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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 3 octobre 2017

Moins souffrir grâce au cannabis ?

24/09/2017

L’utilisation à visée médicale du cannabis est, aux USA, en constante augmentation. Vingt-huit états US et le District de Columbia ont légalisé son emploi dans un but thérapeutique. Quarante-cinq à 80 % des utilisateurs de cannabis médicinal le font dans l’optique de combattre des douleurs et jusqu’à 39 % des patients sous opiacés ont recours parallèlement au cannabis. Or, à ce jour il n’existe que peu de données précises, aisément compréhensibles sur les bénéfices à traiter des douleurs chroniques par cannabis.

Les corps noirs dans l'imaginaire médical français

VINCENT HIRIBARREN 


Questions à Delphine Peiretti-Courtis, enseignante à l’Université d’Aix-Marseille, membre du laboratoire TELEMME et spécialiste de l’histoire de la race, du genre et de la médecine coloniale.
Votre recherche analyse l’importance des corps noirs dans l’imaginaire médical français. Pouvez-vous décrire comment cette image a évolué au fil des années ?

Au sein de la mouvance taxinomiste initiée par les naturalistes Linné, Buffon ou encore Blumenbach et d’un ordonnancement de l’humanité en races dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle se façonne un imaginaire dense et fantasmagorique autour des peuples de race noire jusqu’au milieu du XXesiècle. De la pigmentation de l’épiderme et de la morphologie crânienne aux dimensions de leurs muscles ou à la forme de leurs attributs sexuels, le corps des hommes et des femmes noirs d’Afrique subsaharienne fascine les savants français. A l’aide d’un arsenal méthodologique qui se met en place et se perfectionne tout au long du XIXe siècle, la race noire est étudiée comme une catégorie monolithique aux caractères physiques et moraux essentialisés et immuables. Toutefois, le regard sur les populations noires évolue à partir des années 1870-1880. En se rapprochant de son objet d’étude, le médecin de brousse fournit une multitude d’écrits, de descriptions, de mensurations et de photographies des peuples africains, qui nourrissent les analyses raciologiques des médecins de cabinet et font émerger la conscience de l’existence d’une diversité intrapopulationnelle en Afrique. L’ethnie apparaît et fragilise peu à peu les divisions raciales existantes. Si la race noire disparait progressivement au profit des ethnies dans la littérature médicale, les hiérarchies et les stéréotypes perdurent, ils changent juste d’échelle[1]

Les médecins hospitaliers se joignent à la grève du 10 octobre

 04.10.2017


Les médecins hospitaliers se joignent à la grève du 10 octobre -AFP/Archives/JEFF PACHOUD

Les praticiens hospitaliers sont appelés à faire grève le 10 octobre aux côtés des fonctionnaires par une dizaine de leurs syndicats, dans une démarche exceptionnelle visant à dénoncer "l'étranglement financier" de l'hôpital public et la baisse de leur pouvoir d'achat.
Un préavis de grève "concernant l'ensemble" des médecins, pharmaciens et dentistes "des établissements publics de santé" a été adressé mercredi à la ministre de la Santé Agnès Buzyn par deux intersyndicales (Avenir Hospitalier et la CPH, réunies au sein d'APH) qui réclament "l'ouverture de négociations".

La leçon des Sans de Namibie

En-tête
Keynes l'avait prédit : nous allons vers un âge de « béatitude économique » où l'on ne travaillera plus que 15 heures par semaine. L'avenir ne lui a pas (encore) donné raison – mais le passé, si. Avant la « révolution néolithique » d’il y a 10 000 ans et l'apparition de l'agriculture et de l'élevage, les chasseurs-cueilleurs parvenaient à se nourrir très convenablement moyennant 10 à 15 heures de labeur hebdomadaire. On le sait grâce à l'observation de leurs derniers descendants, les Bushmen de Namibie, les Sans, que James Suzman a étudié de très près.
Ces ancêtres de l'humanité, dont la présence en Afrique est attestée depuis plus de 150 000 ans, ne sont plus que quelques milliers, relégués au plus bas de l'échelle sociale dans les déserts du Kalahari et d’Omaheke. Pourtant, leur style de vie porte encore témoignage d'une époque où l'on se contente de pourvoir à ce que Keynes appelait les « besoins absolus », en ignorant « les besoins relatifs » et leurs cortège de conséquences funestes : compétition, jalousie, conflits.

