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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 22 mai 2019

Yvelines. La reconstruction de l’institut MGEN à La Verrière touche à sa fin


Publié le 22 Mai 


Les bâtiments du pôle psychiatrie de l’institut MGEN de La Verrière (Yvelines) ont été livrés en avril dernier.

C’est le plus gros projet de la MGEN en France. Après quatre années de travaux, le chantier de reconstruction de l’institut MGEN de La Verrière (Yvelines) touche à sa fin.

Réunir deux sites
Le projet vise à réunir deux établissements sur un même site : l’Institut Marcel-Rivière, établissement de santé mentale fondé en 1959 et le centre gériatrique Denis-Forestier, créé en 1974 et qui comprend un Ehpad(Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), des soins de suite et de réadaptation (SSR), de la médecine et une unité de soins palliatifs.
Ce nouveau projet médical se construit alors autour de quatre pôles : psychiatrie adulte (12-15 ans), psychiatrie adolescente et jeune adulte (17-25 ans), le pôle médecine/SSR et le pôle Ehpad.

Hyperactivité : la Ritaline augmenterait le risque de dépression à l'adolescence

Santé Magazine, le féminin qui fait du bien !
21/05/2019

70 % des enfants souffrant d'hyperactivité reçoivent un traitement à base de méthylphénidate ou Ritaline. Une étude israélienne vient de montrer que ce stimulant du système nerveux central prédit l'utilisation d'antidépresseurs à l'adolescence.


« Les neurosciences complètent la boîte à outils pédagogique des enseignants »

Le laboratoire psychologie du développement et de l’éducation de l’enfant de l’université Paris-Descartes lance en septembre un diplôme universitaire de neuroéducation. Entretien croisé avec Grégoire Borst, directeur de la structure, Arnaud Cachia, professeur de neurosciences, et Marion Petipré, directrice du service AGIR.
Propos recueillis par   Publié le 20 mai 2019
Comment le stress, le sommeil ou l’alimentation influencent-ils les apprentissages scolaires ? Quels sont les processus cognitifs qui sous-tendent la mémorisation d’une notion ou l’acquisition d’une compétence en lecture ? Comment construire des activités pédagogiques en prenant en compte les connaissances scientifiques en neurosciences et en psychologie du développement ?
Ces questions seront abordées à partir du mois de septembre dans le cadre du diplôme universitaire neuroéducation lancé par le laboratoire psychologie du développement et de l’éducation de l’enfant (LaPsyDE) et le dispositif AGIR de l’université Paris-Descartes.

mardi 21 mai 2019

E-cigarettes, BZD, NASH : les facteurs de risque mieux cernés par la cohorte Constances

Linda Sitruk
| 22.05.2019



  • Foule

    E-cigarettes, BZD, NASH : les facteurs de risque mieux cernés par la cohorte Constances

GARO/PHANIE

Depuis 2012, 205 000 personnes vivant en France ont rejoint la cohorte Constances qui a pour objectif de suivre la santé des volontaires sur le long terme afin de mieux comprendre l’influence de facteurs tels que l'alimentation, l'environnement, les conditions de travail, etc. Il s’agit du plus important projet de recherche d’épidémiologie et de santé publique en France. Ce travail est le fruit d’un partenariat entre l’Inserm, la Caisse nationale d’assurance maladie, la Caisse nationale d'assurance vieillesse les universités de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et de Paris Descartes.

Nemours : l’art s’invite à l’hôpital

Sylvain Deleuze|22 mai 2019


Nemours, mercredi après-midi. Des patientes en psychiatrie se reposent devant les reproductions de sculptures du Louvre dans le jardin de l’hôpital. LP/Sylvain Deleuze


Le Musée du Louvre et l’Agence régionale de Santé d’Ile-de-France ont signé une convention. Durant trois ans, des reproductions d’œuvres seront exposées dans les établissements du Centre hospitalier Sud Seine-et-Marne.


[...] « Cela détend », selon une patiente

« Cela nous change les idées, c’est très beau », se réjouit une patiente en psychiatrie, au pied d’une sculpture. « Cela détend », confie une autre. « Les patients de psychiatrie sont tous sortis lors de l’installation des œuvres », rapporte un pharmacien de l’hôpital.


