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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 17 juin 2019

Fausse barbe et masturbation : quel rapport ?



LES 400 CULS



Agnès Giard  19 JUIN 2019 

Fausse barbe et masturbation : quel rapport ?

Il est courant d’associer la barbe à la virilité. Pas si simple, répond le chercheur Youri Volokhine citant l’exemple des Egyptiens qui, dans l’antiquité, se nouent des postiches de barbe au menton. Des fausses barbes, mais pourquoi faire ? Et quel rapport avec la masturbation ?
A l’époque des pharaons, les poils au menton c’est sale. Le poil tout court d’ailleurs (1). Dans un ouvrage collectif intitulé Barbes et barbus(récemment publié aux éditions Peter Lang), l’égyptologue Youri Volokhine -Université de Genève- confirme le lien étroit qui unit «le velu, le barbu, le crasseux, le sale» et… le bédouin ou le barbare. Sur les bords du Nil, à quelques exceptions près (2), la politesse veut qu’on ait le visage glabre. Des trousses de rasage accompagnent d’ailleurs certains morts dans leur tombeau. «Howard Carter, qui fit une telle trouvaille d’un nécessaire de toilette à Thèbes ouest, confirma que le tranchant du rasoir était encore bien aiguisé».
Trois types de barbe : la «divine», la «royale» et… la «barbichette»
Mais alors, comment comprendre «cette particularité intrigante» que constituent les fausses barbes de l’Egypte antique ? Dès le troisième millénaire avant Jésus-Christ, des fresques montrent les dieux avec des appendices rigides au menton, attachés par une lanière. Les rois et les élites en portent aussi à l’occasion d’événements importants. Il y trois sortes de barbes postiches.
Celle des dieux ou des rois morts (nommée barbe «divine») est comme une cane au bout recourbé.
Celle des rois vivants (barbe «royale») est un trapézoïde d’au moins 20 centimètres.

Centre hospitalier spécialisé en psychiatrie de l'Yonne : cinq structures bientôt regroupées sur un même site à Sens

L'Yonne Republicaine

Publié le 19/06/2019 


Centre médico-psychologique et hôpital de jour pour adultes, centre d’accueil et de soins pour adolescents : l’équipement en construction rue Sainte-Béate, à Sens, devrait être livré fin 2019.
Des structures regroupées sur un même site, des locaux adaptés et construits de plain-pied pour répondre aux exigences d’accessibilité : rue Sainte-Béate, le centre hospitalier spécialisé en psychiatrie de l’Yonne (CHSY) se dote d’un nouvel équipement. Dont la livraison est attendue d’ici à la fin de l’année.
Face à l’APEIS, l’association de parents et d’amis d’enfants inadaptés du Sénonais, trois bâtiments sont sortis de terre au cours des derniers mois.
Rue Saint-Béate, le chantier a débuté au printemps 2018 : les bâtiments, d’une superficie totale de 1.000 m2, sont sortis de terre. Les murs de clôture ont été réalisés. Il reste encore pour les entreprises locales six mois de travaux d’aménagement intérieur et extérieur.

Directives anticipées : souvent inappropriées

Univadis

Serge Cannasse   6 juin 2019


La rédaction de directives anticipées (DA) est encouragée par les pouvoirs publics, mais les professionnels de santé les proposent difficilement. Quant aux patients des EHPAD, leur point de vue n’est pas connu. C’est pour mieux le connaître que le Centre d’éthique clinique de l’AP-HP a décidé de mener une étude dans quatre établissements : l’unité de soins de longue durée de l’hôpital Rothschild AP-HP, un EHPAD privé à but non lucratif, un EHPAD privé à but lucratif et un EHPAD public. Chacun avait des procédures différentes pour proposer les DA.

Au total, 47 résidents ont été inclus, d’un âge moyen de 86 ans et capables d’échanger dans 75% des cas. Les chercheurs ont assisté à la discussion initiale proposant les DA aux résidents, puis ont rencontré les résidents seuls (19 fois) ou accompagnés de leurs proches (11 fois), ou les proches seuls (11 fois).


Schizophrénie : Plus de 420.000 algériens concernés

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PUBLIE LE : 16-06-2019

Les participants à la journée de formation et de sensibilisation sur la schizophrénie ont souligné le rôle du médecin généraliste et du psychologue dans le dépistage et la prise en charge précoce de cette pathologie qui affecte pas moins de 1% de la population algérienne.

