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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 15 janvier 2018

La psychiatrie, cette grande malade

ALGERIE

Les infirmiers en psychiatrie sont sur le qui-vive. L’une de leurs collègues a été dernièrement condamnée en appel à trois ans de prison ferme et à une amende pour homicide involontaire suite au suicide d’une malade au service de psychiatrie de l’hôpital Moulay Ali Cherif d’Errachidia. Le dossier est devant la Cour de cassation, mais les infirmiers craignent le pire.  

« L’infirmière a été innocentée en première instance qui  a jugé que cette dernière n’avait pas commis  d’homicide par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou inobservation des règlements, ou qu’elle en a été involontairement la cause  comme le stipule l’article 432 du Code pénal », nous a indiqué Abdelmalik Ouladchaikh, président de l’Association du Nord du Maroc pour les infirmiers en psychiatrie et en recherche en sciences infirmières (SMRS). Et de poursuivre : «Une décision qui ne semble pas plaire au Parquet  qui a fait appel. 

De son côté, la Cour d’appel a considéré l’infirmière comme coupable et l’a condamnée à trois de prison ferme et à une amende ».  
Dans un communiqué publié à cette occasion, la SMRS a estimé que la décision de la Cour d’appel est injuste et impute la responsabilité à un département de la santé qui  manque de sérieux concernant la protection  de ses fonctionnaires. D’autant plus que les services psychiatriques manquent gravement  de ressources humaines et logistiques.

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Psychothérapie : quand sait-on que c'est fini ?

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Par Caroline Franc Desages, publié le 

Difficile, parfois, après des mois, voire des années de thérapie ou d'analyse, de savoir si le processus est arrivé à sa fin. Quand sait-on qu'une psychothérapie est terminée?

Agnès, 42 ans, a vu un psy durant cinq ans, suite au décès de sa mère. "Je n'arrivais pas à faire mon deuil et cela s'est transformé en dépression. Il m'a fallu un paquet de séances hebdomadaires pour démêler les noeuds de mon enfance et retrouver l'envie de vivre", confie-t-elle.  

Petit à petit, Agnès a senti qu'elle était arrivée au bout. "J'avais la sensation de me répéter, de voir un ami davantage qu'un thérapeute. J'oubliais des rendez-vous, je trouvais le temps long alors qu'au début les séances me paraissaient trop courtes."  

Une nouvelle vision de l’embryon

Des équipes françaises ont obtenu des images fascinantes d’embryons et de fœtus humains, d’une précision inégalée. De quoi tirer un nouvel atlas d’anatomie moléculaire de notre développement et espérer des avancées médicales.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | Par 

En vert, l’innervation sensitive de la face d’un embryon d’environ 8 semaines de développement.
En vert, l’innervation sensitive de la face d’un embryon d’environ 8 semaines de développement. Fondation Voir et Entendre/Institut de la Vision

Une main de tanagra, ornée de sa dentelle de nerfs bleus, verts ou violets. Un pied lilliputien où court l’arborescence des vaisseaux sanguins – jaunes, pourpres, turquoise. Un tout petit bras avec les palmes de ses muscles naissants. Et ce délicat, saisissant profil où file une arabesque verte : le système nerveux périphérique.

Et puis cette face étrange qui semble nous fixer, surgit de sa nuit utérine. Pour nous confier quelles lois de son développement ? Pour nous livrer, sur nos premières semaines de vie, quelle mémoire-fantôme ? Nous avons tous vécu ces étapes de vie primordiale, nichée dans le ventre maternel, sans qu’elles inscrivent, dans nos cerveaux en ­devenir, la moindre trace consciente.

Ces images subjuguent ou dérangent, ravissent ou donnent le frisson. Toutes proviennent d’embryons ou de fœtus humains morts, âgés de 6 à 14 semaines (on parle de fœtus à partir de la 8e semaine de vie). Ces poids plume de 1,5 gramme (à 6 semaines) à 110 grammes (à 14 semaines) ­mesurent respectivement huit millimètres et neuf centimètres de long, du sommet du crâne au bas du dos – les bourgeons des jambes sont alors repliés sur l’avant.

