La commune du Var dirigée par un maire Front national accueille, depuis janvier, une vingtaine d’Afghans et de Soudanais.
LE MONDE | | Par Sofia Fischer (Le Luc-en-Provence, envoyée spéciale)
(Il est toujours trop tôt pour désespérer ... note du blogger)
C’est une ville ouvrière qui a un peu mal vieilli, comme beaucoup de communes qui bordaient autrefois la mythique nationale 7. Au Luc-en-Provence (Var), communément appelée « Le Luc », cinq mois après l’implantation d’un Centre d’accueil et d’orientation (CAO) pour migrants, on semble avoir oublié la véhémence des propos tenus par une partie des quelque 10 500 habitants pendant l’hiver.
« Ma foi, ça se passe bien », déclare Pascal Verrelle, le maire Front national (rebaptisé Rassemblement national, RN) de la ville, élu en 2014. Plus un mot aux conseils municipaux, pas un tag sur les murs du centre. Et à l’évocation du sujet, les habitants haussent les épaules, comme s’ils avaient oublié les débats d’hier.