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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 18 janvier 2019

Attention, cabaret brut au théâtre de la Renaissance !

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Poursuivant sa mission de soutenir les jeunes compagnies qui s'aventurent sur le terrain du théâtre musical, la spécialité maison du théâtre de la Renaissance, celui-ci co-produit la dernière création de L'arbre Canapas, formation de musiques improvisées installée à Bourg en Bresse ???, Je ne suis pas une bête sauvage.
Guillaume Bailliart est grand amateur de projets atypiques. Le fondateur du groupe Fantomas n'aime rien tant que s'égarer sur des sentiers non balisés. Pas étonnant à ce compte-là qu'il ait accepté la proposition du collectif musical L'arbre Canapas.

Un spectacle autour et sur Adolf Wölfli, figure majeure de l'art brut qui passa l'essentiel de son existence en asile psychiatrique, ne pouvait qu'exciter sa curiosité. D'autant que l'oeuvre de l'artiste suisse est tellement foisonnante et protéiforme, obsessionnelle et profuse qu'il suffit de s'y plonger pour découvrir un univers absolument singulier.

Après la rue, le défi du retour à une vie « normale »

En 2017, 27 500 sans-abri ont pu disposer de nouveau d’un toit, souvent grâce aux associations.
Par Isabelle Rey-Lefebvre Publié le 18 janvier 2019
Violette, après plusieurs années dans la rue, profite de la vue depuis son appartement à Paris, le 27 décembre 2018.
Violette, après plusieurs années dans la rue, profite de la vue depuis son appartement à Paris, le 27 décembre 2018. LUCAS BARIOULET POUR "LE MONDE"
La rue n’est une place pour personne. Chaque année, des milliers de femmes et d’hommes qui y ont galéré durant un temps plus ou moins long finissent par retrouver un toit et une vie presque normale. En 2017, ils étaient ainsi 27 500 à emménager, souvent avec le soutien d’associations, dans un logement social et à disposer enfin d’un espace à soi, sécurisé, premier pas indispensable au retour à une existence sociale quasi insérée. Las. Cette vie d’après la rue n’est cependant pas simple car l’expérience, même si elle a été de courte durée, marque à jamais.

jeudi 17 janvier 2019

"Printemps de la psychiatrie". Pour un renouveau des soins psychiques

Nous avons rédigé ce Manifeste "Printemps de la psychiatrie". Il parait à la veille de la Manifestation nationale du 22 janvier à Paris à laquelle nous participerons et appelons à participer. Ce Manifeste est proposé à la signature de chacune et chacun. Il est un appel à réinventer une psychiatrie émancipatrice du sujet.
La psychiatrie et la pédopsychiatrie n’en peuvent plus. Depuis déjà plusieurs décennies, ceux qui les font vivre ne cessent de dénoncer leur désagrégation et de lutter contre le déclin dramatique des façons d’accueillir et de soigner les personnes qui vivent au cours de leur existence une précarité psychique douloureuse. En vain le plus souvent. Ce qui est en crise, c'est notre hospitalité, l’attention primordiale accordée à chacun et à un soin psychique cousu-main, à rebours du traitement prêt-à-porter standardisé qui se veut toujours plus actuel. Les mouvements des hôpitaux du Rouvray, Le Havre, Amiens, Niort, Moisselles, Paris… ont su bousculer l’indifférence médiatique et rendre visible au plus grand nombre le chaos qui guette la psychiatrie. Pour percer le mur du silence, il n’aura fallu rien de moins qu’une grève de la faim …

Le 22 janvier, à Paris dans la rue, avec les Pinel d'Amiens

Journée nationale de la psychiatrie. "Nous sommes très heureux de vous inviter à nous rejoindre pour cette journée nationale de la psychiatrie, à Paris, le 22 janvier. La mobilisation s'annonce très suivie, de nombreux hôpitaux en lutte, associations, collectifs et organisations seront présents."

Préavis de grève pour le 22 janvier 2019

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15 janvier 2019

Madame Agnès BUZYN
Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé 
14 Avenue Duquesne
75350 PARIS 07 SP

Malakoff, le 15 janvier 2019

Objet : préavis de grève

Madame la Ministre,

La brutalité de la politique gestionnaire depuis des décennies entraînant la déshumanisation et la perte de sens de nos pratiques est intolérable.

Malgré votre juste constat initial, nous laissant espérer de meilleures orientations (lettre ouverte du 16 janvier 2018), le mépris du pouvoir est maintenu voire renforcé depuis 18 mois.

Au contraire les velléités de standardisation et d’homogénéisation des pratiques, de liquidation de la politique de secteur dans ses fondements se poursuivent (feuille de déroute de la psychiatrie du 16 juillet 2018).


mercredi 16 janvier 2019

SDF : A la Cité des dames, «elles savent porter notre fardeau»

Par Virginie Ballet, Photos Cha Gonzalez — 
Le 8 janvier, dans le lieu cogéré par l’Association pour le développement de la santé des femmes et l’Armée du salut.
Le 8 janvier, dans le lieu cogéré par l’Association pour le développement de la santé des femmes et l’Armée du salut. Photo Cha Gonzalez

Depuis début décembre, ce centre du XIIIe arrondissement de Paris accueille les femmes précaires, qui peuvent s’y installer pour quelques jours ou plus, avoir accès à des produits d’hygiène et se reposer.

