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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 10 octobre 2012

Trois thérapies pour le traitement de la dépression recommandées par l'OMS


L’hôpital de Montreuil sous administration provisoire


Deux mois après l’hôpitald’Ajaccio, c’est au tour du centre hospitalier intercommunal AndréGrégoire, à Montreuil(Seine-Saint-Denis), d’être placé sous administration provisoire. « Les déficits d’exploitation récurrents et le niveau d’endettement important ont affaibli sa situation budgétaire », indique l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France.

Santé mentale : l’OMS appelle à mettre fin à la stigmatisation


À l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale créée en 1992, l’Organisation mondiale de la Santé appelle à mettre fin à la stigmatisation de la dépression et des autres troubles mentaux et à mettre le traitement à la portée de tous ceux qui en ont besoin.
Plus de 350 millions de personnes dans le monde souffrent de dépression. Beaucoup d’entre eux n’admettent pas qu’ils sont malades et ne cherchent donc pas à se faire soigner. Les préjugés culturels et la méconnaissance de cette affection contribuent à dissuader les malades de consulter.
« Il existe des traitements très efficaces contre la dépression. Malheureusement, moins de la moitié des personnes déprimées reçoivent les soins dont elles ont besoin. Ce chiffre est même inférieur à 10 % dans beaucoup de pays, souligne le Dr Shekhar Saxena, Directeur du Département de l’OMS Santé mentale et abus de substances psychoactives. Voilà pourquoi l’OMS apporte son soutien aux pays qui combattent la stigmatisation dans le but d’élargir l’accès au traitement. »
Sous sa forme la plus grave, la dépression mène au suicide. Près d’un million de personnes se suicident chaque année et une grande proportion d’entre elles souffre de dépression.
› Dr L. A
lequotidiendumedecin.fr 10/10/2012


Les Nouvelles 
calédoniennes

Des interventions difficiles

Publié le mercredi 10 octobre 2012
Depuis qu’un de leurs collègues s’est fait tirer dessus, samedi matin, les adhérents au Syndicat des infirmiers à domicile (Siad) refusent d’intervenir sur la presqu’île. Ils tirent la sonnette d’alarme et dénoncent une banalisation de la violence à leur encontre.
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Le cadre formateur. Vers quelle professionnalisation ?

Dans « Quelles formations pour les cadres hospitaliers ? », l’Inspection Générale des Affaires Sociales dessine un contour du devenir de la fonction formation des cadres de santé. Un regard sur l’évolution des cadres formateurs suivi d’un éclairage théorique permet l’analyse de certaines des propositions de ce rapport. 

La lecture du rapport « Quelles formations pour les cadres hospitaliers ? » de Michel Yahiel et Céline Mounier1 interroge sur la place des futurs cadres formateurs. La question est clairement posée. Cela d’autant qu’elle est développée sous le titre ambigu « la question du cadre formateur » (p.27). Si l’on peut s’interroger sur le sens à donner à ce titre, la lecture du rapport interroge sur la place donnée au cadre formateur aussi bien du point de vue de ses spécificités, de ses compétences, que de sa place dans les Instituts de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) comme dans l’organisation de la formation.

Test : êtes-vous fait pour devenir infirmier(ère) ?

2. Pourquoi avez-vous envie de soigner des patients?

a. Votre père est médecin, votre grand-père l'était également. Vous souhaitez suivre la tradition familiale sans passer par de longues études.
b. Vous vous identifiez à Che Guevara et rêvez de partir sauver le monde.
c. Vous voulez venir en aide à toutes les personnes souffrant de problèmes de santé afin de les soulager.

Hôpital psychiatrique à domicile



L'urgence de l'Hôpital Louis-H. Lafontaine est souvent débordée, faute de places pour transférer les patients vers d'autres unités d'hospitalisation. Mais plus de services en psychiatrie offerts à domicile pourraient aider à désengorger le système.




