L'ARS Picardie annonce dans sa dernière newsletter avoir mis en place un comité technique régional (Coter) en santé mentale. Présidé par le Dr Valérie Yon, présidente de la commission médicale d'établissement (CME) de l’hôpital Philippe-Pinel, et animé par Fabrice Laurain, référent de la thématique au sein de l’ARS, le Coter sera installé courant avril. Il représentera les différents acteurs impliqués dans la politique et l'action en faveur des personnes souffrant de troubles psychiques : secteur médico-social, hospitalier, associations d’usagers et professionnels de santé, précise l'agence. Lors de son installation, un état des lieux comparatif de la psychiatrie en Picardie et en France, la démographie médicale en santé mentale, le parcours de soins des suicidants et la filière d'urgence en psychiatrie seront présentés. Son programme pour l'année 2015 sera dédié au développement de la prise en charge coordonnée d’adultes et jeunes adultes autistes ou présentant des troubles psychiques, au renforcement des liens entre les établissements de santé mentale et les structures médico-sociales, à l'offre de soins en pédopsychiatrie, l'aide aux aidants...
Subir une anesthésie locale et rester conscient pendant une intervention est souvent source d’anxiété. On se retrouve dans un univers inconnu, on entend des propos médicaux souvent incompréhensibles, quand ce ne sont pas des bruits d’outils et de machines pour le moins stressant… Or, on sait que le niveau d’anxiété d’un patient a un impact sur sa douleur post opératoire. L’équipe du Dr Briony Hudson, de la School of Psychology de l’université de Surrey en Grande Bretagne, s’est donc intéressée au sujet. Principaux résultats de son étude parue dans l’European Journal of Pain : pouvoir discuter avec un infirmier pendant l’opération, avoir à disposition des balles anti stress ou regarder un DVD réduirait l’anxiété. La musique, elle, contre toute attente, n’a pas calmé les patients ni réduit la douleur post-opératoire.