Laboratoire d’idées fondé en 2013 à l’initiative de Gérard Larcher, le cercle Santé innovation vient de rendre public un premier rapport économique qui suggère une réforme drastique de l’Assurance-maladie dans sa forme actuelle et propose une série de mesures iconoclastes pour refonder le système de santé.
Sénateur UMP (Yvelines) et ancien président de la Fédération hospitalière de France (FHF), GérardLarcher s’est entouré d’une équipe d’experts pour plancher sur ce rapport établi sous la direction de l’économiste Jean de Kervasdoué. Objectif : « reprendre la main sur l’Assurance-maladie » et son déficit de 16 milliards d’euros,préciseGérardLarcher, mais aussi sauver le système de santé solidaire et« utiliser l’argent des Français à bon escient ».
Les services sociaux britanniques ont obligé une Italienne souffrant de troubles bipolaires à subir une césarienne avant de lui ôter la garde de son bébé en arguant ses troubles psychiatriques. L’enfant âgé aujourd’hui de quinze mois a été proposé à l’adoption en Grande-Bretagne mais sa mère, qui se bat depuis le début pour récupérer son bébé, a alerté les médias et l’affaire fait polémique en Angleterre mais aussi en Italie. Eclairages de Muriel Delcroix.
Responsable Paul-Laurent ASSOUN Coordinatrice du programme d’activités : Claire GILLIE
Présentation
Il s’agit dans ce DU de prendre en compte les formes d’une clinique de la voix en leur diversité, les symptômes vocaux et pathologies vocales étant susceptibles d’en mettre au jour la signification inconsciente et la fonction pulsionnelle. On partira donc de l’ensemble des situations et pratiques où la voix intervient et se trouve confrontée à des dysfonctionnements, ce qui suppose d’en explorer les spécificités au moyen des spécialistes des champs concernés et à destination des pratiques correspondantes. La démarche partant d’une diversité disciplinaire de champs, elle se spécifiera par un recours à la psychanalyse de l’objet inconscient de la voix susceptible d’en éclairer les aspects pulsionnels et les enjeux inconscients, au-delà des aspects dys-fonctionnels mais aussi à travers un examen précis de ceux-ci.
Une semaine après avoir conclu une convention de partenariat avec l’ARS Ile-de-France, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES) a signé ce mardi une convention cadre avec la Mutualité française dans le but d’informer sur les risques de dérives sectaires liées à la prescription de certaines thérapies complémentaires. « Quatre Français sur dix ont affaire, à un moment ou à un autre, aux thérapies complémentaires. C’est une démarche la plupart du temps utile et non condamnable », a précisé d’emblée Serge Blisko, le président de la MIVILUDES. « Mais à l’intérieur de ce premier cercle, un plus petit nombre de patients est confronté à des pratiques potentiellement dangereuses et, au sein de cette deuxième catégorie, il y a un dernier groupe de patients à qui l’on va demander d’arrêter un traitement ou de se méfier de leur médecin généraliste, voire de leur famille », a-t-il précisé. Ces cas de déviance sectaire dans le domaine de la santé représentent environ 25 % des 4 000 signalements comptabilisés chaque année par la MIVILUDES.
L’intégration des infirmiers brevetés au grade d’infirmier diplômés d’État se fera avant la fin du mois en cours. Rendez-vous est pris pour le 9 janvier 2014 pour faire le point sur la concrétisation des engagements pris.
Trop occupé, semble-t-il, par la recherche du traitement efficace pour faire sortir son secteur de son profond coma, le ministre de la Santé tente de ne pas trop s’embrouiller avec ses partenaires sociaux.
Les jeunes sont nettement plus stressés, déprimés et en manque de sommeil que les seniors, selon un sondage publié jeudi 28 novembre, qui évalue à seulement un quart la part des Français « vraiment en bonne santé ».
D'après ce « baromètre de la santé des Français » réalisé pour le groupe d'assurance Axa par TNS Sofres auprès d'un échantillon représentatif de 1 004 personnes, 9 Français sur 10 se déclarent « en bonne santé ».
Mais si l'on considère les données recueillies via Internet au sujet des personnes sondées, il apparaît que seulement 24 % sont « vraiment en bonne santé », avec des résultats positifs dans cinq critères retenus : présence ou non d'une maladie grave ou chronique, dépression, surpoids ou obésité, qualité de sommeil et stress.