Droits des enfants
Analyser la société à travers le prisme des droits des enfants

1 +1 +1 + 1 = 1 (490)

La future loi sur le droit au mariage des couples homosexuels et sur l'adoption par les couples homosexuels interroge sur la nécessité d'adapter notre droit aux moeurs. Pour autant les priorités sont-elles là où l'on nous le dit ? Dans le débat qui s'engage à marches forcées il m'apparaît opportun d'essayer d'alimenter les débats parallèles qui peuvent et doivent se présenter si on aborde la question centrale de la filiation.  Hier je rappelais l'enjeu pour tous les enfants de France, quelle que soit la composition de la famille, de respecter l'autorité des adultes présents autour d'eux. Aujourd'hui, si tant est qu'on entende parler du droit des enfants, et non pas du droit des adultes aux enfants,  en rééditant ce papier du 17 juin dernier, il m’apparaît essentiel d'insister sur l'importance pour tout en enfant d'être respecté dans sa singularité et dans ses affects.

Les internes en médecine, "bouche-trous" de l'hôpital en crise



A partir de 18 heures, les portes battantes qui marquent l'entrée de l'internat ne cessent de s'ouvrir et de se refermer dans un bruit sourd. Chaque claquement marque la fin d'une journée de travail, ou le début d'une autre. Entre la cuisine et la salle à manger, ceux qui vivent là se croisent dans un ballet incessant, rythmé par quelques anecdotes sur la journée achevée. "Le petit avec la crise d'asthme, j'ai pas du tout géré", débriefe, face au frigidaire en inox, une jeune femme brune qui achève sa première année d'internat, devant le visage compatissant d'une de ses aînées. "Et en plus, j'ai découvert cet après-midi que j'étais de garde ce soir", renchérit-elle, lugubre.
Sur la grande table de cantine en formica bleu qui trône au milieu de la salle à manger, les plateaux-repas sont vite engloutis. On se plaint du chauffage, qui ne sera pas réparé avant le 2 novembre. Pourtant, le thermomètre tombe déjà à 14 °C la nuit dans les chambres de cet internat de l'est de la France, qui accueille chaque semestre une vingtaine d'étudiants en médecine, venus faire leurs armes dans l'hôpital voisin pour un stage de six mois. Certains, restés en blouse blanche, stéthoscope autour du cou, s'accordent une courte pause avant de repartir assurer leur garde de nuit, et aligner ainsi au moins 24 heures de travail consécutives. Astreinte oblige, le plus âgé de la tablée, qui affiche déjà bac +10 au compteur, surveille du coin de l'œil ses deux téléphones qui pourraient à chaque instant le rappeler illico à son service.
A 21 h 30, la dernière interne fait son entrée dans le bâtiment, après une journée de travail de plus de douze heures. Pas de bol, "c'est toujours elle qui rentre le plus tard. Dans son service, ils font des horaires de fous", explique un de ses collègues.
Les internes – qui ont presque tous demandé à être cités anonymement pour ne pas compromettre leur carrière – ne sont officiellement encore qu'en formation. Mais la réalité hospitalière est toute autre. Tous assument déjà, souvent dans la plus grande illégalité, le travail et les responsabilités d'un médecin diplômé, poussés à bout par un système hospitalier en sous-effectif chronique, saturé par la demande.
85 % TRAVAILLENT PLUS QU'ILS NE LE DEVRAIENT
En septembre, le principal syndicat d'internes, l'Isnih (Inter-syndicat national des internes des hôpitaux), a publié les résultats d'une vaste enquête (PDF) menée dans les hôpitaux français. Dans ses conclusions, le rapport montrait ainsi que 85 % des internes – ils sont 21 000 au total – travaillaient bien au-delà des 48 heures hebdomadaires réglementaires, avec une moyenne de 60 heures par semaine. De même, le "repos de sécurité", imposé depuis 2002 après chaque garde de nuit pour empêcher un interne de travailler plus de 24 heures consécutives, n'est pas respecté dans 21 % des cas.