Colloque Prendre soin de la dimension parentale en psychiatrie

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 à Manage


L'hospitalisation d'un parent en psychiatrie a souvent des répercussions importantes dans une famille. Lors de ce colloque, différents sujets seront abordés tels que les dispositifs d'accueil des enfants à l'hôpital, le soutien à la parentalité, le travail thérapeutique et la collaboration entre professionnels.
Prendre soin de la dimension parentale en psychiatrie


Un homme interné en psychiatrie après avoir crié "Allah Akbar" devant une école

02/10/2017

Un homme de 36 ans a été placé en garde à vue, puis à l’hôpital psychiatrique, après avoir crié « Allah akbar » et « je suis de Daech », vendredi après-midi, autour de l’école Fernand Balès, située dans la rue Bêche ( entre les rues Ingres et Léon Cladel), dans le  centre-ville de Montauban. L’individu ne portait pas d’armes, selon les la police.


lundi 2 octobre 2017

Cinopsy’s va mettre les stars sur le divan

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03 octobre 2017
(Quand les comportementalistes avancent masqués et font leur show) [Note du blogger]

Deux parrain et marraine cette année, l’humoriste Alex Lutz et l’écrivaine Mazarine Pingeot © Studiocanal / Bernard Barbereau
Dès ce jeudi, le festival Cinopsy’s est de retour, avec toujours l’objectif de mêler culture et psychothérapie afin de populariser cette dernière. Et à nouveau de prestigieux invités.
Pour cette 2e édition centrée sur la famille, ce n’est pas une – Sylvie Testud l’an dernier – mais deux personnalités de premier ordre qui officieront comme parrain et marraine du festival imaginé par la Fédération française de psychothérapie et psychanalyse. On y croisera d’une part l’humoriste et réalisateur Alex Lutz, qui évoquera l’impact de la célébrité, et l’écrivaine Mazarine Pingeot, présente toute la durée du festival pour débattre à l’issue de chacun des cinq films proposés.

Des personnels manifestent devant le siège de l'AP-HP pour dénoncer leurs conditions de travail

Anne Bayle-Iniguez
| 02.10.2017




APHP
Crédit Photo : S. Toubon

150 hospitaliers ont manifesté devant le siège de l'Assistance publique – hôpitaux de Paris (AP-HP), ce lundi matin, pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail et l'impact de la réforme du temps de travail du CHU francilien sur les organisations. 
Sous l'impulsion des syndicats SUD et USAP-CGT, les hospitaliers ont donné de la voix alors que se tenait en même temps dans les locaux de l'avenue Victoria un comité technique d'établissement central entre leurs représentants et le directeur général de l'institution, Martin Hirsch. 

Une enquête met en évidence la surcharge de travail chez les soignants hospitaliers

02.10.2017
Infirmières et aides-soignants qui œuvrent dans nos établissements ne comptent pas leur temps. C'est du moins ce qui ressort de l'enquête menée par la CFDT Santé. Entre le 13 et 19 mars l'avis de 2 587 infirmières et aides-soignants de différentes catégories (bloc opératoire, puériculture, anesthésie), exerçant en majorité dans le secteur public ont été interrogés sur leur journée de travail. 34,6 % ont déclaré avoir travaillé plus longtemps que la durée prévue : la moitié moins de trente minutes, 35 % moins d'une heure. Temps supplémentaire qui s'explique par la transmission des consignes à l'équipe suivante ou par l'achèvement de soins en cours dans l'unité. Et qui ni sera récupéré, ni rémunéré pour 45 % des salariés concernés.

« Consultez un gériatre » : le conseil en vidéo d'une société savante aux personnes âgées

Marie Foult
| 02.10.2017



Societe gériatrie
Crédit Photo : SFGG

Après les jeunes gériatres, c'est au tour de la Société française de gériatrie et de gérontologie (SFGG) de mettre en avant le rôle du gériatre, à l'occasion de la Journée internationale des personnes âgées qui avait lieu le 1er octobre et de sensibiliser « aux problèmes et aux difficultés que pose le vieillissement dans le monde actuel ».
Surtout, le but est ici d'encourager les seniors et leur entourage « à consulter un gériatre pour prévenir, maintenir ou restaurer leur perte d’autonomie »« La gériatrie est une discipline médicale qui s’est adaptée à l’évolution démographique », précise la SFGG, qui rappelle que les médecins gériatres « sont des spécialistes du vieillissement ayant une approche globale du malade ».
Ils assurent la coordination des différents professionnels intervenants auprès des patients et cherchent à maintenir « le meilleur état de santé possible à ses patients grâce à un plan de soin personnalisé », indique la société savante, qui a par ailleurs tourné une vidéo pour l'occasion.
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Homéopathie : la charge des académies des sciences européennes qui demandent le non remboursement

Dr Lydia Archimède
| 02.10.2017

« Il n'existe, pour aucune maladie, aucune preuve, scientifiquement établie et reproductible, de l'efficacité des produits homéopathiques - même s'il y a parfois un effet placebo », déclarent des chercheurs européens regroupés au sein du Conseil scientifique des Académies des sciences européennes (EASAC). 
Par cette déclaration, l'EASAC souhaite « encourager et soutenir » les décideurs de l'UE d'adopter une approche plus explicitement fondée sur des preuves pour évaluer les prétentions relatives à l'homéopathie.
Effet placebo, nocivité
Constitué des académies scientifiques nationales des États membres de l'Union européenne ainsi que de la Norvège et de la Suisse, l'EASAC s'appuie sur le travail déjà réalisé par les académies membres, en particulier l'Académie royale suédoise des sciences. « Chaque cas, pour lequel une efficacité clinique d'un produit homéopathique a été revendiquée, peut s'expliquer par l'effet placebo, une mauvaise conception de l'étude, des variations aléatoires, une régression des résultats vers la moyenne ou un biais de publication », déclare le conseil.

