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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 12 octobre 2018

LES HABILLEUSES ... film documentaire de Jean-Louis Mahé en association avec Gill Sgambato


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SYNOPSIS

Six jeunes filles en DMA (diplôme des métiers de la mode et des arts) au lycée Paul Poiret à Paris se confrontent à la réalité de la rue pour habiller les plus démunis. Les étudiantes sont mises au défi de concevoir et réaliser des vêtements à l’usage des sans-abri et de tous ceux qui souffrent du dénuement et de l’exclusion. Les étudiantes partent à la rencontre des sans-abri afin de discuter de leurs besoins en vêtements et découvrir leur histoire. Elles cogitent, dessinent, raturent, s’interpellent, jouent de l’aiguille, du ciseau ou de la machine à coudre...

L’habit est ici un formidable vecteur de réflexion qui permet à la jeune génération de se confronter à la réalité de l’exclusion, de questionner la société et leur avenir. L’aventure filmée nous immerge dans les abîmes sensoriels et corporels de l’exclusion.

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Le cinéma Le Saint André des Arts l’a sélectionné pour une exploitation pendant deux semaines à partir du 31 octobre, avec à chaque fois une rencontre avec l’un des réalisateurs. 

En cliquant sur Allocinévous aurez accès à la page dédiée au film. En bas de page vous pouvez utiliser, si vous en avez le goût, la rubrique « Commentaires ».

En cliquant ici, vous accéderez au site Internet du film.

jeudi 11 octobre 2018

Sigmund Freud. Du regard à l’écoute

Accueil



du mercredi 10 octobre 2018 jusqu'au dimanche 10 février 2019

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Max Halberstadt
Portrait de Sigmund Freud, 12 février 1932

Cette exposition, proposée à l’occasion des vingt ans du mahJ, est la première présentée en France sur Sigmund Freud (1856-1939). Par un ensemble de 200 pièces – peintures, dessins, gravures, ouvrages, objets et dispositifs scientifiques –, dont des œuvres majeures de Gustave Courbet (L’Origine du monde), Oskar Kokoschka, Mark Rothko ou Egon Schiele, elle jette un regard nouveau sur le cheminement intellectuel et scientifique de l’inventeur de la psychanalyse.

En France, l’enseignement de Freud est d’abord diffusé par les cercles littéraires, surréalistes en particulier, dans le sillage du symbolisme de la fin du XIXe siècle. Or cette réduction à la littérature ignore la rationalité dont se réclame la doctrine freudienne. Le parcours de l’exposition insiste donc sur les années viennoises puis parisiennes de Freud, héritier de Darwin, qui débute sa carrière en tant que neurologue, et dont l’intérêt pour la biologie ne va cesser de croître – Une leçon clinique à la Salpétrièred'André Brouillet (1857-1914) et le baquet à magnétiser de Franz Anton Mesmer (1734-1815), présents dans l'exposition, sont prêtés tous deux pour la première fois. Ses premières recherches s’enracinent dans la tentative de tracer des schémas et des esquisses souvent semblables à ceux que les neurosciences s’efforcent alors de dessiner pour expliquer la croissance et le développement des neurones et le fonctionnement du cerveau.
L'exposition fait redécouvrir l’invention de la psychanalyse. Si cette démarche est née de l’observation éminemment visuelle des symptômes, photographiés, dessinés, mis en scène autour de Jean-Martin Charcot (1825-1893) à la Salpêtrière, elle trouve sa spécificité et son efficacité à refuser l’image. Elle s’épanouit dans la seule écoute, dans les associations de mots, en l’absence de toute représentation visuelle.

La Palestine vue par une psy

09/10/2018

La psychiatre Samah Jabr traite les dommages psychologiques de l’occupation israélienne, elle considère le travail clinique à la lumière du contexte socio-politique et analyse le traumatisme psychologique transgénérationnel qui marque la mémoire collective palestinienne.

La Palestine vue par une psy
La Palestine vue par une psy Crédits : Mariano Sayno / husayno.com - Getty
Malgré un vécu sous oppression constante, la psychologie du peuple palestinien ne se forme pas uniquement autour du traumatisme mais elle rassemble aussi les gens dans la solidarité et une cause commune. Prendre la parole. Faire parler. Témoigner pour que ces humiliations, ces tortures les séquelles d'une occupation ne soient pas les outils du silence ni ne consument pour toujours l'âme des résistant-e-s. Parler pour que se brise le cercle vicieux de la domination.

