Avec la disparition du Dr Georges Gendre, la semaine dernière à 80 ans, Romorantin perd une figure de la vie médicale et associative.
Arrivé en 1969 au centre hospitalier, il fonde en avril 1970 le service psychiatrie, sept pavillons capables d’accueillir 300 adultes et 30 enfants, ainsi qu’un centre de formation d’élèves infirmiers spécialisés dans cette discipline, où bon nombre des infirmiers formés à Romorantin travailleront avec le Dr Gendre.
Contrairement aux standards de l’époque, où l’internement est majoritairement prôné, le psychiatre crée un service ouvert où les patients circulent librement. « Avec 330 lits, c’était le service psychiatrie le plus important du Loir-et-Cher, rappelle Jacques Dutertre, ancien directeur du centre hospitalier de Romorantin. Il était très disponible pour ses confrères, ils savaient que lorsqu’ils l’appelaient, il n’hésitait pas à se déplacer. Il était très impliqué dans la vie hospitalière, il a été membre du conseil d’administration de nombreuses années. Il était très proche de ses malades qui l’appréciaient beaucoup. » Il avait pris sa retraite en 2005.