Blois, les Lobis : Raymond Depardon présente 12 Jours

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3 octobre 2017
12 Jours en avant Première aux Lobis en présence de Raymond Depardon, c’est vendredi 13 octobre à 20h.
Le grand documentariste Raymond Depardon qui viendra débattre autour de son dernier film, 12 Jours, qui sera présenté à Blois pour une avant-Première exceptionnelle. Il sera accompagné de Claudine Nougaret (sa productrice), Marion Primevert (magistrate), Nathalie Giloux (psychiatre) et de Denys Robiliard (avocat au Barreau de Blois, ex-député de Loir-et-Cher).

Une Bénédiction Mondiale de l’Utérus ?

4 OCTOBRE 2017




«Le 5 octobre, rejoins plus de 160.000 femmes à travers le monde pour recevoir gratuitement et à distance la Bénédiction Mondiale de l’utérus.» Sur Internet, un nombre croissant de femmes «se connectent» sur le Divin Féminin. Secte ?

«À l’aube des religions, dieu était femme. Vous en souvenez-vous ?» Au sein du mouvement écoféministe, qui rassemble autant d’écoles que le mouvement féministe lui-même, il existe une légende. La légende est la suivante : au début, les femmes qui étaient les égales des hommes accomplissaient les rituels d’une religion «naturelle» dédiée au principe de vie, féminin, symbolisé par les Venus préhistoriques. Puis les hommes instaurèrent une religion du dieu mâle et transcendant. Ils séparèrent un espace sacré, situé dans les cieux, d’un espace naturel situé ici-bas, rendant possible la destruction conjointe de la planète terre et des femmes. Bien évidemment, toutes les écoféministes ne «croient» pas en cette légende, mais toutes s’y réfèrent comme à un récit fondateur de leur mouvement.

Santé mentale. Hyper-controverse sur l’hyperactivité

Une association de parents organise un colloque vendredi à Nanterre, sponsorisé par des labos. Des voix s’élèvent contre une médication inconsidérée des troubles de l’enfance.
Des enfants en souffrance, des parents désemparés, des médecins qui se déchirent et des autorités sanitaires prudentes... C’est un cocktail explosif qui entoure ce que d’aucuns présentent comme un « fléau sous-diagnostiqué » en France et d’autres comme une « maladie inventée », dont le seul but serait de vendre des boîtes de médicaments. Désigné par un acronyme quelque peu barbare, le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) serait l’addition de trois symptômes : l’inattention, l’impulsivité et, donc, l’hyperactivité motrice. Soutenu par le président de la République et la ministre de la Santé, un colloque, organisé par l’association de parents HyperSupers TDAH France, se propose, ce vendredi, dans les locaux de l’université de Nanterre (Hauts-de-Seine), de faire le point sur « l’accès aux soins » de ce trouble controversé, qui concernerait entre 3,5 et 5,6 % des enfants d’âge scolaire, essentiellement des garçons.

Les TDAH, une catégorie fourre-tout sans base scientifique



« Demain et tous les autres jours » : Noémie Lvovsky flirte avec la folie

La réalisatrice opte pour l’onirisme dans ce duo mère-fille contaminé par la maladie.

LE MONDE  | Par 

Noémie Lvovsky et Luce Rodriguez dans le film français de Noémie Lvovsky, « Demain et tous les autres jours ».
Noémie Lvovsky et Luce Rodriguez dans le film français de Noémie Lvovsky, « Demain et tous les autres jours ». F COMME FILM/GAUMONT DISTRIBUTION/FRANCE 2 CINÉMA

L’avis du « Monde » – à voir



Cette critique ne sera pas bien longue. Pour préserver le charme fragile et ­fascinant qu’invoque Noémie ­Lvovsky, il faudrait en tenir un ­ingrédient caché. Celui-là même qui fait d’un récit tragiquement banal un enchantement plein de périls et d’illuminations. La tâche est pratiquement impossible puisque la bande-annonce du film de la réalisatrice de Camille redouble le dévoile.

