Bon sang ne saurait mentir ! Si le Dr Jean-Louis Boujenah a décidé très tôt d’être médecin, et ne regrette rien, il n’aura pas échappé totalement au virus familial du 7ème art, mettant pendant plusieurs années le cinéma au service de la prévention. ,
Né au tournant des années cinquante en Tunisie, d’un père médecin et communiste, il est sensibilisé dès son enfance aux souffrances des plus fragiles et voit dans la médecine un bon moyen d’agir. Lors de son arrivée en France à l’adolescence, la découverte d’Albert Schweitzer « partant au bout du monde pour soigner les plus démunis » achève de le convaincre. Malgré un bac "philo", il rejoint donc le moment venu les bancs de la faculté de médecine des Saint-Père à Paris.