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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 13 novembre 2020

Bouffons tous des champis pour guérir de notre dépression

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Une petite poignée de ces beautés peut redonner le sourire à n'importe qui. © Shutterbug75 – Pixabay

On le répète depuis bien assez longtemps : la drogue n’est pas qu’une menace pour la santé si elle est utilisée à bon escient… quitte à passer pour des gros toxicos ! N’empêche, la science est de notre côté… et toc !

Dans le corps médical, ça ne jure que par les benzos depuis trop longtemps pour traiter des maladies anxiogènes et liées au stress et à la dépression. Alors quand on nous traite de gros drogués parce qu’on a mangé deux champis le soir dernier, on rigole. D’autant que du côté des États-Unis, à Baltimore dans le Maryland, l’université de médecine Johns Hopkins a mené une petite étude sur l’apport de la psilocybine (molécule présente dans les champignons hallucinogènes) au mental des personnes atteintes de profonde dépression. Le résultat n’est ni surprenant, ni rassurant pour les labos pharmaceutiques : ça marche.

 
Oubliez le Xanax, mieux vaut un bon trip

L’étude n’est pas toute jeune, puisqu’elle avait été menée en 2016. Sur 24 patients, tous ont été traités avec deux doses bien précises de psilocybine, accompagnées de psychothérapies. Très rapidement, les résultats sont concluants, et la plupart des participants ont commencé à aller mieux. La moitié d’entre eux sera même en complète rémission au terme de leur quatre semaines de suivi. « L’ampleur de l’effet que nous avons constaté est quatre fois plus grande que celui des antidépresseurs traditionnels sur le marché longtemps testés cliniquement », explique Alan Davis, professeur de psychiatrie à l’université Johns Hopkins.

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La Fondation Abbé Pierre recense près de « 300 000 SDF en France », un « électrochoc »

Ouest-France  avec AFP

Publié le 

Le nombre actuel de SDF en France tourne autour de « 300 000 » affirme Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre (photo d'illustration).

Le nombre actuel de SDF en France tourne autour de « 300 000 », un chiffre qui doit servir d'« électrochoc », affirme Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre dans les colonnes du Journal du Dimanche, redoutant la reprise des expulsions à partir du 1er avril prochain.

Selon les calculs de la Fondation, depuis 2012, le nombre de sans-domicile fixe a doublé. « Le chiffre actuel tourne autour de 300 000 SDF », affirme M. Robert dans le JDD. « C'est effrayant ! Ce chiffre doit être un électrochoc ».

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jeudi 12 novembre 2020

PÈRE-VERSION ET CONSENTEMENTS

 Éditions L'Harmattan - livres, ebooks (édition numérique)

Sous la direction de Georges Haberberg, Élisabeth Leclerc-Razavet et Dominique Wintrebert

Collection : Études Psychanalytiques

Couverture Père-version et consentements 4eme Père-version et consentements

Dix ans de recherche ont abouti à l'écriture de cet ouvrage. Il prend le parti de réinterroger la fonction du père, de suivre son destin dans son rapport à la jouissance féminine jusqu'à l'impossible du rapport sexuel. Réévaluer la pratique à l'aune des concepts de Père-version et de consentements, concerne le sujet aux prises avec les dimensions de l'amour, de la jouissance et du désir.

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« Nous sommes surpris de voir à quel point les enfants disent s’être sentis seuls durant le premier confinement »


Quatre pédopsychiatres s’inquiètent de la pression qui s’exerce pour fermer à nouveau les écoles et les crèches.

Publié le 12 novembre 2020


Rentrée des classes à l’école Jean-de-la-Fontaine, le 2 novembre à Lyon.

Tribune. Le confinement est l’une des principales mesures mises en œuvre pour réduire la transmission du virus SARS-CoV-2. Un article dans The Lancet Infectious Diseases souligne le poids considérable de la fermeture des écoles sur la contagiosité du virus, réduisant le taux de propagation d’environ 15 %. Cependant, selon la revue Naturecet effet semble faiblement dépendre des enfants eux-mêmes, notamment concernant ceux de moins de 11 ans.

