Le "lean management" ou gestion "dégraissée" débarque dans les hôpitaux. L'idée ? Optimiser les processus, éliminer les temps morts et les gâchis. Mais gère-t-on un établissement de santé comme on gère une entreprise ?
La célébrité et la richesse n'y font rien: acteurs, musiciens ou écrivains, comme l'acteuraméricain Robin Williams décédé lundi, sont plus exposés à la dépression et aux addictions que le commun des mortels, selon des experts interrogés par l'AFP.
Des artistes comme Jim Carrey, Catherine Zeta-Jones, Mel Gibson ou Benoit Poelvoorde ont évoqué publiquement leur dépression associée ou pas à la prise d'alcool ou à la drogue.
Selon l'Organisation mondiale de la santé, plus de 350 millions de personnes de tous âges souffrent de dépression dans le monde. "Dans sa forme la plus sévère, elle peut conduire au suicide", selon l'OMS qui parle d'une estimation de "un million de morts chaque année".
L'attachée de presse de Robin Williams, Mara Buxbaum, a expliqué que le héros de "Good morning Vietnam", "Mrs Doubtfire", "Will Hunting" ou "Le cercle des poètes disparus" souffrait ces derniers temps d'une "sévère dépression".
Selon la police, la cause probable de son décès est "un suicide par asphyxie".
Pour le professeur Michel Reynaud, chef du département de psychiatrie et d'addictologie à l'hôpital Paul Brousse (Villejuif), le lien existe entre talent créatif, dépression et addiction.