Selon le syndicat, "aucune région ne respecte aujourd'hui la législation", et ces entorses au règlement ne sont pas sans conséquences. D'après l'étude, 15 % des étudiants affirment avoir commis des erreurs de prescription, de diagnostic ou d'acte opératoire en lendemain de garde, alors que 39 % déclarent en avoir"probablement réalisé". Des chiffres dans l'ensemble largement "sous-évalués", selon de nombreux internes, qui reconnaissent avoir eux-mêmes minimisé leurs réponses au questionnaire.
"L'OUVRIER DE L'HÔPITAL"
Les internes sont une "main d'œuvre corvéable et bon marché pour faire tourner les hôpitaux", conclut sans ménagement le syndicat dans son rapport. Un constat amer partagé par ceux qui ont répondu en grand nombre à un appel à témoignages publié sur Le Monde.fr, qui les interrogeait sur leurs conditions de travail.
Le "dernier maillon de la chaîne alimentaire de l'hôpital", le "bouche-trou", la "variable d'ajustement" ou encore "l'ouvrier de l'hôpital", c'est par ces titres peu enviables que se définissent de nombreux internes interrogés. "Dans les services, chaque corps de métier a une tâche bien définie, sauf l'interne qui n'a pas de charge précise. Du coup, tout ce que les médecins ne veulent pas faire ou n'ont pas le temps de faire, c'est sur nous que ça retombe, sous prétexte qu'on doit apprendre de tout", explique Manon, qui termine sa première année d'internat à Lyon. A l'interne revient alors la partie la plus chronophage de la relation avec le patient, mais aussi les basses besognes comme"gérer la paperasse", voire parfois "brancarder les patients" et "vider les poubelles".
CERTAINS ONT "PIQUÉ DU NEZ EN BLOC OPÉRATOIRE"
"Le travail ne diminue jamais, ça n'existe pas des lits fermés parce qu'il n'y a pas assez de médecins", explique Jean, 28 ans, interne à Paris. Et les conditions d'exercice s'en ressentent. Travailler vingt jours d'affilée sans un jour de repos, faire des semaines de plus de 80 heures de travail, ou encore travailler 36 heures consécutives, quand le repos de garde n'est pas respecté, n'est pas chose rare pour un interne. "Qu'on soit capable ou non de tenir le coup, la question ne se pose même pas, on doit continuer", explique Anne, 27 ans, qui s'estime"chanceuse" de ne pas avoir besoin de beaucoup de sommeil.
Tous reconnaissent pourtant qu'après 23 heures éveillé, on ne peut pas faire de la "bonne médecine""La nuit, on fait du symptomatique, pas du curatif, pour aller plus vite", explique Claire, 25 ans, interne à Lyon, qui avoue penser souvent la nuit "plus que dix heures, et je pourrai pleurer""On est dans le réflexe, donc on passe souvent à deux doigts des grosses erreurs, et on en fait des tonnes de petites", reconnaît Jérémy, 25 ans. Dans les témoignages, certains parlent notamment d'"échange de prescription entre deux patients", d'"erreur dans un dosage", d'autres racontent même avoir déjà "piqué du nez en bloc opératoire, avec la chaleur et la nécessité de rester immobile."
Pour Marie, 27 ans, "c'est le relationnel qui en pâtit le plus". A cette heure avancée de la nuit, la fatigue rend "plus agressif, à fleur de peau""Parfois, j'aimerais avoir un cadran affiché sur ma blouse où s'inscrirait le nombre d'heures depuis que je suis réveillé", avoue Jean, interne en 4e année. "Les gens devraient savoir le prix humain de leur système de santé", renchérit Thibaut, spécialisé en médecine interne à Paris.
PASSAGE OBLIGÉ DE LA FORMATION ?
Du côté des chefs de service, on se défend d'exploiter outre mesure les internes. Tous ont leur propre interprétation de la législation, et les conditions changent du tout au tout en fonction des différents services. Une inégalité de traitement qui perturbe d'autant plus les internes, confrontés au règne de l'arbitraire. La justification est toujours la même : "c'est soit ça, soit on ferme boutique", confie un chef de service à l'hôpital parisien de La Pitié-Salpêtrière. S'ils ont conscience d'être dans l'illégalité, la plupart assument, sous couvert d'anonymat, tout de même. "De notre temps, c'était bien pire, on travaillait sans arrêt, je me souviens d'un week-end de Noël pendant mon internat où j'avais commencé le vendredi matin pour n'en sortir que le lundi",raconte un chef de service d'un CHU du grand Ouest.
