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lundi 8 juillet 2019

Le point de vue d'Eliane Viennot Féminisation des noms de métiers : l'Académie enfin d'acccord, mais toujours pas au point

04.07.2019




  • Eliane Viennot

    Féminisation des noms de métiers : l'Académie enfin d'acccord, mais toujours pas au point

Crédit Photo : DR
Pour cette militante féministe, les récentes avancées de l'Académie française sur la féminisation des noms de métiers de grades ou de fonctions ont goût de trop peu. À rebours du rapport prudent des Immortels, cette universitaire stéphanoise milite pour médecine (à côté de médecin), doctoresse ou maîtresse de conférence.

Quand l’art efface le handicap

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par Sophie Delhalle  07.07.2019

BELGIQUE

Le musée des arts anciens de Namur (TreM.a) en Belgique propose jusqu’au 8 septembre une exposition d’art brut, intitulée “Avé Luïa”. Anne-Françoise Rouche, directrice du foyer d’où sont issus les artistes, atteste du potentiel et de la liberté créatrice des artistes handicapés.

Les personnes handicapées ont des compétences et surtout des choses à dire et à montrer | © Sophie Delhalle
INTERNATIONAL
Les personnes handicapées ont des compétences et surtout des choses à dire et à montrer | © Sophie Delhalle

Ces génies anonymes de l’art brut exposés au musée Cécile-Sabourdy à Vicq-sur-Breuilh

Le Populaire du Centre

Publié le 07/07/2019

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Avec « Les rivières souterraines, 30 ans d’art brut », c’est une exposition singulière que propose le Musée & Jardins Cécile-Sabourdy à Vicq-sur-Breuilh : 150 œuvres de résidents du foyer des Albizias à La Courtine, un lieu de vie pour adultes souffrant de troubles psychiques. 
Leurs noms ne vous diront rien. Ils s’appellent Maxime Goy, Patricia Martin, Béatrice Baubéaul, Christophe Lebloas, Maria-Christina Horsflield ou Marie-Claire Wallin. Ces inconnus sont pourtant d’authentiques petits maîtres de l’art brut. 
Ignorés jusqu’à aujourd’hui, ces artistes qui s’ignorent souffrent de troubles psychiques et mentaux. A ce titre, ils fréquentent régulièrement l’atelier d’art plastiques du foyer des Albizias à La Courtine, en Creuse, géré par la fondation Jacques Chirac. Et les dessins et peintures qu’ils y produisent sont d’une étonnante richesse. Au point que les responsables de la fondation Jacques Chirac et le directeur du foyer Michel Vergne ont souhaité en faire une exposition et partager leurs travaux avec le public.

Désormais abstinent, il raconte sa plongée dans l’alcoolisme

LE 07/07/2019




Il a connu la dépendance à l’alcool pendant près de vingt ans. Aujourd’hui abstinent, Gérard Stepanoff, président départemental des Amis de la Santé, association d’entraide contre les addictions, basée à Saint-Avold, ne cesse de raconter son parcours pour prévenir et amener les malades vers la voie de la guérison.


Éthologie et psychiatrie






  • Suivi d’Essai de psychopathologie éthologique
  • Par Albert DemaretJérôme Englebert et Valérie Follet
  • Éthologie et psychiatrie fut publié pour la première fois en 1979 par Mardaga. Cet ouvrage présentait une pensée originale, voire révolutionnaire, à propos des maladies mentales. Conservant aujourd’hui toute son actualité et son caractère novateur, nous en proposons une nouvelle édition augmentée.

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La maladie mentale en Inde, juste quelques roupies

Publié le 03/07/2019




Alors que l’Inde s’efforce de « parachever l’instauration d’une couverture d’assurance-maladie pour tous ses citoyens », l’Indian Journal of Psychiatry précise que l’une des avancées importantes du Mental Healthcare Act de 2017[1] consiste dans l’inclusion des maladies mentales dans l’ensemble des affections prises en charge par l’assurance-maladie, au même titre que les pathologies somatiques : « Les assureurs sont désormais tenus de prendre des dispositions en vue de l’assurance-maladie pour le traitement de la maladie mentale sur la même base que pour le traitement des troubles physiques. »

Lille: Quand la musicothérapie sort des murs de l’hôpital

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Gilles Durand  Publié le 08/07/19


Une jeune soignante tente de développer la thérapie musicale auprès de jeunes anorexiques et boulimiques.


Andréa Schindler (à gauche), lors d'un atelier de musicothérapie à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul, à Lille.
Andréa Schindler (à gauche), lors d'un atelier de musicothérapie à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul, à Lille. — G. Durand / 20 Minutes

  • Musicothérapeute, Andréa Schindler vient d’obtenir un prix pour développer des ateliers en dehors de l’hôpital.
  • La jeune femme travaille depuis un an aux services des soins palliatifs et psychiatriques de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul, à Lille.
La musicothérapie adoucit la vie. Le Crédit Mutuel du Nord ne s’y est pas trompé en accordant son premier prix et une aide de 30.000 euros à un projet de thérapie musicale sur l’épanouissement et l’insertion. Une manne financière qui doit permettre à Andréa Schindler et l’association L’art à Lille de mener à bien des ateliers hors les murs de l’hôpital lillois Saint-Vincent-de-Paul, où la jeune femme travaille depuis un an.
« J’ai commencé dans le service des soins palliatifs, avant d’intégrer aussi le service psychiatrie auprès de jeunes anorexiques et boulimiques », raconte la jeune lauréate, titulaire d’un master 2 de musicothérapie acquis à la Sorbonne.