Vincent Lambert : l’arrêt des traitements a commencé, les questions que posent cette décision

Une partie de la famille de cet ancien infirmier, dans un état végétatif depuis 2008, s’oppose toujours à l’arrêt de la nutrition et l’hydratation artificielles.
Par François Béguin  Publié le 20 mai 2019
Rassemblement pour protester contre l’annonce de l’arrêt des soins prodigués à Vincent Lambert, devant le CHU de Reims (Marne), le 19 mai.
Rassemblement pour protester contre l’annonce de l’arrêt des soins prodigués à Vincent Lambert, devant le CHU de Reims (Marne), le 19 mai. FRANCOIS NASCIMBENI / AFP
Jusqu’au bout, ils auront tout tenté. Après avoir imploré le président de la République, la veille, de s’opposer à un « crime d’Etat commis au prix d’un coup de force contre l’Etat de droit », les avocats des parents de Vincent Lambert ont annoncé, dimanche 19 mai, qu’ils s’apprêtaient à déposer trois nouveaux recours pour tenter de stopper l’arrêt des traitements de l’ancien infirmier de 42 ans, qui a débuté lundi 20 mai.
Une « plainte disciplinaire aux fins de radiation » et des « poursuites pénales »devraient également être lancées contre le docteur Vincent Sanchez, chef de l’unité de patients cérébrolésés du CHU de Reims (Marne), qui avait pris, le 9 avril 2018, cette décision d’arrêt des traitements. Vincent Lambert, dont il a la charge, se trouve dans un état végétatif chronique depuis un accident de la route en 2008 et souffre de lésions cérébrales « irréversibles », selon les experts.
La décision d’arrêter ses traitements oppose deux parties de sa famille depuis 2013. Son épouse Rachel, son neveu François et six frères et sœurs du patient ont accepté la décision prise par les médecins de l’hôpital rémois. Pierre et Viviane Lambert, ses parents, proches des catholiques intégristes de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, ainsi qu’un frère et une sœur, s’y opposent. Ils ont participé, dimanche, à un rassemblement d’environ 150 personnes devant le CHU de Reims, réclamant « la vie pour Vincent ».

lundi 20 mai 2019

Musique, gloire et beauté à l'Ehpad : à 73 ans, un résident se donne pour objectif de devenir célèbre

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Léo Tixador    21/05/2019

Monsieur Carpentier, alias Kaapi, n'est pas un résident de maison de retraite comme les autres. A 73 ans, il sort le clip de son morceau "Sauvage" avec l'artiste plasticienne Claire Soubrier et le soutien de son Ehpad à Bordeaux.  

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Henri Carpentier, alias Kaapi, vient de sortir le clip de sa chanson Sauvage, tourné au sein de l'Ehpad Le Petit Trianon à Bordeaux, où il réside. A 73 ans, son objectif affiché est de devenir célèbre ! "Je veux essayer de devenir quelqu'un de connu, assume-t-il sans complexes. Ça fait un moment déjà que je fais des chansons. Une des dernières que j'ai faites, elle est bien, elle accroche bien."


Affaire Vincent Lambert : l’hôpital bunkérisé à Reims

Marc Payet, envoyé spécial à Reims (Marne)|18 mai 2019





L’arrêt des soins de Vincent Lambert est programmé à partir de lundi. Alors qu’une partie de la famille continue de s’y opposer, l’hôpital Sébastopol de Reims redoute des débordements.

« Circulez, vous ne pouvez pas rester là. » Signe de nervosité, sur le parking au pied de l’hôpital Sébastopol de Reims (Marne), les journalistes ne sont pas les bienvenus. La chambre de Vincent Lambert se trouve juste au-dessus. En état quasi végétatif depuis plus de dix ans après un accident la route, l’ancien infirmier psychiatrique de 42 ans, devenu le symbole du débat sur la fin de vie en France, ne devrait plus recevoir de soins à partir de lundi.
Que va-t-il se passer dans ces murs à partir de lundi ? Le docteur Vincent Sanchez, chef du service des soins palliatifs, devrait, comme il l’a écrit aux parents, lancer « l’arrêt des traitements et initier la sédation profonde et continue » de l’ancien infirmier.

Une récession sexuelle menace-t-elle le Royaume-Uni ?

Publié le 15/05/2019





Le NHS, système de santé du Royaume-Uni, a entrepris de se préoccuper de l’activité sexuelle des sujets de Sa Majesté. Non pas cette fois pour les mettre en garde contre les infections sexuellement transmissibles ou les grossesses non désirées, ni pour les inciter à parler de dysfonctions sexuelles, mais au contraire, pour les encourager. Le NHS se base sur certains travaux tendant à prouver que l’activité sexuelle est un facteur de bien-être et peut-être de meilleure santé.


Mais des publications récentes font état d’une baisse de l’activité sexuelle dans les pays à hauts revenus. C’est pourquoi une équipe londonienne a décidé d’y regarder de plus près. Plusieurs enquêtes ont été réalisées. L’une en 1991 a porté sur 18 876 femmes et hommes âgés de 16 à 59 ans. Une seconde a été complétée en 2001, incluant 11 161 personnes âgées de 16 à 44 ans et enfin 15 162 personnes âgées de 16 à 74 ans ont participé à la 3èmeenquête menée en 2012. Les auteurs ont comparé la fréquence des rapports sexuels entre ces 3 études, et les facteurs associés à cette fréquence.