L'épuisement des internes, passage obligé de la formation ?"L'argument 'de notre temps, c'était pire', on l'entend à longueur de temps", explique une interne en neurologie, qui met cela sur le compte"du mythe du sacrifice du médecin". Mais en réalité, beaucoup d'internes ont le sentiment que les conditions d'exercice à l'hôpital sont plus dures aujourd'hui. "Avant, on n'était pas appelés en permanence pour rendre un avis sur la moindre douleur", explique un interne en chirurgie digestive à Paris. "Maintenant, tout le monde cherche à se couvrir pour éviter l'erreur médicale, et surtout tout le monde cherche à refiler les patients à d'autres services, pour désengorger le sien."
LES PATIENTS, TOUJOURS PLUS NOMBREUX
Le trop grand nombre de patients est une souffrance quotidienne, surtout pour ceux qui tiennent à rappeler qu'ils "sont là parce qu'ils aiment leur boulot et veulent passer du temps avec leurs patients". Le défilé des urgences est surement le plus révélateur, pour les internes qui s'y essaient. "A 4 heures du matin, alors qu'on n'a même pas eu le temps de se reposer quelques minutes, on voit des gens arriver pour tout et n'importe quoi : des angines, des maux qui traînent depuis des mois, des bobos de rien du tout." Garder son calme, dans ces cas là, est un défi permanent.
Chaque interne dit redouter le moment où, lâché sans filet dans son service, il ira "trop loin". Cette "zone rouge" décrite par Guillaume, interne à Belfort, "celle où tu peux faire une gaffe, où il n'y a pas de retour en arrière possible". D'autant que pour ceux à qui on impose de rester en lendemain de garde, la responsabilité en cas d'erreur est entièrement à la charge de l'interne. "Mais on prend le risque, parce que si on se fait saquer, c'est fini, on n'a plus aucune chance d'approcher du bloc opératoire, et pour nous ça veut dire plus de formation, et autant d'études pour rien", explique un interne en 2e année de neurochirurgie, qui travaille en moyenne cent heures par semaine.
"SI J'AVAIS SU, JE SERAIS PAS VENUE"
Face à toutes ces difficultés, la question de savoir si tout ça "vaut le coup" trotte forcément dans les méninges de ces étudiants bien particuliers, excédés par les conditions matérielles précaires de l'hôpital public, où on peut même "attraper des puces dans le lit de garde" de son service. Certains parlent de "tout plaquer", de prendre une année de disponibilité, mais cela signifie repousser d'autant la fin des études.
Beaucoup connaissent quelqu'un autour d'eux qui est au bord de craquer. "Je me suis rendu compte que j'étais en burn-out alors que je conduisais pour rentrer chez mes parents, après vingt-et-un jours de boulot consécutif. J'étais sur la quatre-voies, et je me suis demandé si c'était un rêve ou la réalité. J'ai réalisé à quel point j'étais épuisée",explique Nathalie, 27 ans. Dans ce cas là, "on se rend compte à quel point on est seuls, on n'a aucun interlocuteur". "On perd le sens de ce qui est normal ou de ce qui ne l'est pas", explique une interne en neurologie, qui affirme que le plus difficile est de "prendre du recul" sur ce rythme infernal.
Autour de la table de formica du petit internat de l'est de la France, certains parlent de "ras-le-bol""Le soutien, on ne l'a jamais, on n'a pas le droit de craquer", reprend une jeune interne qui achève son stage aux urgences. Autour d'elle, les gens acquiescent. Une autre ose, sur le ton de la plaisanterie, "si j'avais su, je serais pas venue". Des hochements de tête saluent le bon mot.