La fermeture des écoles pourrait en fait agir essentiellement par les contraintes qu’elle impose aux adultes dans leurs déplacements. Malgré un effort remarquable des pouvoirs publics (secrétariats à l’enfance et au handicap, ministère de l’éducation nationale) et des professionnels de l’enfance pour accompagner les plus jeunes durant cette pandémie, une pression s’exerce de nouveau pour fermer les crèches, les écoles ou les structures qui accueillent les enfants plus vulnérables.

Ferenczi, l’autre Freud

LE 11/11/2020

À retrouver dans l'émission

LA GRANDE TABLE IDÉES

par Olivia Gesbert

Pionnier de la psychanalyse hongroise, Sándor Ferenczi, fils spirituel de Sigmund Freud, a grandi dans l'ombre du maître. Benoît Peeters, auteur d'une biographie dédiée, est notre invité pour nous parler de cette figure encore peu connue.

Le psychanalyste autrichien Sigmund Freud entouré de Otto Rank, Karl Abraham, Max Eitingon, Ernest Jones, Sandor Ferenczi et Hanns Sachs, en 1922.
Le psychanalyste autrichien Sigmund Freud entouré de Otto Rank, Karl Abraham, Max Eitingon, Ernest Jones, Sandor Ferenczi et Hanns Sachs, en 1922. Crédits : Apic / Contributeur - Getty

On le connaît surtout pour son travail dans le monde de la bande dessinée, ne serait-ce que pour sa collaboration avec François Schuiten sur la série des Cités obscures (parues chez Casterman dès 1983), mais aussi pour des essais sur Hergé, Derrida ou encore Paul Valéry. Ecrivain, scénariste et professeur à l’Université de Lancaster, théoricien du récit, de la représentation et de l'image, Benoît Peeters est notre invité aujourd'hui. Il se penche cette fois sur un nouveau cas encore peu connu mais non moins fascinant : celui de Sándor Ferenczi (1873-1933), pionnier de la psychanalyse hongroise et disciple parmi les préférés de Freud.

Il y a une différence fondamentale entre Freud et Ferenczi : (…) Freud se définit d'abord et de plus en plus comme un théoricien, voire comme un savant dans ses dernières années, alors que Ferenczi sera d'abord un soignant, un thérapeute, avec un engagement de tout son être.      
(Benoît Peeters)

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Promouvoir les directives anticipées en Psychiatrie grâce à "Mon GPS"

 Ministère des Affaires sociales et de la Santé (France) — Wikipédia

publié le 09.11.20

[...] La description du projet

« Mon GPS » consiste en un livret d’une dizaine de pages, permettant de recueillir des informations importantes pour mieux connaître les choix des personnes (vie quotidienne, ressources pour aller bien, personnes de soutien, signes d’alerte, informations sur les traitements médicamenteux, points de vigilance en cas d’hospitalisation, etc.). Il a vocation à être rempli par la personne vivant avec des troubles psychiques, afin de faire connaître ses préférences et faire valoir des décisions éclairées.
Un kit d’utilisation comprendra le livret, accompagné de 3 notices et d’un guide pour aider au remplissage et à la mise en œuvre, ainsi que des ressources.
“Mon GPS” a été conçu sans critères d’inclusion ni modèle d’implantation prédéterminés : principales limites à la pérennisation des DAP et PCC retrouvées dans la littérature internationale.
C’est un outil adaptable à chaque type de personne et de parcours, dès lors que l’intensité des troubles n’impacte pas les capacité de jugement.La description du projet
« Mon GPS » consiste en un livret d’une dizaine de pages, permettant de recueillir des informations importantes pour mieux connaître les choix des personnes (vie quotidienne, ressources pour aller bien, personnes de soutien, signes d’alerte, informations sur les traitements médicamenteux, points de vigilance en cas d’hospitalisation, etc.). Il a vocation à être rempli par la personne vivant avec des troubles psychiques, afin de faire connaître ses préférences et faire valoir des décisions éclairées.
Un kit d’utilisation comprendra le livret, accompagné de 3 notices et d’un guide pour aider au remplissage et à la mise en œuvre, ainsi que des ressources.
“Mon GPS” a été conçu sans critères d’inclusion ni modèle d’implantation prédéterminés : principales limites à la pérennisation des DAP et PCC retrouvées dans la littérature internationale.
C’est un outil adaptable à chaque type de personne et de parcours, dès lors que l’intensité des troubles n’impacte pas les capacité de jugement.


