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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 19 août 2014

"Lean management" à l'hôpital : des soins à la chaîne ?

dimanche 17 août


Le "lean management" ou gestion "dégraissée" débarque dans les hôpitaux. L'idée ? Optimiser les processus, éliminer les temps morts et les gâchis. Mais gère-t-on un établissement de santé comme on gère une entreprise ?

Suicide assisté et avis de décès, le cas de conscience d’Ouest France

18 août 2014

Une affaire récente opposant le quotidien Ouest France à une militante pro euthanasie, via son propre avis de décès, met en lumière le flou qu’il existe en la matière.

ouest franceL’affaire Ouest France

A l’origine de l’affaire, l’avis de décès de Nicole Boucheton, que la famille a fait parvenir au plus grand quotidien national. Jusqu’ici, rien que de très banal, sauf que Nicole Boucheton était vice-présidente de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD), qu’elle avait été en Suisse pour se faire administrer un cocktail fatal et légal selon la législation helvétique, et que son avis de décès tenait du manifeste, puisqu’elle y regrettait de n’avoir pu accomplir ce geste en France, vilipendant au passage François Hollande dont c’était une promesse de campagne.
La rédaction de Ouest France a alors refusé l’avis de décès formulé en l’état, proposant une version remaniée, moins revendicative et plus neutre politiquement.
L’affaire en est là à ce jour, Jean-Luc Romero, président de l’ADMD ayant annoncé qu’il la porterait devant le défenseur des droits. Une mauvaise presse en attendant pour Ouest-France, en cette année 2014 ou, pour la première fois depuis deux ans, le groupe put espérer renouer avec les bénéfices.
Le quotidien a-t-il eu tort ou raison ? La réponse est complexe.

Le cerveau, les émotions et la dépression






le samedi de 16h à 17h
Ecoutez l'émission59 minutes

Le cerveau, les émotions et la dépression

16.08.2014 
Le Sens des Choses propose une série spéciale sur les perspectives vertigineuses ouvertes par les progrès les plus récents et à venir des neurosciences et des sciences cognitives. Qu'est ce que la vie mentale et comment ça marche ? Pour y répondre, Jacques Attali et Stéphanie Bonvicini recoivent une quinzaine des meilleurs spécialistes français qui apportent leur éclairage dans les domaines de la concience et de l'inconscience, de la mémoire et de la décision, du sommeil et des rêves, des émotions et de la dépression, du langage et des apprentissages, de la musique, de l'éducation ou encore de l'intelligence artificielle.


Assignés à résilience

GUILLAUME TION

«Rrrrachmaninov… à chaque fois que je l’entends, je me brise en morceaux», se lamente Marilyn, fumante, secouée et affalée sur le piano de Tom Ewell dans une scène onirique de Sept Ans de réflexion. En mars 1897, après l’interprétation ratée de sa première symphonie (le chef d’orchestre, Glazounov, était saoul) et un sévère insuccès critique, Sergueï Rachmaninov est exactement en morceaux : «Quelque chose s’était brisé. J’en étais arrivé à la conclusion que je devais abandonner la composition. Une profonde apathie s’empara de moi. Je passai la moitié de mes journées étendu sur mon lit, à soupirer sur ma vie ruinée.» Il a 24 ans.
Le compositeur errera deux ans comme chef lyrique dans une troupe d’opéra avant de rencontrer la personne qui le tirera de cet abattement : le Pr Nicolas Dahl, un neurologue pratiquant l’hypnose, disciple de Charcot. Le Concerto n° 2, qui signe en 1901 le retour de Rachmaninov à la vie musicale, lui est dédié. Cette œuvre qui fait frissonner Marilyn est si associée à cette période dépressive qu’il est difficile de ne pas voir dans les trois mouvements qui la composent les étapes chronologiques d’un retour à la vie. Autant de chocs, de convalescence et de guérison que trois témoins racontent à Libération.

