La ministre de la santé Agnès Buzyn présente lundi des mesures qui doivent permettre de « régler le problème des urgences sur le long terme ».
C’est l’une des multiples facettes de la crise qui secoue les services d’urgences des hôpitaux publics. Epuisés et dépités par la dégradation de leurs conditions de travail, liée à l’augmentation continue du nombre de patients, de nombreux médecins urgentistes quittent – partiellement ou totalement – leur service pour se reconvertir, exercer dans le privé ou faire de l’intérim, ce qui leur permet de choisir leur rythme et leur charge de travail. Une désaffection à laquelle le plan de « refondation » des urgences présenté lundi 9 septembre par la ministre de la santé Agnès Buzyn après cinq mois de grève des personnels paramédicaux devra tenter de mettre fin.