Cela aurait été à la fois simple, élégant et bon marché. Hélas ce grand espoir de la recherche s’est heurté à la réalité. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), efficaces dans les modèles animaux de démences, ne se sont pas avérés à la hauteur des attentes dans les essais cliniques.
L’Hôtel-Dieu sera « tout médical », exit le projet d’y installer le siège de l’AP-HP : Martin Hirsch, nouveau directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, se démarque de son prédécesseur d’entrée de jeu. Voilà trois semaines qu’il consulte tous azimuts sur ce dossier hypersensible.
Le projet de Mireille Faugère, l’ancienne DG, sera retravaillé et complété, « sans arrière-pensée immobilière », confie Martin Hirsch au journal « Le Monde ».
Lors de l’émission
diffusée sur la BBC lundi, il était de nouveau question des conditions de
travail dans les centres de distribution chez Amazon en Grande Bretagne.
L’émission Panorama a infiltré une personne équipée
d’une caméra afin de filmer les conditions de travail d’un « Pickeur »
(personne chargée de collecter les commandes dans les rayons).
Après avoir visualisé l’émission, le professeur,
Michael Marmot, spécialisé dans les problématiques de stress au travail a rendu
un jugement sévère.
L’employé devait recueillir un produit dans les
rayons toutes les 33 secondes et a parcouru en une journée près de 11 miles
équipé d’un scanner. Celui-ci envoie les performances de chaque travailleur aux
responsables du centre de distribution, si la cadence est trop basse ils
peuvent user de mesures disciplinaires. Le journaliste s’est senti transformé
en robot après son expérience.
Expert psychiatre pour la justice, le professeur Senon revient sur le cas de l’ex-caporal du RICM de Poitiers arrêté après un meurtre et des actes de cannibalisme.
Jean-Louis Senon est professeur de psychiatrie adulte et de psychologie médicale, il est expert judiciaire et enseignant du Master Pro de criminologie.
Quelles peuvent êtres les conséquences d'un syndrome de stress post-traumatique ?
« La personne ne se reconnaît plus à son retour, tout est vu en négatif, des événements particuliers sont ruminés, la personne est perturbée dans son sommeil. Y a-t-il eu un événement qui lui est arrivé ou qui est arrivé à certains de ses camarades ?…
Le retour à la vie civile est de toute façon quelque chose de difficile. Quel que soit ce qui a été vécu, il peut y avoir une tendance à la dépersonnalisation, on se referme sur soi. Il est possible, dans ce contexte, qu'apparaisse une fracture psychotique avec un délire interprétatif. La psychose apparaît alors sur une cicatrice existante. La compagne devrait avoir des choses intéressantes à dire sur l'évolution de sa personnalité. Ce qui s'est joué dans un moment de décompensation est du registre de la persécution.
Il aurait reconnu des persécuteurs, il peut faire des hallucinations. Il pense qu'on lui injecte des pensées qui ne sont pas les siennes. »
Mercredi après-midi, les représentants des communes de Ronchin, Faches-Thumesnil, Lesquin, Lezennes et Mons-en-Barœul se sont réunis autour d’une charte préalable à la signature d’un contrat local de santé. Cette étape vient couronner quatre années de travail de réflexion autour de l’accès aux soins dans sa globalité, avec un accent tout particulier mis sur la santé mentale.
Pour en comprendre les réelles ambitions, il faut s’écarter d’un jargon technico-administratif décourageant de prime abord. Morceau choisi : « Le CLS permet de développer sur un territoire un projet de santé partagé par l’ensemble des acteurs. Il favorise la coordination des actions à mettre en œuvre et les ressources de l’ensemble des acteurs dans le but de créer des synergies permettant de mieux répondre aux enjeux de santé sur le territoire. » Réalisé sans trucage, on ne comprend rien, on vous épargne le reste.
Faire partie d'un monde hyper-connecté entraîne des troubles nouveaux, liés à la dépendance au téléphone portable comme à internet, sur lesquels se penchent avec intérêt les psychiatres. Êtes-vous nomophobe ou cybercondriaque ?
Le chercheur américain Larry D. Rosen, dans son ouvrage iDisorder, ne cherche pas à minimiser son inquiétude. Les réseaux sociaux internet, l'usage du smartphone, tout cela peut entraîner des désordres qui relèvent de la dépendance, même s'ils ne relèvent pas de la maladie mentale. Seul remède : éviter l'excès d'utilisation des nouvelles technologies.
