est normal de se comporter ainsi. Est-ce utile dans certains cas? Faut-il, au contraire, s’en empêcher?
Parler tout seul est-il un signe de maladie mentale?
Dans un message adressé au HuffPost canadien, le Dr Laura F. Dabney, psychothérapeute exerçant à Virginia Beach (Virginie), fait savoir qu’il est “tout à fait normal de se parler à soi-même”. Il ne s’agit pas nécessairement d’une habitude vouée à disparaître en grandissant ou d’un signe de maladie mentale mais d’une pratique bien plus courante qu’on ne pourrait le penser.
“En réalité, nous le faisons tous”, estime Vironika Tugaleva, auteure de The Art of Talking to Yourself (“L’art de l’autoconversation”). Cela peut sembler un peu bizarre si on le fait devant d’autres personnes mais, selon elle, nous entretenons tous des conversations mentales complexes et multiples, ce qui nous aide à donner du sens aux choses du quotidien et à les interpréter.
Sur les 23 381 personnes handicapées recensées dans la wilaya de Boumerdès plus de la moitié (55%) souffrent de maladies mentales à des degrés différents. C’est ce qui ressort du rapport présenté par la commission sociale lors de la dernière session de l’assemblée populaire de wilaya.
Jennifer est maman de sept enfants. Deux d’entre eux, Jason (19 ans) et Matthéo (16 ans), sont atteints de schizophrénie. Elle nous raconte comment le trouble a été diagnostiqué, et comment cela a impacté la vie de ses fils, et la sienne.
Réalisé par Nathan Hofstetter, "Loulou" montre le quotidien de ce cinéaste romand atteint de schizophrénie paranoïde. Le film sort mercredi sur les écrans romands.
"Loulou", le film qui montre la schizophrénie
Diplômé de l'Ecole cantonale d'art de Lausanne (ECAL) et primé à Locarno en 2012 pour son court métrage "Radio-actif" qui évoquait déjà sa maladie, Nathan Hofstetter a décidé de parler de ses troubles schizophréniques et de mettre en scène ses proches et ses amis. Dans le but d'offrir aux patients atteints de schizophrénie ou de troubles bipolaires une visibilité sur grand écran.
Je suis victime d’épuisement professionnel et de Trouble de stress post-traumatique (TSPT)… J’ai pleuré toute la matinée à cause d’une douleur si profondément enfoncée et enfermée en moi. J’ai vu mon dernier patient mourir il y a trois jours et j’ai laissé dans son sillage une famille brisée qui a vraiment plongé dans la misère et la souffrance» — «Mon histoire de surmenage» (allnurses.com).
Ces mots ont été écrits par une infirmière de l’unité des soins intensifs cardiovasculaires (IA de l’USIIC) qui avait six ans d’expérience à l’époque et qui avait démissionné «à cause des expériences, de la mort et de la souffrance en particulier» endurées au travail. L’histoire de cette infirmière n’est pas unique.
Le généticien et oncologue Pascal Pujol décrit les multiples apports de la génétique pour la santé et prend position pour une adoption plus rapide de certaines innovations.
« Le livre ». Le projet de loi de bioéthique, présenté fin juillet par la ministre de la santé, Agnès Buzyn, doit être discuté fin septembre à l’Assemblée nationale. Si l’extension de l’assistance médicale à la procréation (AMP) à toutes les femmes constitue l’une des mesures phares de ce texte, il aborde aussi quelques-unes des questions posées par les progrès de la génétique.
Ayant vu les expositions d’Henry Darger à la Maison Rouge, au MAMVP, à Lausanne, et à Villeneuve d’Ascq (sans compter des expositions collectives), j’ai déjà quelques catalogues dans ma bibliothèque, et je me suis donc demandé, en recevant le livre en anglais édité par Klaus Biesenbach, Henry Darger, chez Prestel (2019, révision du livre de 2009, 320 pages), ce qu’il pourrait bien apporter de nouveau. Or, au fil des pages, j’ai réalisé que c’était le premier livre (que je lisais) qui, au lieu de placer Darger exclusivement dans le champ de l’art brut et de s’interroger sur sa psychologie, le regardait comme un artiste à part entière, étudiant sa pratique et sa technique, décodant ses stratégies artistiques, analysant ses antécédents et les influences reçues, et s’efforçant de recenser partiellement sa filiation.
La ministre de la santé dévoile de nouvelles mesures, parmi lesquelles la mise en place d’un « service d’accès aux soins » 24 h/24, pour tenter de résoudre la crise dans les services d’urgences hospitalières.
Le Monde avec AFP et ReutersPublié le 9 septembre 2019
Six mois après le début de la grève inédite dans les urgences hospitalières, la ministre de la santé et des solidarités, Agnès Buzyn, a dévoilé, lundi 9 septembre, un « pacte de refondation » comprenant douze mesures pour tenter de résoudre la crise. La ministre a annoncé avoir décidé de consacrer plus de 750 millions d’euros, jusqu’en 2022, pour mettre en place les « transformations » dont le secteur a besoin.
Cette somme, qui ne s’ajoutera pas au budget déjà prévu pour les dépenses de santé mais sera puisée dans des crédits existants, servira à financer diverses mesures visant à désengorger les urgences en s’appuyant davantage sur la médecine de ville et en accélérant les prises en charge.
Après l’agression de passants à Villeurbanne par un réfugié afghan déséquilibré, deux chercheuses rappellent, dans une tribune au « Monde », que le risque de troubles psychiatriques est deux à trois fois plus élevé chez les migrants que dans le reste de la population.
Publié le 9 septembre 2019
Tribune. Le 31 août, survenait à Villeurbanne (Rhône) une tragique agression de passants par un jeune homme originaire d’Afghanistan, protégé par la France au titre de l’asile, au cours de ce qui apparaît comme une bouffée délirante. Comme à chaque évènement similaire, le débat sur la dangerosité des personnes atteintes de troubles psychiatriques et les moyens de prévenir des drames de ce genre a été relancé. Mais cette fois, du fait de la nationalité et du parcours du suspect, s’y ajoute une controverse sur le risque de troubles psychiques chez les personnes migrantes.
Quel est l’état des connaissances sur les migrations et la santé mentale ? Les recherches menées dans différents pays indiquent sans équivoque que, par rapport aux « natifs » (c’est-à-dire non-migrants), les personnes migrantes ou appartenant à un groupe ethnique minoritaire (par exemple, les Britanniques originaires des Antilles) ont un surrisque de troubles psychiatriques, notamment de psychose, comme le démontre une étude conduite dans six pays d’Europe.