Assise sur un siège fuchsia en simili-cuir, bonnet vissé sur la tête malgré la chaleur ambiante, une septuagénaire tricote, concentrée sur sa pelote de laine rouge. A côté d’elle, une autre, la vingtaine, casque sur les oreilles, ne quitte pas son portable des yeux. Certaines somnolent, d’autres conversent autour d’un café, tandis que les bénévoles s’agitent pour finaliser la décoration, à grands renforts de plantes et autres pendules. Ouverte début décembre, la Cité des dames, dans le XIIIe arrondissement de Paris, est l’un des trois lieux uniquement dédiés aux femmes en situation de grande précarité récemment ouverts dans la capitale. Outre la Halte femmes, accueil de jour implanté dans les environs de la gare de Lyon depuis de nombreuses années déjà, deux salles de l’Hôtel de Ville sont depuis la mi-décembre mises à disposition des plus fragiles nuit et jour, tandis que la mairie du Ve arrondissement devrait elle aussi bientôt proposer une initiative similaire. En parallèle, des bains-douches exclusivement féminins devraient voir le jour dans le XIIe arrondissement, grâce à une campagne de financement participatif lancée par le Samu social.

Ce camion solidaire sillonne Paris afin de prodiguer des soins gynécologiques aux femmes démunies

Daily Geek Show

Depuis plusieurs années, ce camion blanc aménagé en cabinet gynécologique itinérant vient en aide aux femmes en situation de grande précarité et les réconcilie avec leur corps et leur santé. Une initiative sociale et solidaire qui mérite assurément d’être relayée.

UN CAMION SOLIDAIRE QUI OFFRE UN SOUTIEN GYNÉCOLOGIQUE ET PSYCHOLOGIQUE AUX PLUS DÉMUNIES

Surnommé « frottis-truck » en référence aux « food-truck » qui proposent de la nourriture, ce camion utilitaire de 20 m3 a été aménagé par l’Association pour le développement de la santé des femmes (ADSF), qui opère principalement en Ile-de-Francedepuis 2014. Des bidonvilles aux squats en passant par les lieux fréquentés par les prostitués ou le SDF, le camion va à la rencontre des femmes les plus démunies afin de leur proposer une évaluation gynécologique, un frottis de dépistage du cancer du col de l’utérus et un accompagnement vers le soin.
Comme l’explique Nadège Passereau, déléguée générale de l’ADSF : « On oublie trop souvent dans la prise en charge des plus précaires que les femmes ont des besoins spécifiques, pas uniquement au moment où elles peuvent avoir des enfants mais toute leur vie ». C’est ici qu’intervient le « frottis-truck », en leur offrant non seulement un suivi gynécologique, l’accès gratuit aux protections hygiéniques et aux moyens de contraception mais également un soutien moral et psychologique.


INTERVIEW «J’ai voulu comprendre où les femmes SDF étaient, comment elles survivaient, se lavaient ou mangeaient»

Par Virginie Ballet — 
«Les Invisibles», sorti le 9 janvier.
«Les Invisibles», sorti le 9 janvier.JC Lother


Claire Lajeunie, réalisatrice, a signé en 2015 un documentaire et un livre sur les femmes de la rue. Louis-Julien Petit s'en est servi de base pour son film «les Invisibles» sorti le 9 janvier.

France 5 Homéopathie, bientôt la fin ?

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Médicament ? Croyance ? Placebo ? Plus de deux siècles après son invention, l’étau se resserre autour de l’homéopathie. Pour la première fois en France, des médecins se sont unis pour dénoncer une pratique jugée « inefficace » et « ésotérique » et réclamer son déremboursement. L’homéopathie n’a pourtant jamais autant séduit les Français. Ils sont plus de 70% à l’avoir déjà testée


A l'école des infirmières Émission du mardi 15 janvier 2019

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Depuis neuf mois, les étudiants se frottent à la réalité du métier d'infirmier lors de leurs stages dans différents services hospitaliers. Joy effectue son dernier stage de l'année dans une maison de retraite. Après ses cinq années de psychologie, la voilà enfin au contact des patients.


Le nombre de naissances continue de baisser en France, qui reste malgré tout le pays le plus fécond de l’UE

En 2018, selon le bilan démographique de l’Insee, la fécondité en France est de 1,87 enfant par femme.

Par Solène Cordier Publié le 15 janvier 2019
Et de quatre ! Bien que la population française continue d’augmenter, le rythme des naissances a faibli en 2018, révèle la dernière édition du bilan démographique de l’Institut national de la statistique (Insee). Comme les trois années précédentes. En 2018, 758 000 bébés sont nés, selon les chiffres annuels rendus publics mardi 15 janvier. Soit 12 000 de moins qu’en 2017 et 60 000 de moins qu’en 2014. La baisse des naissances s’installe dans la durée mais sans s’intensifier. Au contraire, elle se stabilise, pointe l’Insee.
Cette diminution est corrélée à celle du nombre de femmes en âge de procréer, un phénomène qui date des années 1990. On comptait, en 2018, 8,4 millions de Françaises âgées de 20 à 40 ans, contre 8,8 en 2008 et 9,1 en 1998. Mais l’explication principale réside dans la baisse de la fécondité, qui diminue depuis quatre ans. L’indicateur conjoncturel de fécondité s’établit désormais à 1,87 enfant par femme (contre 1,90 en 2017). Le seuil permettant le renouvellement des générations – une natalité de 2,1 enfants – s’éloigne progressivement.