Leur anatomie est ici révélée dans ses détails les plus purs, à l’échelle de la cellule dont chaque sous-type peut être identifié avec certitude. Des vidéos associées permettent d’appréhender dans l’espace le développement de cette architecture arachnéenne. Une finesse de cristal. Prenez garde : face à ces chefs-d’œuvre de la nature, vous risquez le syndrome de Stendhal, ce vertige qui saisit l’écrivain visitant l’Italie, en 1817.

MÉDECINS DU MONDE : UN CONTRAT À IMPACT SOCIAL CONTRE L’INCARCÉRATION CLASSIQUE



Médecins du Monde : un contrat à impact social contre l’incarcération classique
Médecins du Monde vient de signer un protocole d’engagement avec le Gouvernement, visant à offrir une alternative à l’incarcération des personnes atteintes de troubles psychiatriques sévères par le logement et un suivi intensif. 

Une alternative à l’emprisonnement par l’aide sociale et le suivi

Californie : treize frères et sœurs découverts séquestrés et affamés par leurs parents

Par LIBERATION, avec AFP — 

Louise et David Turpin, photographiés par le bureau du shérif du comté de Riverside.
Louise et David Turpin, photographiés par le bureau 
du shérif du comté de Riverside.
Photo Jose ROMERO. AFP


Le couple Turpin s'affichait sur Facebook en compagnie de ses enfants, âgées de 2 à 29 ans. Mais dimanche, une des filles a alerté la police, qui a découvert que certains étaient enchaînés à leur lit, et que tous vivaient dans des conditions déplorables.

Treize frères et sœurs enfermés, dont un bébé de deux ans, certains enchaînés, affamés par leurs propres parents : c'est ce que la police a découvert en Californie dimanche, après avoir été alertée par l'une des filles de David Turpin, 57 ans, et Louise Turpin, 49 ans.
Le couple a été incarcéré pour torture et mise en danger d’enfants, et une caution de neuf millions de dollars chacun a été fixée pour leur éventuelle remise en liberté, a annoncé lundi la police du comté de Riverside, où est située la maison à Perris, à deux heures au sud-est de Los Angeles.

coup de blues de la dépression ?

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Association des parents et amis des malades mentaux : lettre ouverte au Premier ministre

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Ouyahia APAMM
Ahmed Ouyahia est vivement interpellé. New Press

L’Association des parents et amis des malades mentaux (APAMM) nous a fait parvenir une lettre ouverte adressée au Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Nous la publions intégralement.
«L’Association des parents et amis des malades mentaux (APAMM) a été créée en 2002 dans le but d’aider les personnes en souffrance psychique, de les accompagner dans un projet de réinsertion sociale, mais aussi pour aider à changer le regard que porte notre société sur les maladies mentales.
La maladie psychique est altérée par la force des représentations sociales négatives, ô combien elles sont puissantes dans notre société ! Les racines de ces conceptions résistent à l’entendement, pour ceux qui en sont témoins, la maladie mentale est une effraction insupportable, ouvrant le champ de l’incompréhension. Beaucoup de gens ignorent encore aujourd’hui ce que sont les maladies psychiques, même s’ils ont entendu parler de psychose, de schizophrénie, de paranoïa, de bipolaire… Ces mots, souvent employés hors de leur contexte, renvoient à un univers que l’on connaît mal et qui souvent fait peur. Ils évoquent ce que, de tout temps, on a qualifié de folie et conduisent à la stigmatisation de ceux qui en souffrent. Il existe un programme mondial contre la stigmatisation, il découle de la résolution 119 des Nations unies qui place la nécessité de protection des personnes concernées au niveau des droits de l’Homme, peut-être que son application inciterait les pouvoirs publics à une perception responsable de la souffrance psychique.

dimanche 14 janvier 2018

Contraception masculine : quelles sont les méthodes disponibles en France ?

