Enseigner est un métier qui s’apprend. Mais le défi de former de bons didacticiens et pédagogues est loin d’être relevé, si l’on en croit les inspections générales de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur. Un rapport, publié mercredi 8 octobre, dresse un premier bilan sévère des écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE, ex-IUFM), qui ont ouvert leurs portes à la rentrée 2013.
L’enjeu de cette réforme était de « professionnaliser » une formation des enseignants à laquelle on a longtemps reproché d’être trop centrée sur les savoirs, pas assez sur les savoir-faire. La conclusion des inspections générales montre que tout reste à faire : dans les mois à venir, les écoles du professorat vont être confrontées à de « redoutables défis » pour « réussir la mutation des ex-IUFM en ESPE » et « vaincre les résistances culturelles ».