lundi 18 août 2014

On ne naît pas homme

YANNICK RIPA

L’historiographie emprunte parfois des chemins inattendus. Voilà ce que suggère ce titre à qui se souvient de l’interrogation du colloque de Saint-Maximin, en 1984 : «Une histoire des femmes est-elle possible ?» On déplorait alors que l’histoire fût écrite pour et par des hommes, déclinée au masculin : des grands personnages aux petits paysans. Certes, d’emblée la nécessaire articulation entre les femmes et les hommes était réclamée ; mais si l’analyse de la différence des sexes s’imposait, elle se trouvait trop souvent enfermée dans un rapport dominant-dominée réducteur. En jouant avec les mêmes mots, le colloque de Rouen se demandait en 1998 : «Une histoire sans les femmes est-elle possible ?» On connaît la réponse, à laquelle ce livre vient faire écho, bénéficiant de l’expérience de l’histoire des femmes et de la richesse des études de genre dans lesquelles s’insère désormais celle des masculinités.

Rêver d'un échec à la veille d'un examen est plutôt une bonne chose

Repéré par Andréa Fradin
Ne comprendre aucune question, voir le temps défiler sans être capable de bouger, arriver en retard, ne pas trouver la salle... Autant de scénarios cauchemardesques dont il nous est arrivé de rêver à la veille d'un examen important.
Mais que les étudiants se rassurent: se réveiller en panique au matin d'un concours n'est pas forcément une mauvaise chose. Ou un mauvais présage. Stress et sueur mis à part, rêver de notre échec à un examen peut en fait aboutir à de meilleurs résultats, à en croire les travaux de chercheurs de la Sorbonne et de l'hôpital de la Pitié-Salpétrière.
Dans une étude de 2013, tout juste publiée sur le site Science Direct et dans la revue Consciouness et Evolution, ces spécialistes du sommeil ont demandé à des étudiants en faculté de médecine s'ils avaient rêvé de leur concours à la veille de ce dernier. Plus de 60% des 719 personnes ayant répondu au questionnaire ont répondu par l'affirmative. Et 78% de ces rêveurs ont eu un sommeil agité, à base«de retard et d'oubli de questions»peut-on lire sur le site Science Direct.

A Edimbourg, le sexisme ordinaire se dénonce sur les planches

Le Monde.fr | Par 
"Sirens", une pièce de la compagnie flamande Ontroerend Goed, présentée au Fringe à Edimbourg.
Si la question de l'identité écossaise – à seulement un mois du référendum sur l'indépendance – est omniprésente en cette édition 2014 du Festival d'Edimbourg, il est une thématique plus inattendue qui occupe les esprits : le féminisme. Plusieurs pièces l'évoquent au sein du pléthorique « Edinburgh Festival Fringe », dont le nombre de spectacles n'a jamais été aussi important (près de 3 200 en 25 jours).
I'm Not Like Other Girls (« Je ne suis pas comme les autres filles ») raconte en quarante minutes le parcours d'une femme qui passe du plus grand mépris pour ses consœurs au féminisme le plus virulent, avec le zèle des convertis. The Hemline Index (du nom de cette théorie économique américaine qui établit une relation entre la santé financière d'un pays et la longueur des jupes féminines) aborde les interrogations de deux vingtenaires représentant ce que les Britanniques appellent « le féminisme de la quatrième vague », celui des nouvelles technologies et des mobilisations sur Internet.

Il y a également Sister, un spectacle écossais autour de la relation entre deux sœurs que tout oppose et que le féminisme réunit : Rosana, une metteure en scène au crâne rasé de Glasgow, et sa sœur Amy, une « travailleuse du sexe » vivant à Berlin. On peut voir Sister au Summerhall, haut-lieu du Fringe et ancienne école vétérinaire, devenue un centre artistique très couru par la jeunesse édimbourgeoise branchée (signes distinctifs : un camion à burgers végétariens et un bar à gin).

Médecine prédictive : « Nous ne sommes qu’au début de cette exploration »

Le Monde.fr | Par 
La médecine « personnalisée » est le grand champs ouvert par les nouvelles techniques de séquençage du génome. L'espoir est que la lecture et l'interprétation de plus en plus précise des informations contenues dans nos gènes permettront de mieux comprendre les mécanismes des maladies, de mieux les traiter et de les prévenir.
Quand il s'agit d'estimer un risque chez une personne indemne d'une maladie donnée, on parle alors de « médecine prédictive ». Le cancer est l'un des domaines où l'augmentation des capacités de séquençage est en train de changer la donne.
Quatre questions à Dominique Stoppa-Lyonnet, chef du service de génétique de l'Institut Curie et professeure de génétique à l'université Paris-Descartes.

