En 2017, une Japonaise anonyme d’environ 30 ans affirme qu’elle a rencontré l’amour par le biais d’un écran tactile. La rencontre s'est déroulée dans le cadre d'une expérience étrange : il s'agissait –pour deux inconnus– de dialoguer en lisant une des deux phrases offertes au choix sur un écran tactile. Une conversation à choix limité est-elle plus efficace pour créer du lien qu'une conversation libre ?
Montre moi ce que je veux voir pour que je puisse te l’enlever.... Quelques mots qui résument cette Expérience : Pierrick Mouton est allé à la rencontre de prêtres exorcistes pour comprendre les signes d’une possession démoniaque et le déroulement d'une séance d'exorcisme, là où le démon surgirait.
Maïa Mazaurette, chroniqueuse de « La Matinale », décortique un sondage sur la sexualité des Françaises qui tend à montrer des différences selon les milieux sociaux.
Par Maïa MazaurettePublié le 24 février 2019
LE SEXE SELON MAÏA
Nos pratiques sexuelles trahissent-elles notre origine sociale ? Pour François Kraus, directeur du pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » de l’IFOP, qui vient de publier un sondage sur la sexualité des Françaises (on y revient dans un instant),les choses sont claires : « Plus les femmes ont un capital social et culturel élevé, plus elles semblent en mesure de s’affranchir des normes de genre qui tendent à leur imposer une vision conjugale, passive et “pénétrative” du plaisir féminin, et par là [plus elles sont] aptes à avoir un rapport plus actif, hédoniste et autonome à leur sexualité. »
De fait, l’idée qu’il existe des sexualités d’« en haut » ou d’« en bas » marque notre imaginaire depuis longtemps. Elle attise tous les fantasmes sur les pratiques sexuelles très privées et libertines des puissants ou l’existence d’un pseudo-lobby gay ; la pornographie s’en nourrit (la grande bourgeoise dépravée du Déclic de Manara ou des productions des studios Marc Dorcel…)
Evidemment, les choses sont plus compliquées que ça : si nous imaginons une transgression sexuelle plus importante chez les privilégiés, c’est parce que nous percevons leurs codes comme plus rigides. Mais n’oublions pas que cette fascination est partagée : pendant que les pauvres fantasment des parties fines dans les beaux quartiers, les riches fantasment une sexualité « d’en-bas » plus authentique et, disons-le, plus brutale (Catherine Millet s’encanaillant avec de parfaits inconnus, les tournantes, le stéréotype de la « racaille » dans la pornographie).
64% des Français pensent que nous pourrions prendre le chemin d’une société dominée par la haine, selon un sondage réalisé par Ipsos en janvier et publié par le Nouveau Magazine Littéraire.
Selon ce même sondage, seuls 46% des Français trouvent inacceptables les violences commises par les Gilets jaunes.
Violences lors des manifestations des Gilets jaunes, harcèlement sur les réseaux sociaux, hausse des actes antisémites… On est en droit de se demander aujourd’hui si notre société n’est pas en train de basculer dans une ère de la défiance et de la haine. Certaines personnes sont particulièrement ciblées : les policiers, les journalistes, les Juifs, les femmes…
Après la découverte du corps de sa mère à Paris, un homme de 33 ans a été placé lundi 16 février à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police.
Prudentes sur ce drame, les associations soulignent le désarroi des proches de personnes schizophrènes, souvent livrés à eux-mêmes en cas de crise.
Certes, en cas de danger pour la personne elle-même ou pour autrui, un proche peut la faire hospitaliser sous contrainte. / Julien Tromeur - stock.adobe.com
C’est le genre de fait divers qui tétanise les psychiatres et les familles, mobilisés au quotidien pour donner une autre image de la maladie mentale et pour faire voler en éclats l’association entre schizophrénie et violence. « Chaque meurtre, impliquant une personne malade, a souvent un fort écho dans les médias qui n’hésitent pas à donner des détails sordides sur le passage à l’acte », soupire Fabienne Blain, présidente du Collectif Schizophrénies.