Slip chauffant, injections de testostérone... plusieurs contraceptions masculines sont difficilement accessibles en France et surtout très méconnues.

LE MONDE |  | Par 

Cinquante ans après la loi Neuwirth, légalisant en France la fabrication et la mise à disposition de contraceptifs, en dépit d’un modèle en évolution, le poids du contrôle des naissances repose encore majoritairement sur les épaules des femmes.

Depuis le 1er janvier 2017, le Planning familial propose, à Paris, des journées de consultation groupées adressées aux hommes. Mais celles-ci n’attirent pas les foules. « Les premiers mois, il y avait une personne par consultation, ces derniers temps, on est entre trois et quatre », estime Caroline Rémy, coprésidente du Planning familial.
Lors des consultations, les hommes recherchent avant tout « une méthode un peu plus fiable que le préservatif, qui peut craquer de temps en temps », poursuit Caroline Rémy :
« Ils veulent aussi partager la contraception avec leur femme et être une forme de soutien dans les méthodes contraceptives. »

Sartre, L’être et le néant - Une psychanalyse sans inconscient?

10/01/2018

Les Chemins de la philosophie par Adèle Van Reeth

"Il n’est pas un goût, un tic, un acte humain qui ne soit révélateur" (Jean-Paul Sartre)

Jean-Paul Sartre en 1966

Avec la psychanalyse existentielle, il souhaite tirer de la philosophie qu’il vient de livrer dans les 600 pages précédentes, une méthode de compréhension des comportements de l’homme. Cette première ébauche de la psychanalyse existentielle se prolongera après "L'Être et le Néant" dans de denses études sur Baudelaire, Genet et surtout Flaubert. 


samedi 13 janvier 2018

Tant qu'il y aura de belles choses ...


En ce début d'année 2018, nous aurions pu choisir de relayer, une fois de plus, de tristes expériences vécues par la communauté soignante, de partager des coups de gueule qui s'apparentent plutôt maintenant à des coups de sang tant les conditions de vie au travail sont devenues insupportables pour nombre d'entre vous. Nous aurions pu, oui, mais nous avons choisi de ne pas commencer l'année ainsi, mais plutôt de nous arrêter un instant sur une équipe soignante en psychiatrie qui, sous l'oeil bienveillant de la photographe Sylvie Legoupi, fait rimer de façon réjouissante soins et humanité, expertise clinique et cohésion d'équipe. Un reportage vivifiant à bien des égards que nous vous invitons à découvrir et à partager à votre tour !
crédit photo sylvie legoupi
Bienveillance, bientraitance et humanité… le travail de la photographe Sylvie Legoupi rend hommage à la dimension humaine et affective du travail en psychiatrie, dans sa juste distance.
Résultat de recherche d'images pour "Frères humains qui à côté de nous vivez...."

Arrêt des soins des mineurs : comment faire primer la dignité de la personne ?

Paris, le samedi 13 janvier 2018 -  L’ordonnance rendue par le Conseil d’Etat le 5 janvier 2018 témoigne des difficultés aussi bien humaines que juridiques soulevées par la nouvelle procédure collégiale introduite par l’article R.4127-37-2 du Code de la Santé Publique.
Un retour sur les faits s’impose. Le 21 juillet 2017, le médecin responsable du service d’anesthésie et de réanimation pédiatrique du CHRU de Nancy prenait la douloureuse décision de procéder à l’arrêt des traitements de suppléance des fonctions vitales qui étaient administrés à une jeune fille de quatorze ans atteinte d’une myasthénie auto-immune sévère, en raison du caractère végétatif dans lequel elle était plongée (à la suite d'un arrêt cardiaque) et de l’absence de possibilité d’amélioration de son état de santé ou de guérison.