Le cinquième portrait de la série « le numérique a changé mon métier » : une meilleure collaboration, de nouvelles tâches et des pistes pour la télémédecine.
LE MONDE ECONOMIE | | Par Gaëlle Picut
« Le Monde » a voulu savoir comment des métiers très variés étaient impactés par la digitalisation et le développement des outils numériques. Nous sommes ainsi allés à la rencontre d’une dizaine de personnes pour savoir comment le numérique avait transformé leurs pratiques professionnelles. Elles témoigneront aussi de leur adaptation, plus ou moins facile, et comment elles voient leur avenir professionnel. Après les portraits du vigneron Jonathan Ducourt, de l’enseignante Sandrine Babinet, de la directrice d’hôtel Anita Steinmann, du charpentier Colin Vernet, le médecin Philippe Héno se raconte.
Philippe Héno, 54 ans, ancien médecin militaire et cardiologue: « L’accès facilité à l’information pour les patients a des effets sont moins nets. Parfois ils accèdent à des informations réelles, mais il arrive également qu’elles soient fausses, déformées ou amplifiées ». DR
Si le cœur de métier d’un médecin est toujours de soigner, les conditions d’exercice ont bien évolué avec le développement du numérique. Philippe Héno, 54 ans, ancien médecin militaire et cardiologue, témoigne de ces transformations. « Le numérique a modifié beaucoup de choses, à la fois dans les rapports entre professionnels mais également dans les relations avec les patients », analyse-t-il.
Grâce aux outils numériques, les médecins peuvent désormais s’échanger très facilement des données, par mail ou par SMS. « On m’envoie régulièrement des électrocardiogrammes pour avis ou interprétation. Ceci permet une meilleure collaboration entre professionnels de santé », indique Philippe Héno.