Caen. Deux équipes du CHU labellisées centre d’excellence thérapeutique de l’institut de psychiatrie

publié le 7 juillet 2019

Deux équipes du CHU ont été labellisées centre d’excellence thérapeutique de l’institut de psychiatrie.
ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’équipe mobile de soins intensifs et l’équipe de réhabilitation du CHU de Caen-Normandie ont été labellisées. Une belle reconnaissance pour les pratiques innovantes mises en place pour les jeunes adultes débutant un processus psychotique.

L’équipe mobile de soins intensifs et l’équipe de réhabilitation du CHU de Caen-Normandie ont été labellisées centre d’excellence thérapeutique de l’institut de psychiatrie.


Zimbabwe : ces super mamies qui mettent la folie au ban

Logo Paris Match

Par Elsa Dorey et Klervi Le Cozic à Harare, au Zimbabwe   Publié le 07/07/2019

A la polyclinique de Budiriro, au sud-ouest de Harare, un groupe de parole s’est formé entre conseillères et patientes du projet Friendship Benches.
A la polyclinique de Budiriro, au sud-ouest de Harare, un groupe de parole s’est formé entre conseillères et patientes du projet Friendship Benches.
Eugénie Bacco
Pour pallier le manque de personnel qualifié dans les hôpitaux, des grands-mères bénévoles ont été mobilisées pour aider les gens atteints de troubles dépressifs. Initié par l’un des rares psychiatres du pays, Dixon Chibanda, ce concept de Friendship Benches (bancs de l’amitié) s’exporte même aux Etats-Unis.
La première fois, Elizabeth Taruvinga s’est assise par hasard sur le banc installé dans la cour du dispensaire. Le pas lourd, elle venait de récupérer son traitement contre le sida. « J’ai découvert que j’étais contaminée en allant me faire dépister à la clinique. Mon mari est mort il y a dix ans en emportant le secret : il avait des petites amies qui le lui avaient transmis. » Une grand-mère l’attendait et elles ont commencé à parler. Elle aussi habitait le quartier, celui de Glen Norah, une banlieue au sud d’Harare, la capitale du Zimbabwe. Hormis le tissu jaune qui recouvrait sa jupe, rien ne distinguait Esilida Furmira des patients. Elizabeth lui a raconté sa vie douloureuse, les larmes quotidiennes, l’isolement, la stigmatisation, le manque d’argent. L’engrenage de la dépression.

Devons-nous jeter la psychanalyse ?

Hétéroclite le mag
Le site gay et lesbien mais pas que...

Par , publié le 1 juillet 2019

Après avoir abordé la question de la psychanalyse dans quelques chapitres de ses différents travaux, Didier Eribonen fait le sujet central de son nouvel ouvrage : Écrits sur la psychanalyse 

Écrits sur la psychanalyse

Dans ce livrecomposé de plusieurs textes issus des conférences données à propos de la psychanalyseDidier Eribon questionne l’apparente neutralité depuis laquelle certain·es psychanalystes prétendent parler, sous couvert de scientificité, lorsqu’ils ou elles argumentent dans les médias contre la reconnaissance sociale et juridique des couples de même sexe. 
Les travaux du sociologue mettent une nouvelle fois en lumière ce que la féministe étasunienne Eve Kosofsky Sedgwick appelait le « privilège épistémologique de l’hétérosexualité », privilège discursif confondant hétérosexualité et neutralité, poussant scientifiques et intellectuel·les à étudier comme déviants les comportements s’éloignant de leur norme.   
Ces textes constituent alors une mise en garde salutaire face à tout discours qui, sous couvert d’objectivité, de scientificité, ou de neutralité, reconduit simplement une norme sociale de domination. Mais si la méfiance est de rigueur, exige-t-elle pour autant de rejeter l’ensemble de la psychanalyse.

La Fondation Fernet-Branca ouvre « Le champ des possibles »

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Texte et photos : Ghislaine MOUGEL publié le 9 juillet 2019

Une dizaine de patients des centres d’accueil thérapeutique à temps partiel de Saint-Louis et Sierentz ont participé à des ateliers artistiques à la Fondation Fernet-Branca. Une exposition intitulée « Le champ des possibles » a rassemblé leurs travaux.

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L’exposition a révélé les talents des patients.  
Photo DNA/Ghislaine MOUGEL

Tout a commencé il y a deux ans. « Nous étions venus visiter le musée Fernet-Branca avec un groupe de patients », se souvient Christine Schmidlin, infirmière au centre d’accueil thérapeutique de Saint-Louis. Ce jour-là, elle était accompagnée d’Anne-Catherine Neubert, sa collègue du centre de Sierentz.

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