Près de la moitié des personnes souffrant de dépression n'ont pas l'air aussi triste que l'on pourrait s'y attendre. Pourtant, elles courent un risque particulièrement élevé de suicide.
L’expression «dépression souriante» –qui définit le fait d’avoir l’air heureux tout en souffrant intérieurement de symptômes dépressifs– est de plus en plus répandue. Le nombre d’articles sur ce sujet augmente dans la littérature populaire, et les requêtes Google qui lui sont consacrées ont considérablement crû cette année. On est toutefois en droit de se demander si la dépression souriante est réellement un état pathologique.
Bien que cette expression ne figure pas dans le lexique des termes techniques utilisés par les psychologues, il correspond certainement à une réalité. Il est possible d’être déprimé et de réussir à en masquer les symptômes. L’appellation scientifique la plus proche pour décrire cette condition est «dépression atypique».
Chaque culture a sa façon d’exprimer la souffrance psychique. Mais la médecine occidentale impose de plus en plus son répertoire de symptômes et les traitements qui vont avec. Le journaliste Ethan Watters en donne la preuve par la dépression et le stress posttraumatique.
En ces temps de mondialisation, nous devrions être sensibles aux différences locales et y attacher de la valeur. Et savoir que toutes les cultures n’ont pas la même conception de la psychologie humaine est crucial dans l’approche de la santé et de la maladie mentale.
Ainsi, un Nigérian peut souffrir d’une forme de dépression propre à sa culture, qu’il décrira par une sensation de brûlure dans la tête, alors qu’un paysan chinois parlera simplement de douleurs à l’épaule ou à l’estomac. Et une étude auprès de réfugiées salvadoriennes traumatisées par une longue guerre civile a montré que certaines d’entre elles ressentaient ce qu’elles appellent des calorías, une sensation de chaleur corporelle intense.
Un an après, les représentants syndicaux seront reçus jeudi 21 février à 10 heures à l'Élysée. Ils vont demander à être reçus par Emmanuel Macron et vont remettre leurs doléances : plus de personnels dans les Ehpad publics, qui représentent environ la moitié des établissements, et des hausses de salaires.
La menace d'une nouvelle grève
Dans la chambre de son Ehpad, Renée Planchais a le sourire et le rire facile, mais cette dame âgée s'inquiète pour les aides-soignantes qui l'accompagnent au quotidien : "Elle me demande si ça va bien, mais moi je leur demande toujours 'comment allez-vous aujourd'hui ?'", dit-elle. Souvent, Renée reçoit la même réponse. "C'est souvent la fatigue. Le matin, elles sont toujours en train de courir. Il y a énormément de travail".
Il y a des fois où elles ont mal au dos, et elles s'arrêtent de travailler parce qu'elles n'en peuvent plus"
Avec 90 décès par an en moyenne et plus de 1200 tentatives de commettre l’irréparable, le suicide est une question de société à La Réunion. Le 22 février, un colloque est organisé sur le campus universitaire du Tampon sur le thème de l’adolescence. Au menu, réflexion et espoir.
Très efficaces pour soulager la douleur mais extrêmement addictifs, les opioïdes ont inondé le marché américain. Ils sont à l'origine d'une terrible crise sanitaire, avec 72 000 morts d'overdose pour la seule année 2017. Un reportage d'"Envoyé spécial".
Fentanyl, morphine, tramadol... Quatre personnes meurent chaque semaine des suites d’une overdose de ces antidouleurs pointe l’Agence du médicament.
Par Pascale SantiPublié le 22 février 2019
Plus de morts, plus d’hospitalisations, plus de consommation. Les problèmes liés à la mauvaise utilisation des médicaments antidouleur opioïdes ont fortement augmenté en France ces dernières années. C’est ce que montre un rapport sur l’état des lieux de la consommation publié par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) mercredi 20 février.
Notre classement analyse les choix de CHU et de spécialités formulés par les nouveaux internes en fonction de leur rang de classement. Cette analyse exclut les internes du Service de santé des Armées (SSA) et les internes sous contrat d’engagement de service public (CESP) qui choisissent parmi des postes dédiés.