Pensée DSM" et management : quelques parallèles

 |  PAR PITT CALAVES

Un article AFP du 18 juillet dernier, signé Charlotte HILL, s’intitulait : Schizophrénie, dépression, bipolarité : des mots pas facile à dire au travail. Comme son titre le laisse supposer, il développe la perspective d’une reconnaissance de la maladie mentale à l’intérieur de l’entreprise (voir en PJ). 
La perspective que certains de ces termes, comme ici celui de "bipolarité", puissent être naturellement « dits » dans le monde du travail sans entraîner d’ostracisme, peut sembler à première vue relever du progrès social. Pourtant, lorsque l’on s’intéresse un peu à l’évolution du diagnostic psychiatrique depuis 1980 – date de la parution du DSM III qui a introduit le terme « bipolarité » dont il est ici question – les choses ne sont pas si simples. 
Parler de quelqu’un qui « souffre de bouffées délirantes » (et qui se vive lui-même comme tel, comme « Matthieu de Vilmorin, 54 ans » dans cet article) est le résultat d’un long travail de violence symbolique1 : il repose sur l'acceptation (par méconnaissance) du découpage des anciennes classifications (nosographie) psychanalytiques et psychiatriques, en autant de symptômes apparents susceptibles de donner lieu à un traitement par antidépresseur, psychotrope, ou anxiolytique – et cela pour la plus grande joie du lobby pharmaceutique, les liens entre l’APA2, qui préside aux DSM, et l’industrie pharmaceutique, n’étant maintenant plus à démontrer (http://www.stop-dsm.org/index.php/fr/).

Trouver un service hospitalier ou des urgences en quelques clics

18.08.2014

Pour localiser l’établissement hospitalier le plus proche, deux sites internet permettent de trouver rapidement leur localisation et leurs caractyéristiques. Hôpital.fr, géré par la Fédération Hospitalière de France (FHF) propose notamment une carte de France des établissements très pratique et rapide d’utilisation. On y trouvera, non seulement l’hôpital recherché, mais aussi les spécialités ouvertes, les capacités d’accueil et les équipements. Autre site consultable, PLATINES (Plateforme d’information sur les établissements de santé), qui est géré par le ministère de la Santé et la Haute Autorité de Santé (HAS). On y trouvera, outre la description des activités, tous les les indicateurs en matière de qualité. 

L’hygiène, une préoccupation pour les sans-abri

LE MONDE | Par 
La salle de bains itinérante Mobil'douche sillonne les rues des Hauts-de-Seine et les 13e et 14e arrondissements de Paris deux fois par semaine.
Rester propre malgré le dénuement. Loin de l'image du clochard hirsute et malodorant, près de 70 % des sans-abri se douchent plus d'une fois par semaine. C'est l'un des enseignements d'une récente enquête de l'Observatoire du SAMU social de Paris sur les habitudes d'hygiène menée auprès de 1 008 personnes dormant dans l'espace public ou fréquentant les centres d'hébergement. Ce travail est un des rares à s'intéresser à un sujet souvent passé sous silence.
La fréquentation, même irrégulière, des structures d'hébergement facilite la toilette. Seules 2,2 % des personnes qui y sont hébergées même de façon irrégulière prennent une douche moins d'une fois par semaine, contre 16,1 % chez ceux qui dorment dans la rue ou les bois parisiens. Ces derniers sont ceux qui fréquentent le plus les bains-douches publics : 67 % y ont recours. Les accueils de jour, la piscine, l'hôpital, le domicile de proches sont aussi des lieux d'hygiène.