Cette journée, organisée hier à l’hôtel Mercure (Alger), par le laboratoire pharmaceutique «Janssen Algérie», en collaboration avec le ministère de la Santé, a été mise à profit pour débattre la prise en charge de la schizophrénie en Algérie, qui, selon les spécialistes, fait face à «diverses contraintes» en termes du nombre de praticiens et de structures spécialisés.


L'APPRENTISSAGE AUTOMATIQUE TROUVE LES MOTS «SAINS» PRÉDIRE LA PSYCHOSE

Miroir Mag
JUIN 15, 2019

Une méthode d’apprentissage automatique a découvert un indice caché dans
langage prédictif de l’émergence tardive de la psychose – la fréquence
utilisation de mots associés au son. Un article publié par la revue npj schizophrénie a publié les conclusions de scientifiques de l'Université Emory et de l'Université Harvard.

Les chercheurs ont également mis au point une nouvelle méthode d’apprentissage automatique visant à
quantifier avec précision la richesse sémantique des conversations
la langue, un indicateur connu de la psychose.

Leurs résultats montrent que l’analyse automatisée des deux langues
variables – utilisation plus fréquente de mots associés au son et
parlant avec une densité sémantique faible ou vague – peut prédire si
une personne à risque développera plus tard une psychose avec une précision de 93%.

Même les cliniciens formés n’avaient pas remarqué comment les personnes à risque de
la psychose utilise plus de mots associés au son que la moyenne,
bien que la perception auditive anormale soit un symptôme préclinique.

"Essayer d'entendre ces subtilités dans les conversations avec les gens est
c'est comme essayer de voir les germes microscopiques avec les yeux », déclare Neguine
Rezaii, premier auteur du journal. «La technique automatisée que nous avons
développé est un outil très sensible pour détecter ces schémas cachés.
C’est comme un microscope pour détecter les signes avant-coureurs d’une psychose. "

Le pouvoir des profs. Critique de l’éducation négative dans les collèges et lycées français



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GARCIA Alain


Cette question a justifié une enquête sociologique auprès de nombreux acteurs. Des agents, maîtres ouvrier(e)s, assistant(e)s d’éducation (AED), assistant(e)s pédagogiques, assistant(e)s de service social, conseiller(e)s d’orientation-psychologues, conseiller(e)s principaux(ales) d’éducation (CPE), élèves, gestionnaires, infirmier(e)s, parents d’élève, personnels de direction, professeurs, professeurs-documentalistes et secrétaires ont été interrogé-e-s.



Loi de bioéthique : les personnes intersexes se cherchent une place

Par Catherine Mallaval — 
En 2016, le Comité ­contre la torture de l’ONU exhortait déjà la France à «garantir le respect de l’intégrité physique» des intersexes.
En 2016, le Comité ­contre la torture de l’ONU exhortait déjà la France à «garantir le respect de l’intégrité physique» des intersexes. Photo Adrien Selbert. VU

Des personnes nées ni fille ni garçon et à qui on a assigné médicalement un genre demandent l’interdiction de ces «mutilations». Un colloque est organisé ce lundi à l’Assemblée pour convaincre la majorité.

Le gouvernement a modifié à la dernière minute son projet de loi sur la laïcité.

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 17 juin 2019
Tout juste avant son adoption, qualifiée de «moment important» pour le Québec par le premier ministre, le gouvernement Legault a déposé dimanche soir deux amendements au projet de loi sur la laïcité, qui permettront d’appliquer des sanctions aux employés de l’État en position d’autorité qui refusent de retirer leurs signes religieux.


dimanche 16 juin 2019

L’Illinois, terre d’accueil pour l’IVG

Par   Publié le 14 juin 2019

Portés par l’élection de Trump, les antiavortement multiplient les offensives. Cerné par les Etats conservateurs, l’Illinois se dote d’un arsenal législatif visant à sanctuariser l’accès à l’IVG.

Dr. Erin King, the head gynecologist of the Hope Clinic in Granite City, Illinois, poses for a portrait inside the clinic.