Quelques-uns de ces troubles sont répertoriés sur le blog espagnol Fayerwayer, et sont déjà familiers à nombre d'entre nous, comme la dépendance aux jeux vidéo en ligne, maladie cybernétique devenue banale, dont les cas graves (à partir de 17 heures d'affilée devant l'écran) entraînent tension oculaire, donc baisse de la vue, et déshydratation.
C’est à une rare alliance de l’art et de la science que nous convie cet ouvrage : Charcot, une vie avec l’image. Où l’on voit à l’œuvre, dans son prodigieux élan, la quête de ce médecin visionnaire que fut le professeur Jean-Martin Charcot (1825-1893). Figure mythique de la neurologie et de la psychiatrie, il fut artiste de talent. Et fit de « l’art de la médecine » une science à part entière. Son temple : la toute première chaire au monde de neurologie créée pour lui, en 1882, à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris).
« Regardez, regardez encore et regardez toujours : c’est ainsi seulement que l’on arrive à voir », conseillait Charcot à ses élèves. Et à son fils Jean-Baptiste – le futur explorateur des pôles : « Mon cher fils, je t’engage à continuer les croquis. C’est une bonne façon d’occuper ses loisirs : la science et l’art sont alliés, deux enfants d’Apollon. » Crayon en main, cet esthète n’eut de cesse d’affûter son regard, scrutant les corps pour en croquer harmonies et défaillances. Son obsession : saisir les singularités et les causes de nombreuses maladies du système nerveux et du psychisme – sclérose en plaques, maladie de Parkinson, hystérie…
Chaque vendredi, en partenariat avec l’INA, Libération propose un document filmé. Claude Lévi-Strauss reçoit Bernard Pivot chez lui dans son bureau.
Claude Lévi-Strauss commence par définir l’ethnologie. «Il s’agit d’essayer de comprendre l’homme par la totalité de ses expériences et de ses réalisations.».
Il évoque la parution en 1955 de son célèbre livre Tristes Tropiques, qui devait être à l’origine un roman. Bernard Pivot l’interroge ensuite sur ses grands thèmes de travail : les liens de parenté, les règles du mariage et le mythe. (Apostrophes, 4 mai 1984, 1h12min30s).
Un grand bout de drap a été collé au sparadrap sur le comptoir d’accueil des urgences de Roubaix. Un slogan y a été écrit au feutre noir : « Effectifs en berne, urgences en grève ». C’est le syndicat Force ouvrière qui a déclenché mercredi matin cette mobilisation, en écho à l’épuisement du personnel infirmier.
Au dernier comptage, effectué le 21 novembre, il manquait dans le service des urgences exactement 7,8 équivalents temps plein. À ce jour aussi, le personnel infirmier dans son ensemble affichait 3 000 heures supplémentaires au compteur. Enfin, dernier chiffre avancé par Force ouvrière, le taux d’absentéisme est de 12,48 %. En cette fin d’année, la tension sur les effectifs est d’autant plus criante que les agents ont des congés et des RTT à solder, et une aspiration naturelle à passer du temps en famille.
« Burn-out »
« C’est un cercle vicieux », constate Denis Leroy, le représentant FO à l’hôpital Victor-Provo. Car plus le personnel infirmier tire sur la corde, plus il risque de craquer. Denis Leroy parle clairement de « burn-out », que ne viennent évidemment pas arranger « les changements d’horaires et de rythmes. Il n’y a aucune stabilité du temps de travail », sans que cela soit discuté avec les principaux intéressés. A fortiori, « sans passer par les instances représentatives du personnel ».
La Banque européenne d'investissement (BEI) s'est engagée mardi à participer au financement des hôpitaux français à hauteur de 1,5 milliard d'euros, après la signature d'un protocole avec le gouvernement visant à soutenir le programme gouvernemental «Hôpital Avenir».
Nombres de voyageurs sont venus visiter Istanbul, certains en ont rapporté des écrits, des tableaux d’autres y ont laissé leur sueur.
Florence Nightingale, (1820 Florence - 1910 Londres) est l’infirmière britannique qui a donné son nom à l’hôpital de Şişli, mais pourquoi donc ?