Essai. Freud-Rolland, un moment de grandeur

Le Monde des livres


Elisabeth Roudinesco
Le dialogue entre Sigmund Freud (1856-1939) et ­Romain Rolland (1866-1944), analysé par Henri ­Vermorel dans cette nouvelle version d’une étude publiée en 1993 avec sa femme Madeleine (1931-2017), se déroule entre 1923 et 1936 à travers une courte correspondance. On y trouve le fameux récit de la visite de Freud à l’Acropole en 1904. Freud et Rolland ne se rencontrent qu’une fois, à Vienne, en présence de ­Stefan Zweig. L’écrivain engagé s’intéresse aux mystiques ; le savant, conservateur et mécréant, n’aime guère la religion. Mais ils partagent une passion pour l’esprit des Lumières. En 1923, Freud se définit ainsi : « J’appartiens à une race (…) rendue responsable de toutes les épidémies nationales (…). J’ai utilisé une grande part du travail de ma vie à détruire mes propres illusions et celles de l’humanité. » Un superbe moment de grandeur européenne entre deux cataclysmes guerriers. E. Ro
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Sigmund Freud et Romain Rolland. Un dialogue, d’Henri Vermorel, Albin Michel, 630 p.

JOURNEE AFIREM PARIS - 10 décembre 2018 - VIE AFFECTIVE ET SEXUELLE DES JEUNES - VIOLENCES SEXUELLES - BROUILLES ET EMBROUILLES

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ASSOCIATION FRANÇAISE 
D'INFORMATION
ET DE RECHERCHE SUR 
L'ENFANCE MALTRAITÉE


Désir et consentement, Pornographie, Harcèlement… Les adultes, parents, professionnels peuvent être parfois décalés, perdus, pour penser la sexualité des enfants et comprendre son expression qui évolue dans un contexte sociétal complexe. L’irruption de la pornographie et certaines utilisations des réseaux sociaux chez les jeunes vient accroitre ce malaise sans pour autant que les bases du développement de la sexualité n’en soient modifiées. 


mercredi 10 octobre 2018

À Amiens, des grévistes de l'hôpital psychiatrique s'enchaînent aux grilles de l'ARS

10.10.2018




psy
Crédit Photo : S. Toubon

Au bout de 118 jours de grève, une partie du personnel de l'hôpital psychiatrique Pinel d'Amiens a décidé d'une action choc. Ce mercredi matin, autour de 6 h 30, une quinzaine de grévistes se sont enchaînés aux grilles de l'agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France afin de bloquer toutes les entrées du bâtiment.
« On est face au mur, il va falloir qu'on le détruise d'une manière ou d'une autre », a déclaré Marie Lefèvre, infirmière non-syndiquée, qui compte rester enchaînée « le temps qu'il faudra ».
Remise en cause des négociations
Le début de la mobilisation remonte au mois de juin avec la fermeture d'un service de vingt lits et le départ d'une dizaine de médecins. Depuis, le personnel demande la création de 60 postes de soignants dans les services d'hospitalisation, la réouverture de deux unités de soins et l'effacement de la dette qui s'élève à 12 millions d'euros.
Le 25 septembre dernier, une table ronde organisée entre les syndicats (FO, SUD et CGT), l'ARS, la commission médicale d'établissement (CME) et une association d'usagers (UNAFAM) devait mettre fin au mouvement. Ça « n'a rien donné »  a indiqué ce mercredi Chrystèle Leclercq, déléguée CGT.
Avec AFP

Santé mentale : un guide pour fluidifier les échanges entre généralistes et spécialistes

| 10.10.2018


Alors que se tient ce 10 octobre la Journée mondiale de la santé mentale, la Haute Autorité de santé (HAS) publie un guide pour améliorer la coordination des soins, entre généralistes et spécialistes de la psychiatrie.
Les médecins de ville sont en effet en première ligne pour assurer le repérage, le traitement des troubles légers et modérés, et l'accompagnement de troubles graves stabilisés. Ils sont aussi des acteurs précieux pour identifier les troubles somatiques associés aux pathologies mentales. Mais, difficultés dans l'accès aux spécialistes, réticences dans le partage de l'information, cultures différentes... L'insuffisante coordination entre soignants, pourtant gage de la continuité des soins pour le patient, est l'un des grands bémols de la prise en charge en santé mentale en France, bien qu'une dynamique s'amorce.

mardi 9 octobre 2018

Un risque de dépression diminué de 33% avec un régime méditerranéen, d'après l'Inserm

Nicolas Evrard
| 09.10.2018


Une méta-analyse effectuée par des chercheurs de l'Inserm et l'Université de Montpellier, a identifié les liens entre l'alimentation et la dépression. Au total, le travail a porté sur 41 études longitudinales et transversales sur un ensemble de 36 656 adultes.

