blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 9 octobre 2014

Les enseignants apprennent encore bien peu à enseigner

LE MONDE | Par 

Une école de Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne), en 2012.

Enseigner est un métier qui s’apprend. Mais le défi de former de bons didacticiens et pédagogues est loin d’être relevé, si l’on en croit les inspections générales de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur. Un rapport, publié mercredi 8 octobre, dresse un premier bilan sévère des écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE, ex-IUFM), qui ont ouvert leurs portes à la rentrée 2013.
L’enjeu de cette réforme était de « professionnaliser » une formation des enseignants à laquelle on a longtemps reproché d’être trop centrée sur les savoirs, pas assez sur les savoir-faire. La conclusion des inspections générales montre que tout reste à faire : dans les mois à venir, les écoles du professorat vont être confrontées à de « redoutables défis » pour « réussir la mutation des ex-IUFM en ESPE » et « vaincre les résistances culturelles ».

Alzheimer : des recos pour ne pas confondre apathie et dépression

09.10.2014

Dans le cadre du plan Alzheimer 2008-2012, la HAS vient d’émettre des recommandations professionnelles sur le repérage et la prise en charge de l’apathie chez les patients qui souffrent de ce type de démence. En effet, 60 % des patients atteints de la maladie d’Alzheimer sont affectés par l’apathie. Or ce syndrome est régulièrement confondu avec la dépression en raison de plusieurs symptômes similaires comme la diminution et la perte d’intérêt ou le sentiment de manque d’énergie. Un diagnostic de dépression inadapté avec une prescription d’antidépresseurs provoque un mésusage grave de ces médicaments. La HAS recommande ainsi aux professionnels de santé d’établir ce diagnostic différentiel.

Ça se bouscule sur le divan

SOPHIE GINDENSPERGER

VU SUR LE WWW
On a tous nos problèmes. Rassurez-vous, eux aussi. Sur le tumblr «Héros sur canapés», les personnages de fiction sont mis à l'honneur sur le divan du psy, et n'hésitent pas à déballer leurs soucis. Lancé par l'éditeur et scénariste de BD Wandrille, entouré de toute une ribambelle de dessinateurs, la galerie aligne, sous le mot d'ordre «Posez donc sabre laser, cape et épée et allongez vous sur le divan», des personnages aussi divers que Casimir, Superman, Mafalda, Spoke, Tétris (notre préféré) ou Doctor Who.
Ces confidences VIP sortent ces jours-ci consignées dans un livre aux éditions Vraoum. 
 Dessin Marc Dubuisson texte Wandrille

Assouplissement des normes, disparition des quotas “soignants” en psychiatrie : l’HCPP est contre


Ce projet "supprime toutes normes et quotas infirmiers pour s’en remettre à la bonne volonté de l’établissement privé, sans réel moyen d’évaluation ou de contrôle pour l’ARS", indique le SNPI (Syndicat national des professionnels infirmiers).

Il autorise des locaux sans espaces extérieurs et des portes non sécurisées  Il ne fait plus mention ni de locaux "thérapeutiques", ni d'une superficie minimum pour un nombre donné de patients. La mention d'un quota plancher pour le nombre de soignants par patients (trois infirmiers pour dix patients) est également gommée...


Vieillir en huis clos De la surprotection aux abus




de Patrick LINX - Jose POLARD





Voir le sommaire
Qu’est-ce que vieillir en huis clos ?  À partir d’un événement représentant une menace réelle ou fantasmatique, un périmètre verrouillé est délimité autour d’une ou de plusieurs personnes âgées vulnérables. La parole, les actes, voire les pensées de celles-ci sont alors placés, plus ou moins durement, sous contrôle. Les relations familiales se dégradent, les aides professionnelles sont entravées.

Lire la suite ...

La crise fait augmenter les tentatives de suicide en Catalogne du Sud

Vendredi 10.10.2014

La santé mentale perd en qualité et les tentatives de suicide se développent en Catalogne du Sud. La crise est pointée du doigt par les autorités, qui observent comment les hommes sont davantage sujettes aux tentatives, tandis que les hommes, par l'emploi de méthodes sans appel, sont plus nombreux à mettre fin à leur jours.


Allocs, la renaissance d’un débat

CATHERINE MALLAVAL ET LILIAN ALEMAGNA


Sur la table, pas dans les tuyaux. Le gouvernement va-t-il «moduler» les allocations familiales ? Toucher à l’uniformité de ces vieilles prestations sociales, qui permettent à tout bénéficiaire, quels que soient ses revenus, de toucher la même aide ? Sans remettre en cause leur «universalité» - tout le monde touche quelque chose -, une majorité de députés socialistes propose ainsi d’instiller une progressivité dans ces allocations. «Je suis parlementaire et je touche les mêmes allocations familiales que ma femme de ménage. Il y a quelque chose qui est un petit peu choquant», a affirmé la vice-présidente PS de l’Assemblée nationale, Laurence Dumont.
Lire la suite ...

Le PLFSS 2015 présenté en conseil des ministres, les économies sur la famille en débat

08/10/2014

Le projet de budget de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2015 a été présenté ce mercredi en conseil des ministres. Il ambitionne de réduire de deux milliards d’euros le déficit cumulé du régime général et du FSV (à hauteur de 13,4 milliards d’euros l’an prochain contre 15,4 attendus cette année).
Le « trou » de l’assurance-maladie, branche la plus déficitaire, s’établirait à 6,9 milliards d’euros (contre 7,3 cette année).
L’objectif d’un retour à l’équilibre, initialement fixé à 2017, n’interviendra au mieux qu’en 2019, selon les dernières prévisions du gouvernement.
Avec la réduction du congé parental, les économies sur la branche famille (700 millions d’euros) ont focalisé ces derniers jours la polémique. La ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, s’est déclarée « ouverte » à des aménagements. Des députés du groupe PS ont proposé de remplacer cette mesure par la mise sous condition de ressources des allocations familiales.

Psychiatrie : Suivi des patients par des infirmiers à domicile


Written by  Radha Rengasamy-Jean Louis
08 October 2014

Le but de cette mesure est de diminuer les risques de rechute.
Le but de cette mesure est de diminuer les risques de rechute.

Les patients atteints de troubles psychiatriques bénéficieront bientôt d’un suivi à domicile. Cela, grâce à l’intervention des infirmiers spécialisés en santé mentale – Community Psychiatric Nurses. Ces derniers auront pour tâche de rendre visite aux malades chez eux pour assurer leur suivi.

Afin de permettre le suivi à domicile des patients atteints de troubles psychia­triques, la Mental Health Care Act devra être amendée. Cela aurait été chose faite si le Parlement n’avait pas été dissout lundi. En effet, un ordre de la Cour (Community Treatment Order) devra être émis pour permettre au Community Psychiatric Nurse d’assurer le suivi d’un patient à son domicile.

Quelles seront les principales attributions de ces infirmiers ? Ils devront s’assurer que les malades atteints de troubles psychiatriques continuent à prendre leurs médicaments chez eux après leur suivi à l’hôpital. « Si jamais un malade ne vient plus à l’hôpital pour ses traitements, l’infirmier devra déterminer quelles en sont les raisons. Cela, en interrogeant ses proches. Il devra s’assurer que le patient soit bien encadré par ses proches et qu’il ait une bonne qualité de vie », explique le Dr Vinod Ramkoosalsingh, consultant en charge en psychiatrie à l’hôpital Brown-Séquard.