Futur médecin, "bac +10, 80 heures par semaine, 2 000 euros"

Le Monde.fr | 
La plupart des patients l'ignorent, mais lorsqu'ils se rendent à l'hôpital, c'est le plus souvent un interne qui les prend en charge. Ils appellent"docteur", comme s'il l'était déjà, celui qui les examine, les rassure, appelle leur médecin traitant, parle avec leur famille, leur prescrit soins et médicaments, leur rend visite le temps de leur hospitalisation. L'interne "fait tourner l'hôpital au quotidien", résument à l'unisson nombre d'entre eux.
Malgré leur blouse blanche et leur stéthoscope glissé autour du cou, les 21 000 internes en médecine sont pourtant toujours officiellement en formation. Cela les place en première ligne d'un front auquel ils ne sont pas encore préparés. Dans un système de santé qui se meurt du manque de personnel, ils ont souvent le sentiment "qu'entre nos deux statuts, l'hôpital pioche ce qui l'arrange". Médecin à part entière lorsqu'il s'agit d'endosser les responsabilités et d'accumuler les heures de travail, étudiant sur la fiche de paie ou quand il s'agit d'appliquer la législation du travail.
LA FORMATION, GRANDE SACRIFIÉE
Alors qu'on leur demande d'être toujours plus "performants", les internes se retrouvent vite confrontés aux limites de leurs connaissances, et doivent apprendre "à faire comme si [ils] savai[en]t",explique Louis, interne à Strasbourg. La charge de travail à l'hôpital est telle qu'elle les empêche souvent de compléter le bagage théorique dont ils ont pourtant besoin pour poursuivre leur apprentissage.
Selon les décrets, deux demi-journées par semaine doivent en effet être accordées par l'hôpital aux internes pour "la formation universitaire""C'est sûrement le droit le moins en vigueur dans les hôpitaux", affirme pourtant Luc, 28 ans, interne à Lille, et qui n'en a jamais bénéficié dans son parcours.
"Mon statut d'étudiant, il ne me sert que pour avoir un deuxième burger gratuit au Quick", ironise une interne en 6e semestre de chirurgie orthopédique. Pour assurer sa formation, la jeune femme n'a pas le choix : "Je m'enferme chez moi le soir pour potasser des revues médicales." Comme elle, de nombreux internes reconnaissent que la formation théorique, pourtant indispensable, est la grande sacrifiée du système actuel. "Après des semaines de quatre-vingts heures de boulot, je mets un point d'honneur à ne pas ouvrir un manuel de médecine chez moi", explique Emna, interne à Paris. D'autres prennent sur leur temps personnel ce poids supplémentaire, alourdi dans les dernières années de l'internat par les mémoires à rendre et la thèse à présenter.
DES COURS APRÈS 24 HEURES DE TRAVAIL CONSÉCUTIVES

Les cliniques psychiatriques veulent accueillir en stage des internes de médecine générale

Un an après l’ouverture des premiers stages d’internes en établissements privés, les psychiatres de ce secteur aspirent à un plus grand « décloisonnement des spécialités » en proposant des formations en psychiatrieaux futurs médecins généralistes.
« S’il y avait une innovation, une seule, que nous pourrions relever comme particulièrement intéressante, c’est celle de proposer à l’université de recevoir en stage, soit directement, soit à l’occasion de stages auprès des médecins généralistes de ville, les étudiants qui se destinent à la médecine de ville », a précisé lors d’un colloque OlivierDrevon, psychiatre et président du syndicat des cliniques psychiatriques de France (UNCPSY).
Affilié à la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP), le syndicat des cliniques psychiatriques de France rassemble 162 établissements qui soignent 130 000 patients par an et dispensent plus de 5 millions de journées de soins. Les cliniques assurent 30 % des hospitalisations complètes en psychiatrie.
› A. B.-I
lequotidiendumedecin.fr 09/10/2012




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Portrait du cerveau en artiste / Revue Mouvement

07.09.2012
Pierre Lemarquis : Portrait du cerveau en artiste (Odile Jacob) / Revue Mouvement N° 65 Dossier Les écoles d’art à la sauce de Bologne

 
Pierre Lemarquis : Portrait du cerveau en artiste (Odile Jacob)

« L’art est une garantie de santé mentale », disait Louise Bourgeois, une phrase qu’elle avait gravée sur son installation monumentale Precious liquid. Et Galien, déjà, affirmait que « la santé implique la beauté ». Les anciens Grecs avaient d’ailleurs une connaissance intuitive, déposée dans leur langue, du pouvoir somatique de l’art, de ses effets sur le corps, puisque le mot « esthétique » vient du grec aïsthésis, qui signifie « sensation ». L’esthétique, depuis Aristote, a longtemps été l’apanage des philosophes. Aujourd’hui les neurosciences s’intéressent aux mécanismes physiologiques qui conditionnent l’état mental permettant d’apprécier la beauté. Et le plus souvent, comme le montre Pierre Lemarquis, elles viennent apporter une confirmation scientifique à leurs réflexions.

