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Dans un hôpital de Chicago (Illinois), le 28 avril.
Photo Ashlee Rezin Garcia. AP
Mépris de la parole du malade, sous-estimation des douleurs, délégitimation des demandes… Des études relèvent l’existence de biais socio-culturels dans la prise en charge des patients racisés.
Début août, le collectif militant contre les discriminations raciales Globule noir publie sur son compte Twitter (depuis supprimé) une annonce pour trouver une «infirmière à domicile racisée» dans le XIIIe arrondissement de Paris. Immédiatement, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) interpelle le ministre de la Santé, Olivier Véran, dans un tweet alarmiste : «La folie identitaire conduit à cela : choisir son médecin en fonction de la couleur de son épiderme et publier des listes de médecins noirs. Nous demandons à @olivierveran de se saisir de cette question pour défendre l’honneur d’une profession et celle de la République !»