Certes, le Mississippi est un très large fleuve. Un épais ruban boueux qu’enjambe une ribambelle de ponts. Des plus anciens aux plus récents, ils relient ici la ville de Saint-Louis (Missouri) à Granite City (Illinois), un peu plus au nord et bien plus modeste. Mais, dans ce coin du Midwest conservateur, le fleuve frontière ne sépare pas seulement deux Etats. « A chaque fois que je franchis le Mississippi pour venir travailler, je passe véritablement d’un monde à un autre », assure sans exagération Erin King.

Blouse bleue de rigueur, la gynécologue-obstétricienne a pris une pause dans son emploi du temps « de dingue ». Ces jours-ci, l’avortement agite les esprits des deux côtés de la frontière et la docteure King est en première ligne. Face aux offensives tous azimuts des militants anti-IVG, jamais l’Illinois n’a autant mérité sa réputation d’« Etat refuge » pour les femmes souhaitant avorter.

A la tête de la Hope Clinic for Women depuis trois ans, un centre spécialisé dans les avortements situé au beau milieu d’une vilaine zone industrielle de Granite City, l’énergique quadragénaire habite toujours dans le Missouri. Chaque jour, son trajet de vingt minutes en voiture la transporte de l’un des Etats américains les plus restrictifs en matière de droits à l’avortement à l’un des plus libéraux.

La Hope Clinic for Women, à Granite City dans l’Illinois, le 7 juin. Environ 4 000 femmes, dont 55 % viennent du Missouri voisin, se font avorter dans cet établissement chaque année.
La Hope Clinic for Women, à Granite City dans l’Illinois, le 7 juin. Environ 4 000 femmes, dont 55 % viennent du Missouri voisin, se font avorter dans cet établissement chaque année. NEETA SATAM POUR "M LE MAGAZINE DU MONDE"

Même sa vie de famille est rythmée par ce fossé grandissant entre deux Amériques. Son mari, « gyn-obs » comme elle, se bat pour maintenir ouverte la dernière clinique pratiquant les IVG dans le Missouri, à Saint-Louis. Et chacun, de part et d’autre du fleuve, peut constater les crispations et les positions irréconciliables des deux camps.

Ce jour-là, à Saint-Louis, devant la clinique du Planning familial menacée de fermeture par les autorités pour des raisons de « sécurité sanitaire », une poignée de jeunes gens opposés à l’interruption volontaire de grossesse agitent une pancarte à l’étrange slogan : « L’avortement est l’ultime exploitation de la femme ». Sur le parking, un homme plus âgé vêtu d’un gilet arc-en-ciel siglé « clinic escort » se tient prêt à accueillir des patientes. Un jeu de rôles désormais classique dans le pays.

«QU’EST-CE QUE LA PATRIE ET LA PATERNITÉ ?» : ENTRETIEN AVEC FRANCESCA MELANDRI

Par Claire Devarrieux   14 juin 2019


Francesca Melandri, le 7 juin à Paris.
Francesca Melandri, le 7 juin à Paris. Photo Samuel Kirszenbaum pour Libération
Un jeune homme quitte l’Ethiopie en 2007. Trois ans plus tard, le voici enfermé dans un Centre d’identification et d’expulsion (CIE), en Italie. «Ce sont nos frontières. Celles que nous avons fait semblant de supprimer», dit un avocat désabusé à la fin du grand roman de Francesca Melandri, Tous, sauf moi.Il s’agit, disons, d’un roman historique. L’auteure - 55 ans, polyglotte, de passage à Paris - ne récuse pas l’expression. Eva dort (Gallimard, 2012) traitait de l’italianisation forcée du Tyrol du Sud germanophone, avec en parallèle la traversée contemporaine de l’Italie du nord au sud. Plus haut que la mer (2015) confrontait des prisonniers politiques (mais pas seulement) et leur famille, à la fin des années 70.
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Le jeune homme de Tous, sauf moi a connu les geôles libyennes. Il en a été libéré lorsque Kadhafi, reçu à Rome par Berlusconi avec baisemain et fastes impériaux, a jugé bon de nettoyer ses cachots. Puis il a traversé la Méditerranée dans les conditions que tout le monde connaît. Le migrant ne possède rien, sauf sa carte d’identité et ce bien immatériel qu’on ne peut lui voler : son adresse mail. Il est noir, il s’appelle Shimeta Ietmgeta Attilaprofeti. Avant d’atterrir au CIE, il se rend à l’adresse qui a été le véritable but de son voyage. Il vient voir Attilio Profeti, son grand-père, dont il sait qu’il réside à Rome. En vérité, c’est dans la vie des enfants d’Attilio Profeti qu’il débarque, chez sa tante et son oncle présumés.

samedi 15 juin 2019

Projection-rencontre : la non-psychiatrie en Suisse. Autour du Collectif de recherche pédagogique et psychanalytique (fondé en 1974)

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Séminaire « INHALab. Association ATHAMAS – Art et antipsychiatrie »


Projection du film Dans l'aventure du non, la parole (1991), 56', réalisé par Catherine Scheuchzer.