Ces médicaments qui mènent à la mort : quand le Prozac pousse au suicide


John Virapen

John Virapen a été PDG d'Eli Lilly & compagnie, en Suède. Son livre a déjà été traduit dans une vingtaine de pays.
Scandales incessants – Opren, Vioxx, Isoméride, Mediator, antidépresseurs... 60 % de prescriptions ou de médicaments inutiles vendus 10 à 100 fois leur prix de revient à 25 millions de bien-portants, « souffrant » de maladies qui n'existent guère, inventées par l'industrie pour son profit : pré-hypertension artérielle, pré-diabète, pré-ostéoporose, cholestérol, dépression, etc. Dans son livre "Médicaments effets secondaires : la mort ", John Virapen montre que de nombreux médicaments sont mis sur le marché, sans que soit étudié de près les effets secondaires, qui font pourtant des dizaines de milliers de morts chaque année à travers le monde. (1/2)




DPC : Priorité aux Plans cancer, psychiatrie et de lutte contre les violences

18.08.14
Le Plan cancer 2014-19, la lutte contre les violences faites aux femmes et le Plan psychiatrie et santé mentale 2011-15 font partie des priorités retenues pour la formation tout au long de la vie et le développement professionnel continu (DPC) des agents de la fonction publique hospitalière (FPH), selon une instruction de la direction générale de l'offre de soins (DGOS) mise en ligne le 10 août 2014.

Disparition de Pierre Vassiliu

Eugénie Barbezat 17 Août, 2014
pierre vassiliu
Crédit: 
afp

L' interprète du célèbre titre "Qui c'est celui-là ?", est décédé dimanche matin à l'âge de 76 ans. Chaque année, il donnait rendez-vous à ses fans à la fête de l'Humanité qu'il considérait comme " le plus grand rassemblement fraternel en Europe, et probablement au monde."
Atteint de la maladie de Parkinson depuis de nombreuses années, le chanteur s'est éteint "dans son sommeil" dans un établissement médical de Sète a annoncé sa fille ce dimanche matin.

Qui c'était celui-là ?

Né le 23 octobre 1937 à Villecresnes (Val de Marne), le chanteur, auteur et compositeur à la célèbre moustache a débuté comme Jockey. À l'hippodrome du Tremblay, le hasard va lui permettre de rencontrer deux apprentis cavaliers qui ne sont autres que Roger Pierre et Jean-Marc Thibault. Ceux-ci apprennent qu'il meuble son temps libre à écrire et composer des chansons, auront tôt fait de le faire sortir des paddocks (et du sien en particulier), pour commencer à chanter ces textes mais également ceux de Georges Brassens à « l'Écluse » et « l'Échelle de Jacob », cabarets parisiens très populaires à l'époque.

The Double : Top 5 des héros schizo au cinéma (VIDEOS)

Marie Massou 13 Août 2014



The Double : Top 5 des héros schizo au cinéma (VIDEOS)© DEAN ROGERS / MARS DISTRIBUTION
La schizophrénie revient au cinéma avec The Double, un thriller de Richard Ayoade. Un thème particulièrement apprécié des réalisateurs et des scénaristes. De Norman Bates à Charlie Baileygates, top 5 des héros schizophrènes au cinéma.
Les schizophrènes (des gens normaux qui ont basculé du côté obscur) sont un thème privilégié du cinéma depuis une cinquantaine d'années. A partir du 13 août, l'instabilité mentale fait son grand retour avec The Double de Richard Ayoade. Un film dans lequel Simon rencontre son sosie parfait, James. A l'occasion de cette sortie en salles, voici un Top 5 des héros schizophrènes au cinéma. 

La schizophrénie nous réserve encore des surprises

11 août 2014

Tanya Luhrmann, anthropologue et psychologue américaine, a mené une enquête sur l'influence du contexte culturel sur les schizophrènes. La où l'étude devient originale, c'est qu'elle a comparé plus de soixante patients, venant de trois pays de continents différents (USA, Ghana, Inde). Les résultats des patients américains sont édifiants, ceux des ghanéens stupéfiants, ceux des indiens particulièrement amusants.
Avec plus de 50 millions de personnes touchées par la schizophrénie, cela en fait une des maladies mentales les plus répandues dans le monde, avec les troubles bipolaires, les troubles obsessionnels-compulsifs et les troubles "borderline". Et dans 20 à 30% des cas de schizophrénie avérée, cela abouti à des hallucinations auditives.
C'est précisément une découverte sur les hallucinations auditives que l'on doit à Tanya Luhrmann et à son équipe de recherche de Standford : les voix qu'entendent les patients atteints de schizophrénie varient selon les contextes culturels des malades.