Nounous de nuit : les parents bien bordés

Par Emmanuèle Peyret, Photo Cyril Zannettacci — 
Une nounou de nuit à Paris, le 2 octobre.
Une nounou de nuit à Paris, le 2 octobre. Photo Cyril Zannettacci pour Libération

Pour pallier les rythmes de travail décalés mais aussi pour soulager des parents épuisés ou débordés, le recours nocturne aux nurses se banalise. Une solution de garde des enfants qui se diffuse dans tous les types de familles.

Dossier France Bleu : la folle mise au ban de la psychiatrie à Saint-Etienne

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Par David ValverdeFrance Bleu Saint-Étienne Loire 8 octobre 20

France Bleu révèle une situation toujours plus préoccupante : les services de psy stéphanois ne peuvent plus accueillir de nouveaux patients, des centaines de malades restent sur le carreau. Les nouvelles obligations de soins sur décision de justice ne peuvent plus être prises en charge.
 Faute de médecins, la psychiatrie stéphanoise ne soigne quasimment plus de nouveaux malades depuis le mois de juillet.
Faute de médecins, la psychiatrie stéphanoise ne soigne quasimment plus de nouveaux malades depuis le mois de juillet. © Maxppp - Francois Destoc
 
Saint-Étienne, France
En janvier dernier, le contrôleur général des lieux de privation de liberté dénonçait des traitements inhumains et dégradants au centre Hospitalier de Saint-Étienne. Le service psychiatrie est maintenant en grève depuis presque 4 semaines, depuis le 13 septembre.  Il dénonce un manque de moyens criant au détriment des patients. Malgré les propos rassurants de la direction de l’Hôpital sur l'antenne de France Bleu ces dernières semaines, il semble que les choses ne s'améliorent pas, bien au contraire. La situation ne cesse de se détériorer selon les professionnels de santé et les familles de malades que France Bleu a pu rencontrer. Ce mardi matin, les psychiatres sont convoqués par le directeur de l'hopital.

Un service qui suffoque, des familles démunies

Depuis 18 mois, ce sont 18 médecins qui ont quitté leur poste.  En novembre et décembre prochains, 3 d'entre eux vont quitter la Charité et laisseront 315 patients sans suivi.  Aujourd'hui, faute de médecins, 140 patients sont sur liste d'attente pour être soignés. Liste qui grandit chaque jour.  Car depuis début juillet, aucun nouveau malade n'est accepté, sauf ceux qui passent par les urgences.  Les personnes condamnées par la justice à des obligations de soins ne peuvent plus être suivies. Il n'y a pas la place.  Aujourd'hui les courriers envoyés par les professionnels de santé, par les associations de familles de malade à l'Agence Régionale de Santé et au Ministère de la Santé sont restés lettres mortes. 

Mouvement social du 9 octobre : dans la Marne, la psychiatrie sur un fil

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Par Alexandre BerthaudFrance Bleu Isère  8 octobre 2018

À travers la France de plus en plus d'établissements psychiatriques dénoncent un manque de moyens criant. Dans la Marne, il manque 40 employés dans l'établissement public de santé mentale. Entre manque de financement et difficultés de recrutement, les soignants souffrent.
L'EPSMM est basé à Châlons-en-Champagne.
L'EPSMM est basé à Châlons-en-Champagne. © Radio France - Alexandre Berthaud
"On est à bout". Il aura fallu moins de deux minutes de discussion avec Nathalie pour que cette préparatrice en pharmacie lâche le morceau. Épuisée, à fleur de peau, elle est profondément fatiguée depuis un changement de rythme dans son travail, en janvier. Davantage de choses à faire, mais pas plus de personnel, donc des employés au bout du rouleau, et l'histoire de Nathalie n'est pas un cas isolé.

Prise en charge "bâclée"

"Ce matin on visitait un service, et _un des collègues nous a dit qu'il ne gérait plus que l'urgence_, les repas, les soins fondamentaux, alors que la psychiatrie c'est bien plus que ça", s'emporte Juliette Peloux, responsable de la CFDT pour l'EPSMM (Établissement Public de Santé Mentale de la Marne). Le syndicat ne manifeste pas le 9 octobre, mais réclame néanmoins des moyens supplémentaires.