LE PROBLÈME
La Haute Autorité de santé a publié un modèle pour la rédaction des directives anticipées. Seulement 2,5% des personnes décédées en 2012 avaient retranscrit par écrit leurs directives. Une rédaction qui se fait librement, avec les conseils du personnel de santé de l'établissement d'accueil.
LA SOLUTION
Avec la diffusion d'un modèle de rédaction des directives anticipées (DA) par la Haute Autorité de santé (HAS), après avis du Conseil d'État, les pouvoirs publics espèrent que davantage de personnes les rédigeront. La rédaction de ces DA, qui s'accompagne de l'idée de fin de vie, est une pratique encore peu courante. Le devoir d'information induit, pour le personnel de santé, un rôle d'information et d'accompagnement du patient. Un rôle qu'il doit remplir dans le processus de rédaction des DA d'un résident en Ehpad. "Tout professionnel de santé, en fonction de son niveau de compétence, est tenu de délivrer une information au patient ou de le réorienter vers le médecin s'il ne peut répondre lui-même", rappelle la HAS dans ses recommandations destinées aux professionnels de santé et du secteur médico-social sur les directives anticipées.