Revue Mouvement N° 65 Dossier Les écoles d’art à la sauce de Bologne
Processus de Bologne





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Vivre après ta mort / Revue Histoire & Mesure

19.09.2012 - 06:35 Ajouter à ma liste de lectureRecevoir l'émission sur mon mobile
Alain Sauteraud : Vivre après ta mort. Psychologie du deuil (Odile Jacob) / Revue Histoire & Mesure Dossier le prix de la mort (ed. EHESS)
Alain Sauteraud : Vivre après ta mort. Psychologie du deuil (Odile Jacob)

Tout à l’heure, Marc, avec vos invités, vous allez parler de la fin de vie, et moi je vais vous parler de la vie après la mort, celle de l’autre, parent, conjoint ou enfant, l’autre proche. Le psychiatre Alain Sauteraud a été confronté dans sa pratique à de nombreux cas de deuil traumatique, on dit aussi deuil prolongé ou pathologique et lui préfère employer l’expression de « deuil compliqué ». Il s’est aperçu que la littérature scientifique sur cette question était essentiellement issue de la psychanalyse et que la psychiatrie ne disposait pas de théorie spécifique à visée thérapeutique, elle qui n’envisage le deuil que comme une « circonstance » de nature à favoriser la dépression ou le stress post-traumatique, alors que, à la différence du dépressif classique, l’endeuillé éprouve de la joie en évoquant le défunt. En s’appuyant sur les travaux les plus récents en psychologie et sur de nombreux cas cliniques, l’auteur propose ici une synthèse et des outils pour diagnostiquer le deuil pathologique, lequel nous renseigne sur la nature de cette épreuve intense et de cette expérience paradoxale dont Marie-José Mondzain disait qu’elle est « une banalité qui ignore l’habitude ».


Revue Histoire & Mesure Dossier le prix de la mort (ed. EHESS)

Une revue consacrée à cette branche de l’histoire qui utilise le chiffre, les données chiffrées et la statistique pour mesurer des phénomènes historiques de toute nature (du climat à l'histoire culturelle en passant par l'histoire sociale, économique, politique...).
Le prix de la mort, un des facteurs qui peut sans délai ajourner le temps du deuil. Il s’agit ici de prendre la mesure économique des différents actes liés à la mort, dans des sociétés où leur rôle est aussi de lester le décès d’un sens et d’une conformité sociale. Les études concernent des groupes sociaux qui appartiennent en majorité à l’élite, mais dans les milieux populaires et petits bourgeois on ne rechigne pas à la dépense, au contraire, on est souvent au-dessus de ses moyens







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Pourquoi l’amour fait mal / Revue du MAUSS

03.10.2012
 

Eva Illouz : Pourquoi l’amour fait mal. L’expérience amoureuse dans la modernité (Seuil)

Robert Burton, l’auteur de la célèbre Anatomie de la mélancolie, décrivait au XVIe siècle les victimes de l’amour comme des « esclaves, des bêtes de somme, des fous, des imbéciles, des têtes en l’air, des atrabilaires, hors d’eux et aveugles comme des scarabées », et à peine plus tard le médecin français Jacques Ferrand évoque le « visage pâle, citron et blafard, les yeux enfoncés », où il reconnaît les signes sûrs des folles amours d’un jeune homme triste que, quelques instants auparavant il avait vu parfaitement jovial. Ces descriptions appartiennent à la longue tradition littéraire et culturelle qui dépeint l’amour comme une émotion douloureuse, une passion au double sens du terme, en particulier celui de « pâtir ». S’il y a là une topique, une sorte de posture, Eva Illouz entend montrer dans son livre, en sociologue, qu’elle a profondément changé de sens aujourd’hui et qu’elle reflète davantage « l’ensemble des tensions et des contradictions sociales et culturelles qui structurent les identités modernes », que les idéaux de la chevalerie, de l’amour courtois, de la galanterie ou du romantisme qui ont dominé les représentations et les valeurs dans le domaine amoureux pendant des siècles.