Pionnière des soins infirmiers modernes, sa renommée est légendaire de son vivant grâce à sa contribution inestimable à la profession d’infirmier. Elle prôna et introduit l’utilisation des statistiques dans le domaine de la santé.
Autodidacte puisqu’aucune école donnant de formation officielle en soins infirmiers n’existaient l’époque elle devient pourtant une des premières spécialistes en hygiène et santé publique.
Cette vocation de Florence Nightingale de réformer les soins de santé est liée aux expériences qu’elle a vécues pendant la guerre de Crimée (1854-1856).
Les sages-femmes saluent l’adoption de cette expérimentation, considérant que ce projet « offre aux femmes ayant des grossesses physiologiques une prise en charge adaptée, et aux professionnels de la filière maïeutique une marge de manœuvre signifiante ».
« Forcené », « désespéré », « dément »… Quand une actualité insolite ou tragique rappelle au grand public l’existence des troubles psychiatriques, les colonnes des journaux abritent régulièrement ce type de clichés classiques. Rappelons pourtant que la grande majorité des malades mentaux ne sont guère violents, et que l’association de la dangerosité (parfois paroxystique) à la maladie mentale reflète une distorsion liée à la médiatisation extrême de certains faits divers, particulièrement lugubres.
Or l’amélioration de l’image des malades mentaux dans la presse figure justement parmi les objectifs du programme britannique contre la stigmatisation des sujets souffrant d’une pathologie psychiatrique (programme Time To Change, déjà évoqué sur ce site, et bénéficiant d’un budget de 20,5 millions de livres sterling, soit environ 24,3 millions d’euros). En effet, le caractère du discours médiatique contribue à influencer la population, en perpétuant (ou non) la discrimination trop fréquente à l’égard des malades mentaux.
Une étude a donc été consacrée à l’évolution de cette image dans la couverture journalistique des sujets de santé mentale entre 2008 et 2011, dans 27 supports de la presse nationale et régionale (au Royaume Uni où la presse écrite conserve une grande importance).
Accessible à tous Scope Santé est un site d’information sur la qualité et la sécurité de l’ensemble des hôpitaux et des cliniques en France.
Il propose ainsi une information fiable et actualisée, établissement par établissement et région par région, sur le niveau de qualité et de sécurité de la prise en charge des patients et des soins qui leur sont apportés.,.
Par un système simple de repère, il permet à chacun de situer son établissement par rapport aux autres, et de faire ainsi un choix éclairé d’un hôpital ou d’une clinique.
Les essais cliniques, qui permettent d’évaluer les thérapeutiques (médicaments, dispositifs médicaux, chirurgie…), n’ont pas une bonne image en France. Le grand public et même les médecins connaissent mal les circuits complexes de ce pan de la recherche médicale, alimentant les fantasmes autour des « cobayes » de la science. Les patients, eux, rechignent à y participer, encore plus depuis l’affaire du Mediator. De leur côté, les professionnels déplorent les pesanteurs administratives françaises ; et les industriels s’inquiètent du recul de l’Hexagone dans la compétition internationale. La situation est-elle si sombre ? Et les essais cliniques sont-ils au final un risque ou plutôt une chance pour les malades ?
« Surtout, ne parlez pas de cobayes. En France, il y a beaucoup de fantasmes autour de ce sujet, c’est culturel, mais ces recherches sont très bien bordées et contrôlées. Quel que soit le traitement, entrer dans une étude, c’est être mieux suivi pour sa maladie », insistent d’emblée les professeurs Christian Funck-Brentano et Jean-Sébastien Hulot, du Centre d’investigation clinique (CIC) Paris-Est (hôpital Pitié-Salpêtrière). Interfaces entre l’Inserm et les CHU où ils sont implantés, ces centres – 54 au total – sont des plates-formes consacrées à la recherche clinique.
MANQUE D’ENTHOUSIASME DES PATIENTS
Ils sont équipés, tant en moyens humains (infirmières, médecins, biostatisticiens…) que techniques, pour organiser et réaliser des essais cliniques dans un cadre académique ou industriel. Mais au CIC Paris-Est comme ailleurs, les équipes font face à un manque d’enthousiasme des patients. Selon un sondage IFOP-Lilly de 2010, 90 % des Français reconnaissent l’intérêt des essais cliniques, mais seulement 46 % se disent prêts à y participer.