En présence de membres de l'association Le chiffre de la parole : Enrica Ferri, François Keller, Adeena Mey, Ingrid Portner, Eveline Sautaux et Fanchette Kunz.
Ce "film-document" est un témoignage de la pratique du lieu de vie et du travail du Collectif de recherche pédagogique et psychanalytique, fondé dans le canton de Vaud en Suisse en 1974. Inspiré par la pratique d’accueil et de soin d’enfants souffrant de psychoses ou de névroses graves développée par Maud Mannoni à l’École expérimentale de Bonneuil-sur-Marne, le Collectif est, quant à lui, pionnier en Suisse dans un abord du malaise non-psychiatrique et non-académique. Toujours actif aujourd’hui, il a été renommé Le chiffre de la parole en 1988. 
Cette séance sera l’occasion de revenir sur le projet historique, ses enjeux théoriques et thérapeutiques, ainsi que d’aborder les activités actuelles de l’association et la situation des alternatives à la psychiatrie en Suisse.


Centre Eugène Millon, Le Nouveau Pôle Hospitalier Psychiatrie De Paris 15




Le centre Eugène Millon a ouvert ses portes au public le temps d’un après-midi le 6 juin dernier. Une occasion pour les riverains, notamment, de découvrir ce nouveau centre hospitalier ambulatoire, le plus grand du GHU Paris psychiatrie & neurosciences. Implanté rue Eugène Millon dans le 15èmearrondissement depuis le début d’année, ce pôle accueille la population en souffrance psychique de tout l’arrondissement.
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Inauguration du Centre Eugène Millon / 
Dr Demaricourt, chef de service responsable 
de la structure
Le 1er janvier dernier, le Groupe Hospitalier Universitaire Paris psychiatrie & neurosciences est né du rapprochement des hôpitaux Maison Blanche, Perray-Vaucluse et Sainte-Anne. La création de cette nouvelle entité s’accompagne d’une réorganisation de l’offre de soins structurée par secteur. Le territoire parisien en comptabilise 29, dont trois pour le 15ème arrondissement, les secteurs 14, 15 et 16. Dans chacun d’entre eux se trouve un centre médico-psychologique (CMP) accueillant les patients domiciliés dans le périmètre ainsi défini.
Les trois CMP du 15ème arrondissement ont déménagé et sont désormais réunis dans le Centre Eugène Millon. Il s’agit d’un regroupement et non d’une fusion de ces centres qui conservent chacun leurs spécificités, leur sectorisation et leurs patients. Ils occupent d’ailleurs chacun un étage qui leur est propre, identifié par une couleur spécifique. Ils ont aussi été renommés. Le CMP de la rue Mathurin Régnier devient le CMP Vaugirard, celui de la rue Tiphaine le CMP Grenelle et celui de la rue Tisserand le CMP Javel.

Sur ce nouveau site de plus de 2 000 m2, quelques 60 professionnels de santé accueillent les 10 500 patients annuels du 15ème arrondissement. Le centre dispose également d’une policlinique de 24 lits et d’une unité spécialisée non sectorisée pour personnes malentendantes. Ce regroupement offre aux patients une complémentarité dans l’offre de soins et les activités. Le pôle permet en effet un continuum de soins (urgences, consultations, hospitalisations post-cure) adossé à un dispositif universitaire et scientifique.

Alzheimer et inégalités sociales

   

par Geneviève Chovrelat-Péchoux , le 13 juin 2019

À propos de : Aude Béliard, Des familles bouleversées par la maladie d’Alzheimer. Variations sociales, Éditions Érès


La maladie d’Alzheimer serait-elle une construction sociale ? C’est ce que montre une enquête qui croise les sociologies de la santé et de la famille en donnant à voir comment cette maladie s’inscrit dans les clivages sociaux, les discriminations de genre et les configurations familiales.