D’expérience, pourtant, je peux vous dire que l’irruption de cet élément a tout à gagner de la surprise, que son arrivée, si elle reste inopinée, vous rendra – et à juste titre – d’une grande bienveillance à l’égard de Demain et tous les autres jours. Ce que l’on peut dire pour l’instant : Mathilde (Luce Rodriguez) vit avec sa mère (Noémie Lvovsky), qui titube au bord de la folie. Pas une banale dépression, non. Le genre de mal qui vous fait prendre le train en pleine nuit alors que votre enfant attend votre retour. Qui vous fait croire aux méchantes intentions des autres et à l’affection d’étrangers.


"Infirmier·ère·s", "directeur·rice·s"... Et si le masculin ne l'emportait plus ? Pourquoi l'écriture inclusive dérange

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B-A-BA - Les éditions Hatier ont récemment publié un manuel scolaire entièrement rédigé en écriture inclusive, en incluant le féminin. Pour ou farouchement contre, le débat sociétal est relancé. Mais au fait, pourquoi cette méthode cristallise-t-elle autant de tensions ?

"Grâce aux agriculteur·rice·s, aux artisan·e·s et aux commerçant·e·s, la Gaule était un pays riche." Voici une phrase rédigée en écriture inclusive que peuvent désormais lire vos enfants de CE2, si toutefois le manuel Magellan et Gagilée Questionner le monde est disponible dans leur salle de classe. En publiant ce livre scolaire, les éditions Hatier ont mis les pieds dans le plat. Et lancé le débat sur un type d'écriture qui ne donne plus forcément la priorité au masculin, mais accorde au féminin les fonctions, les titres et les métiers.

A l'instar de la suppression du mot "mademoiselle" sur les formulaires administratifs, l'arrivée de l'écriture inclusive irrite. On ne compte plus les réactions indignées depuis que les éditions Hatier ont fièrement annoncé la commercialisation du manuel polémique. Elles viennent de La Manif Pour tous - qui déplore un "mouvement idéologique, égalitariste et même paranoïaque" - ou encore du chroniqueur Raphaël Enthoven, qui sur Europe 1 craint "une agression de la syntaxe par l'égalitarisme". 


“Ma santé passe par mes microbiotes” Campagne nationale d’information



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DÉCOUVRIR L’ÉVÉNEMENT

Une campagne nationale d’information en octobre 2017 dans 10 villes de France pour sensibiliser et informer le grand public sur les liens entre microbiotes et santé.
1- Des conférences et des animations interactives dans 10 villes de France :
Paris, Lille, Strasbourg, Nantes, Limoges, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Aix en Provence, Lyon
  • 13 conférences, animées par des médecins pour découvrir de façon pédagogique et interactive l’impact des microbiotes sur la santé

dimanche 1 octobre 2017

Soins psychiatriques et lutte antiterroriste, la confusion entretenue








Paris, le samedi 30 septembre 2017 – Fin août, le ministre de l’Intérieur suggérait qu’une collaboration plus étroite entre les psychiatres et les services de police serait nécessaire pour mieux prévenir le passage à l’acte terroriste. Ces déclarations ont suscité le trouble dans la communauté médicale, en raison notamment de la méconnaissance de la réalité de la maladie mentale qu’elle suppose et de la stigmatisation qu’elle encourage vis-à-vis des patients. Pour nous, le docteur Paul Machto, fondateur du collectif des 39 contre la nuit sécuritaire, qui avait vu le jour au moment où Nicolas Sarkozy défendait une réforme des soins en psychiatrie (qui a été beaucoup combattue par les praticiens), revient sur cette confusion entre soins psychiatriques et lutte antiterroriste en démontrant son absurdité, son caractère réducteur et en invoquant les esprits protecteurs de nombreux spécialistes de l’âme.
Par le docteur Dr Paul Machto*
Le nouveau pouvoir veut doter l’arsenal de lutte contre le terrorisme d’un nouveau champ : les malades mentaux et la psychiatrie !
Lorsque les politiques sont confrontés aux limites de prévoir l’imprévisible, ils se rabattent sur les personnes malades et les psychiatres !
Ces derniers, d’ailleurs, sont tantôt suspectés de faire preuve de légèreté irresponsable sinon de "laxisme" en faisant sortir de leurs services des individus "potentiellement" dangereux, tantôt de maintenir hospitalisés contre leur gré des personnes malades.
Certes, la dérive des pratiques depuis une vingtaine d’années  contribue grandement à cette opinion avec un retour à l’enfermement, amplifié depuis la loi de juillet 20111, la banalisation des mises à l’isolement, et surtout ce scandale des contentions que le Collectif des 39 a dénoncé2 et qui a été ensuite mis en évidence officiellement par le rapport essentiel de Mme Adeline Hazan, Contrôleure Générale des Lieux de Privation de Liberté, publié le 25 mai 20163.