Stérilité, dépression, cancer… Les partisans de l’interdiction de l’IVG mettent en avant le risque de séquelles à vie, le plus souvent sans fondement.
![Niall Carson / AP Des militantes en faveur de l’abrogation de l’amendement interdisant l’IVG manifestent à Dublin, le 23 mai, déguisées en personnages de la série « La Servante écarlate ».](https://img.lemde.fr/2018/05/23/0/0/3500/2333/534/0/60/0/50b9073_urn_binary_dpa_com_20090101_180523-99-426691-FILED.jpeg)
« J’ai avorté, je pleure tous les soirs et je suis désormais stérile », « mon IVG m’a rendue dépressive », « je refuse d’avorter car je crains le cancer »… les témoignages – anonymes et négatifs – relayés par la page Facebook « IVG : vous hésitez ? Venez en parler » se suivent et se ressemblent. Cette page Facebook tenue par des militants contre l’interruption volontaire de grossesse (IVG), à laquelle nous avions consacré une enquête, propage nombre d’idées reçues et de fausses informations sur l’avortement. Alors quel’Irlande se prononce par référendum, vendredi 25 mai, sur l’abrogation d’un amendement à la Constitution interdisant l’IVG, nous avons recensé les plus répandues de ces idées reçues.