mercredi 11 novembre 2020

Covid-19 : près de 40% d'infirmiers ont envie de changer de métier, selon un sondage

 franceinfo:

Publié 

Une infirmière s'occupe d'un patient Covid-19 à l'hôpital Bichat, à Paris, le 13 mars 2020.  (ANNE CHAON / AFP)

Ils veulent raccrocher leur blouse blanche. Alors que la France est confrontée à une deuxième vague d'épidémie de Covid-19près de 40% d'infirmiers ont envie de changer de métier, selon une consultation réalisée auprès de 60 000 soignants par l'Ordre des infirmiers et relayée par Le Parisien dimanche 11 octobre. 

Cette enquête, que franceinfo a pu consulter, a été réalisée du 2 au 7 octobre. "Ce chiffre est important, voilà pourquoi on lance l'alerte", souligne le président de l'Ordre, Patrick Chamboredon, dans le quotidien. "On observe un mal-être croissant en à peine six mois."

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Covid : entre connaissances et inconnues avec Didier Sicard


 



LE 10/11/2020

À retrouver dans l'émission

L'INVITÉ(E) DES MATINS

par Guillaume Erner

Alors que certains pays ont investi massivement dans la recherche scientifique, d’autres n’ont pu le faire faute de moyens. Quelles en seront les conséquences ? Au-delà d’être un défi politique, doit-on considérer la course au vaccin comme un enjeu éthique ?

Quelle est la part d'ombre du coronavirus ?
Quelle est la part d'ombre du coronavirus ?  Crédits : Andriy Onufriyenko - Getty

Voilà près d’un an que la pandémie de coronavirus accapare l’actualité médiatique. Pourtant, le virus conserve son lot de mystères et sa part de surprises. La semaine dernière, la découverte au Danemark de deux mutations du coronavirus transmises par le vison à 12 personnes a fait ressurgir les interrogations autour de l’évolution du virus. Et les récentes recherches menées par l’Organisation mondiale de la Santé pour comprendre l’origine du virus conservent une certaine part d’ombre. Alors que les recherches vaccinales commencent à donner des motifs de satisfaction ; peut-on durablement stopper la pandémie tant que le virus reste aussi énigmatique ? Comment expliquer toutes ces inconnues autour du virus ? 

Pour répondre à ces questions, je suis en compagnie de Didier Sicard, professeur émérite à l’université de Paris et ancien Président du Comité consultatif national d’éthique.

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La chasse aux virus


LE 06/11/2020

À retrouver dans l'émission

LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE

par Adèle Van Reeth

Comment "chasse-t-on" un virus ? Comment prévoir les pandémies ? Et comment les virus modifient-t-il notre société et nos comportements, ainsi que les relations entre humains et non-humains ?

La chasse aux virus
La chasse aux virus Crédits : Malte Mueller - Getty

Une série d'émissions en partenariat avec le festival CitéPhilo qui devait débuter le 5 novembre, annulé suite au confinement, mais qui existera en partie virtuellement sur le site internet : citephilo.org

Le virus est là, et nous risquons de cohabiter avec lui encore un moment. Alors essayons de le regarder en face, droit dans les yeux, et, à défaut de l'éradiquer, de le comprendre.
Car oui, si un virus n'a pas d'intentionnalité, les conséquences qu'il entraîne sont observables et modifiables.
En clair : gardez en tête que le sens donné à une maladie dépend toujours de la façon dont elle bouleverse l'ordre social et l'ordre des corps...
Quelles sont les conséquences directes sur l'organisation sociale ?

