lequotidiendumedecin.fr 11/06/2012
La Mutualité Française publie ce lundi son « Mémento Médicament » (format PDF), qui offre chaque année une analyse des principales données du marché du médicament et de son financement.
En 2011, la Mutualité constate un « repli historique » du marché des génériques : - 3,1 % de boîtes délivrées, soit 21,2 millions en moins qu’en 2010. En France, les génériques représentent 22 % du marché du médicament en volume et 15,2 % en valeur.
« Fortement préoccupée » par ces chiffres, la Mutualité explique cette chute par « des prescriptions orientées davantage vers des médicaments de marques protégés ou non par brevets », par« l’utilisation de la mention « non substituable » par les prescripteurs [sur 4,2 % des ordonnances, selon une étude de la CNAM, N.D.L.R.] et par« une réticence croissante de la part des patients ».
3,1 milliards d’euros pour les médicaments
L’an passé, le médicament est resté le premier poste de dépenses des mutuelles (26,2 % de la totalité), soit 3,1 milliards d’euros sur 5,74 milliards pris en charge par les complémentaires santé et les ménages. En tout, les dépenses de médicaments représentent 26,8 milliards d’euros, observant une légère baisse de 0,1 % par rapport à 2010.
Si la Mutualité « se réjouit » des deux précédentes vagues dedéremboursement (en décembre 2011 et mars 2012) des médicaments à SMR insuffisant, source d’une « économie théorique estimée à 280 millions d’euros », elle souhaite toutefois aller plus loin. L’organisme prône « la suppression du taux de remboursement à 15 % afin d’améliorer la qualité du système de santé par le remboursement des soins les plus utiles et les plus performants ».
3,1 milliards d’euros pour les médicaments
L’an passé, le médicament est resté le premier poste de dépenses des mutuelles (26,2 % de la totalité), soit 3,1 milliards d’euros sur 5,74 milliards pris en charge par les complémentaires santé et les ménages. En tout, les dépenses de médicaments représentent 26,8 milliards d’euros, observant une légère baisse de 0,1 % par rapport à 2010.
Si la Mutualité « se réjouit » des deux précédentes vagues dedéremboursement (en décembre 2011 et mars 2012) des médicaments à SMR insuffisant, source d’une « économie théorique estimée à 280 millions d’euros », elle souhaite toutefois aller plus loin. L’organisme prône « la suppression du taux de remboursement à 15 % afin d’améliorer la qualité du système de santé par le remboursement des soins les plus utiles et les plus performants ».
› ANNE BAYLE-INIGUEZ