Avec Mon Cartable connecté, les enfants malades gardent leur classe

A l’initiative de Marc Lavoine, le dispositif permet, depuis 2014, à des enfants hospitalisés de suivre leurs cours à distance dans leur école. Une manière de démystifier la maladie.
Par Pascale Krémer Publié le 19 mai 2019
Sur sa copie, Nolann a très soigneusement souligné en rouge « Evaluation de calcul : la division ». Jambes repliées sous lui, l’élève de CM1 s’attaque désormais aux calculs.
En classe, l’enseignante lui demanderait de s’asseoir correctement sur sa chaise. Mais Nolann, tout juste 10 ans, suit les cours en chaussettes, sur une couette où se dessine un gros lion ébouriffé. Renfort bienvenu que ce roi de la jungle. Depuis ses 3 ans, l’enfant se bat contre le cancer, un neuroblastome métastatique qui l’oblige à fréquenter assidûment l’hôpital Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne).
« Je connais tout le monde. Ceux de la nuit, ils jouent avec moi au lieu de travailler », confie, mutin, l’écolier en sweat Superman, avant de se concentrer de nouveau sur les divisions. « La maîtresse » vient d’annoncer qu’il ne restait plus que cinq minutes…
Quand il ne peut pas sortir de chez lui, ou est bloqué à l'hôpital Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne), Nolann garde sa place dans la classe, à l’école Emilie du Châtelet (Massy). Le cartable connecté posé à côté de sa chaise lui permet de suivre la vie de la classe à distance. Depuis la rentrée de septembre Nolann (10 ans) atteint d'un neuroblastome peut suivre ses cours à l'aide du cartable connecté.
Quand il ne peut pas sortir de chez lui, ou est bloqué à l'hôpital Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne), Nolann garde sa place dans la classe, à l’école Emilie du Châtelet (Massy). Le cartable connecté posé à côté de sa chaise lui permet de suivre la vie de la classe à distance. Depuis la rentrée de septembre Nolann (10 ans) atteint d'un neuroblastome peut suivre ses cours à l'aide du cartable connecté. JULIE BALAGUÉ POUR « LE MONDE »

Le cinéma comme thérapie pour les enfants, le livre d'une psychologue niçoise

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Par L.Collet   Publié le 14/05/2019
Virginie Lemaire de Bressy, auteure du livre "Cinémathérapie par les dessins animés". / © France 3 Côte d'AzurVirginie Lemaire de Bressy, auteure du livre "Cinémathérapie par les dessins animés". / © France 3 Côte d'Azur
On connaissait la "Psychanalyse des contes de fées" de Bruno Bettelheim, voici  la "Cinémathérapie par les dessins animés " de Virginie Lemaire de Bressy. L'idée ? Les films pour les enfants ont des vertus dans la gestion de leurs émotions. 

Scar, le méchant lion veut devenir roi et n’hésite pas pour cela à tuer son frère Mufasa. La scène fait peur et laisse un orphelin, héros du film le Roi Lion, Simba.

Ce que nous apprend Virginie Lemaire de Bressy dans son livre,  "Cinémathérapie par les dessins animés" , c’est que de telles histoires, comme à l’époque les contes et leurs aventures, peuvent avoir des vertus thérapeutiques.

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Robots, de nouveaux partenaires de soins psychiques



Par Farid Gueham  16 MAI 2019

L’IA a tenté d’aider la médecine pratiquement depuis ses débuts. Mais qu’en est-il de la santé mentale ? 

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« Les robots ne se contentent pas de capter et de traiter des informations : ils interagissent avec leurs utilisateurs, et certains sont même capables de parler. Ces caractéristiques sont au cœur de l’intérêt qu’ils suscitent en santé mentale, notamment pour les troubles du spectre autistique et les pathologies liées au vieillissement. Mais en communiquant avec nous, les robots peuvent aussi créer l’illusion qu’ils se soucient de nous, alors qu’ils demeurent des machines à simuler, sans émotion ni douleur, connectées en permanence à leur fabricant à qui ils transmettent les données de nos vies personnelles ». 
Serge Tisseron, psychiatre et Frédéric Tordo, psychologue, fondateurs de l’Institut pour l’étude des relations homme-robot (IERHR), s’interrogent sur le potentiel thérapeutique des robots, à la lumière des recherches scientifiques concernant les robots au service des patients, mais aussi leurs implications éthiques. Quelles sont nos attentes vis-à-vis des robots de demain ? 

Journée AdESM « Droits et libertés des patients »

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Publié 

Les nombreux participants à cette journée avaient rendez-vous le 17 mai 2019 au CH Maison Blanche.
Cette journée était consacrée aux droits et libertés des patients,avec un focus une partie de la journée sur l’isolement et la contention.
Le Pr. Frank BELLIVIER, délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie est intervenu lors de la journée.

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