L'invité du jour :

Frédéric Keck, directeur de recherche au CNRS, membre du Laboratoire d’anthropologie sociale

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mardi 10 novembre 2020

Une formation en réalité virtuelle pour les infirmiers en psychiatrie

 https://www.francebleu.fr/img/station/logo/logo_francebleu_mayenne.jpg

11 novembre 2020

Une formation en réalité virtuelle pour les infirmiers en psychiatrie

Psychiatrie
Psychiatrie

La réalité virtuelle est aujourd’hui très utilisée pour la formation des professionnels. L’immersion permet de répéter, sans jamais avoir peur de faire d’erreurs. Dans le milieu médical, c’est d’autant plus intéressant car les futurs soignants peuvent s’entraîner à pratiquer. Laurent Chrétien, directeur de Laval Virtual, nous parle plus précisément d’une formation immersive dans la psychiatrie. 

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URGENCE COVID-19 | Repaire Santé Femmes à Barbès

 Ulule — Wikipédia

Rénover un local pour accueillir et prendre soin de toutes les femmes en grande précarité et leurs enfants.

À propos du projet

Mise à jour du projet au 29/10 : 

Au vu de l’urgence sanitaire actuelle et le confinement annoncé à partir du 29 octobre, nous faisons appel à votre générosité pour financer et terminer au plus vite les travaux du Repaire Santé Femmes à Barbès.  

Le confinement précédent avait été une période traumatique pour les femmes sans-abri/en grande précarité : manque de nourriture, violences, isolement, anxiété... Nous avions redoublé nos maraudes et les accueillions à la Cité des Dames et dans le Repaire à Porte de St-Ouen (aujourd’hui trop petit). 

Pour ce second confinement, le Repaire Barbès sera donc le lieu dédié aux femmes pour prendre soin d'elles pendant cette période d’urgence sanitaire en respectant les gestes barrières. 

Il permettra de renforcer notre surveillance sanitaire médico-psychologique auprès des femmes les plus vulnérables et leurs enfants avec : 

•  Distribution de kits d’hygiène & de protection au COVID-19 et de paniers-repas par l’Armée du Salut, 

•  Entretiens médico-psychologiques avec les bénévoles et salarié·e·s (psychologues, sages-femmes, infirmier·e·s...) et sensibilisations/informations renforcées pour permettre aux femmes de comprendre la situation et d’appliquer les gestes barrières, 

•  Solutions de mises à l’abri organisées, 

•  Accès à l’hygiène grâce aux sanitaires (douches, toilettes) réservés aux femmes, 

•  Veille sanitaire campagne téléphonique auprès de l’ensemble des femmes accompagnées par l’ADSF et suivi psychologique

Le Repaire Barbès sera aussi le lieu de départ de maraudes en rues, gares, hôtels sociaux, que nous maintenons pendant le confinement.  

Nous avons besoin de vous pour prendre soin d’elles !  

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Face au Covid-19, la Suède à visage découvert

Le pays, qui n’avait pas confiné sa population au printemps, est l’un des seuls au monde à ne pas recommander le port du masque, à cause notamment du sentiment de « fausse sécurité » qu’il procure.

Par  Publié le 10 novembre 2020

Dans le centre de Stockholm, le 30 octobre.

LETTRE DE STOCKHOLM

Pour un visiteur étranger débarquant en Suède, le contraste doit être saisissant. D’un côté, les médecins font part de leur inquiétude face à l’augmentation très rapide des contaminations et, depuis début novembre, des hospitalisations. L’une après l’autre, les régions durcissent leurs recommandations, dans l’espoir d’endiguer cette deuxième vague de la pandémie due au coronavirus. Les habitants sont exhortés à limiter au maximum les contacts et à éviter les transports en commun, les magasins ou les salles de sport.

De l’autre côté, les Suédois continuent de sortir à visage découvert. Que ce soit dans le métro à Stockholm, dans les centres commerciaux, ou même pour rendre visite à une personne âgée en maison de retraite, la très grosse majorité des 10 millions d’habitants du pays ne porte pas le masque. Pas plus les pharmaciens que les techniciens de maintenance dans les grandes surfaces, les chauffeurs de taxi, les coiffeurs ou les enseignants…