Les créatifs plus sensibles à la dépression et aux addictions

12.08.2014


L'acteur Robin Williams tient l'Oscar décerné pour son rôle dans "Will Hunting" aux Academy awards à Los Angeles le 23 mars 1998 | Hal Garb

Zoom1/2


La célébrité et la richesse n'y font rien: acteurs, musiciens ou écrivains, comme l'américain  décédé lundi, sont plus exposés à la dépression et aux addictions que le commun des mortels, selon des experts interrogés par l'AFP.
Des artistes comme , Catherine Zeta-Jones, Mel Gibson ou Benoit Poelvoorde ont évoqué publiquement leur dépression associée ou pas à la prise d'alcool ou à la drogue. 

Selon l'Organisation mondiale de la santé, plus de 350 millions de personnes de tous âges souffrent de dépression dans le monde. "Dans sa forme la plus sévère, elle peut conduire au suicide", selon l'OMS qui parle d'une estimation de "un million de morts chaque année".
L'attachée de presse de Robin Williams, Mara Buxbaum, a expliqué que le héros de "Good morning Vietnam", "Mrs Doubtfire", "Will Hunting" ou "Le cercle des poètes disparus" souffrait ces derniers temps d'une "sévère dépression".
Selon la police, la cause probable de son décès est "un suicide par asphyxie".
Pour le professeur Michel Reynaud, chef du département de psychiatrie et d'addictologie à l'hôpital Paul Brousse (Villejuif), le lien existe entre talent créatif, dépression et addiction.

Santé mentale: docteur, j'hallucine!

CANADA SOPHIE ALLARD 12 août 2014
Une grosse truite coincée entre les montagnes? On... (Photomontage Catherine Beaupré, La Presse)
Une grosse truite coincée entre les montagnes? On se frotte les yeux et elle a - bien évidemment - disparu! Est-ce le signe que la maladie mentale nous guette? Pas forcément. Cette hallucination peut être la conséquence d'un grand effort physique ou d'une forte dose d'émotions.
PHOTOMONTAGE CATHERINE BEAUPRÉ, LA PRESSE

Avez-vous déjà entendu des voix, senti une présence ou vu des petits monstres verts? Contrairement à ce que l'on croit, les hallucinations ne sont pas forcément un signe de folie. Ni de consommation de drogues, d'ailleurs. Le phénomène est bien plus commun chez les personnes dites «saines d'esprit» qu'on pourrait le croire. Sophie Allard fait le point.

Les hallucinations en 10 questions
Tantôt vues comme des messages divins, tantôt considérées comme des pathologies, les hallucinations ont longtemps été négligées par les chercheurs au-delà du folklore. Si elles recèlent encore une bonne part de mystère, on les comprend de mieux en mieux.
Qu'est-ce qu'une hallucination?
Selon la description qu'en fait le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux DSM-5, il s'agit d'«expériences de type sensoriel qui surviennent sans stimulus externe. Elles sont saisissantes et claires, avec la force et l'impact des perceptions normales, et sans contrôle de la volonté». À distinguer des illusions ou erreurs de perception ou des impressions de déjà vu.
En clair, «les hallucinations sont des choses que l'on perçoit mais qui n'existent pas, elles surviennent de façon spontanée et s'imposent à nous», explique Roger Godbout, psychologue, professeur de psychiatrie à l'Université de Montréal et chercheur au Laboratoire et clinique du sommeil de l'hôpital Sacré-Coeur de Montréal.