Revue du MAUSS N°39 Dossier Que donnent les femmes ? (La Découverte)

Ce numéro interroge, du point de vue du don, les ambivalences et complexités des rapports entre les femmes et les hommes
Qu’il s’agisse de donner la vie, de prodiguer des soins, de manifester leur sollicitude (care) envers les autres ou de faire don de leurs charmes, les femmes n’ont en effet cessé d’être identifiées, sinon assignées au don.
« Pourquoi les dons des femmes sont-ils, paradoxalement, tout à la fois célébrés et déniés, comme si le don véritable ne pouvait qu’être masculin? Plus encore, l’idée même d’un don féminin a-t-elle un sens? Doit-on nécessairement la réduire soit à une prescription de Dame Nature, soit à une pure construction sociale et culturelle ? »






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Les techniques du corps de Marcel Mauss / Revue Le Diable probablement

05.10.2012 
Jean-François Bert : Les techniques du corps de Marcel Mauss. Dossier critique (Publications de la Sorbonne) / RevueLe Diable probablement N°10 Dossier L’amour (Verdier)



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Jean-François Bert : Les techniques du corps de Marcel Mauss. Dossier critique (Publications de la Sorbonne)

La conférence prononcée en 1934 par Marcel Mauss sur « Les Techniques du corps » est l’un des textes les plus commentés en anthropologie et il a connu une belle postérité grâce à la génération des ethnologues qui ont pris la relève de l’anthropologue disparu en 1950 et qui ont réinvesti la notion de « technique du corps », comme André Leroi-Gourhan, Georges Devereux ou Georges Condominas, pour ne citer qu’eux. Jusqu'à la parution de ce texte programmatique, les sociologues n’envisageaient la technique que sous l’angle de l’outil ou de l’usage d’instruments. Ils négligeaient le geste qui le met en action, ainsi que l’apprentissage de ce geste, tous deux pourtant de nature éminemment sociale. Jean-François Bert a rassemblé et mis en perspective plusieurs textes qui témoignent de la fécondité conceptuelle du court essai de Marcel Mauss, qu’on peut retrouver dans le recueil intitulé Sociologie et anthropologie et publié aux PUF, mais aussi sur internet, car il ne figure pas dans cette édition``

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Revue de presse culturelle d'Antoine Guillot

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L'impossible satisfaction du désir bondien

09.10.2012 - 21:20 Ajouter à ma liste de lectureRecevoir l'émission sur mon mobile
Alors que le jubilé de la Schaubühne n’a guère intéressé que Brigitte Salino dans Le Monde, je vous avais narré hier ses folles nuits berlinoises, le cinquantenaire de James Bond passionne la presse, et nombreux sont les journaux qui, à la veille de la sortie d’une nouvelle bonderie, le Skyfall de Sam Mendes, célèbrent l’anniversaire de 007, le premier film de la série, James Bond contre Dr No étant sorti en 1962. Ainsi de Technikart, avec cette question en couverture, qui annonce un dossier de 8 pages : « James Bond est-il encore regardable ? » “Qu’est-ce qu’un fan de Bond ?, s’interroge le chef de rubrique cinéma du mensuel, Léonard Haddad. Quelqu’un qui a passé sa vie à voir, revoir et aimer passionnément les films de la saga, tout en les trouvant tous un petit peu nuls, à la recherche d’une émotion et d’un temps perdus dont la lucidité nous force à reconnaître qu’ils n’ont jamais vraiment existés. […] La déception Sisyphesque serait la règle, poursuit-il, et la satisfaction du désir bondien, la rarissime exception. […] Au fil des vingt-deux – presque vingt-trois films – de la série vus en direct ou en différé, il est arrivé qu’un petit bout du puzzle soit à la bonne place, mais l’ensemble reste un bordel sans nom, jamais tout à fait réussi, jamais tout à fait accompli. James Bond est une idée, une promesse, un fantasme inassouvi, une quête perpétuellement mise en échec, non seulement pour les spectateurs, mais aussi pour les producteurs et les metteurs en scène concernés, obsédés par la question de ce que doit être un Bond et de ce que pourrait être un bon Bond. […] Selon nos calculs, estime Léonard Haddad, comme vrai grand « James Bond », il y aurait donc Goldfinger, et puis c’est tout. Un. Sur vingt-deux. Et encore, même pas un « James Bond » absolu, puisqu’il est le dernier film de la série à ne pas avoir été tourné en Panavision ou en Scope. Comme quoi, il y a toujours un truc qui cloche – et c’est aussi pour cela que cette série diffuse ce parfum d’obsession.”

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