dimanche 17 août 2014

102 entrées par jour aux urgences de Pau

La République des Pyrénées.fr Par Floran Eiclies16 août 2014

  • Les infirmiers doivent aussi tenter de rendre la situation moins anxiogène, comme ici avec cette femme venue pour une fracture au bras.
    Les infirmiers doivent aussi tenter de rendre la situation moins anxiogène, comme ici avec cette femme venue pour une fracture au bras. (Nicolas Sabathier)
  • Pierre Chanseau (à dr.) considère comme essentielle la concertation avec le libéral.
    Pierre Chanseau (à dr.) considère comme essentielle la concertation avec le libéral. (N.S.)
  • Les ambulances du Samu-Smur dépendent du pôle urgences de l'hôpital.
    Les ambulances du Samu-Smur dépendent du pôle urgences de l'hôpital. (Nicolas Sabathier)
  • Les 14 box sont rapidement dépassés par le nombre de patients et certains doivent attendre dans les couloirs.
    Les 14 box sont rapidement dépassés par le nombre de patients et certains doivent attendre dans les couloirs. (Nicolas Sabathier)
Ce ne sont pas moins de 102 personnes qui entraient chaque jour aux urgences du centre hospitalier François-Mitterrand en 2013. À 10 heures ce jeudi, pourtant, rien ne laisse présager du tumulte qui y règne habituellement. Le calme avant la tempête en somme. L'accueil " debout ", celui où se rendent les patients par leurs propres moyens, ne voit effectivement que quelques personnes attendre d'être prises en charge. Mais derrière les murs de cette pièce, les membres de l'équipe des urgences s'activent déjà, "ces moments un peu moins chargés nous permettent de rattraper le retard accumulé sur tout ce qui est rangement et préparation", explique Yannick Roth, infirmier dans ce service depuis une dizaine d'années.
Une véritable fourmilière
Rien ne doit dépasser dans ce service tant il peut paraître grand et petit à la fois. Derrière le premier accueil, l'accueil "allongé" reçoit les personnes emmenées par ambulance ou les personnes à mobilité réduites.

samedi 16 août 2014

LES LOIS DE MATTHIEU

Une immersion dans le monde de l'autisme à travers le quotidien de Matthijs. Le réalisateur Marc Schmidt a su établir avec amour, distance et complicité un face-à-face avec son ami d'enfance autiste. Par la radicalité de son approche, son documentaire traverse la frontière du monde inconnu et mystérieux de l'autisme.

A voir ici ou

vendredi 15 août 2014

Les TOC de l'époque, les privations volontaires

M le magazine du Monde | Par 
2014081645.0.1386829261Uneanneesans
 « Cette année, je suis pratiquement devenu végétarien, car la seule viande que je mange vient d'animaux que j'ai tués moi-même », déclarait le patron de Facebook en avril. Au-delà des interrogations que soulève l'emploi du « pratiquement » (un poisson pêché ? un bison chassé ?), l'annonce de Mark Zuckerberg pose une autre question : peut-on tenir une bonne résolution par an ? Car Zuckerberg explique qu'il a pris l'habitude de se lancer un défi pour l'année. En 2010, c'était d'apprendre le chinois.
D'autres se sont déjà imposé des règles annuelles. Ils en ont d'ailleurs fait des livres. L'Américaine Sara Bongiorni a tenté, avec sa famille, de passer un an sans acheter d'objets made in China.C'est en lisant un article sur cette expérience qu'Adrien Gontier, un thésard en géochimie de 28 ans, s'est promis de ne pas consommer de produits à base d'huile de palme pendant un an. Ardu. « Ce n'est pas comme le gluten, qu'on ne cherche que dans l'alimentaire. L'huile de palme est aussi employée en cosmétique ou dans les produits d'entretien... »
UN MOIS SANS S'ASSEOIR, UN AN SANS INTERNET
Le journaliste américain Dan Kois était également dans une logique expérimentale, quand, après avoir lu que rester assis n'était pas bon pour la santé, il a décidé de passer un mois sans s'asseoir (sauf parfois pour conduire et pour aller aux toilettes, puisque vous alliez vous poser la question). Il en a tiré d'horribles douleurs et de sévères difficultés sociales (entre autres, au cinéma ou pour lire une histoire le soir à ses enfants).

Boddy l’application de conseil et astuces santé.

15.08.2014

Quand sa femme enceinte s’est fait piqué sur le ventre par une abeille, Jean-Etienne Durand, paniqué, s’est rendu immédiatement aux urgences. Là, on les a renvoyé chez eux, après leur avoir expliqué qu’il était inutile de se déplacer aux urgences pour ça. De cette mésaventure est née l’idée de créer une application d’astuces santé pour répondre à des interrogations simples que peut se poser le grand public.

Lancée en janvier dernier par la société Wopata, l’application gratuite Boddy compte aujourd’hui plus de 110 000 utilisateurs. Le principe est simple chaque jour des astuces sont envoyées dans six thématiques : sommeilnutritiondermatologiesanté des femmesenfance et sexualité.