blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 19 novembre 2020

COVID-19 EN EHPAD: EN MOYENNE 163 MORTS PAR JOUR CETTE SEMAINE DANS LES ÉTABLISSEMENTS

 BFM TV — Wikipédia

Le 19/11/2020

https://images.bfmtv.com/rEcq-O97dGdWr4C6UChs7T25Vns=/0x0:1024x576/1024x0/images/Brigitte-Bourguignon-ministre-deleguee-chargee-de-lAutonomie-le-19-novembre-2020-483274.jpg

"Le nombre de décès augmente depuis mi-octobre" dans les Ehpad, a expliqué la ministre déléguée chargée de l'Autonomie jeudi soir.

"Le nombre de décès augmente depuis mi-octobre" dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), a annoncé jeudi soir lors d'un point presse sur la crise sanitaire, Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l'Autonomie.

"Pour la semaine écoulée, le nombre de décès moyen par jour en établissement s'est établi à 163. La situation reste donc préoccupante", explique-t-elle.

Lire la suite ...

 

La théorie mathématique qui dit qu'il est possible de retourner dans le passé

 BBC News - Wikipedia

Carlos Serrano   19 novembre 2020

Mujer
Légende image,

Que feriez-vous si vous pouviez voyager dans le passé ?

Imaginez que vous ayez une machine à remonter le temps avec laquelle vous pouvez voyager dans le passé.

À l'heure actuelle, vous auriez la possibilité de retourner à la fin de 2019 et d'empêcher la pandémie de coronavirus de se déclencher.

Votre mission serait de rencontrer le patient zéro, juste avant qu'il ne soit infecté et commence à propager le virus.

Ça vous paraît génial, n'est-ce pas ? Le problème, c'est qu'un petit détail vous empêcherait de mener à bien cette mission.

Lire la suite ...


« Brèves de Nature sauvage à Paris », la biodiversité a son podcast !

 Fichier:Ville de Paris logo 2019.svg — Wikipédia

 17/11/2020

Savez-vous que près de 2800 espèces sauvages, animales et végétales se cachent dans Paris ? L’agence d’écologie urbaine vous raconte au creux de l’oreille les secrets de cette biodiversité… Découvrez le podcast « Brèves de nature sauvage à Paris », avec au menu le renard, la fouine, le moineau, le hérisson ou encore l'écureuil roux.

Ces derniers mois, nous avons pu écouter dans le silence d’un Paris confiné la nature vivre et reprendre ses droits. L’agence d’écologie urbaine en a profité pour tendre le micro et donner la parole à cette biodiversité via des podcasts. Parce que la nature aussi peut être 2.0 !
Raconté par des expertes de la nature en ville, « Brèves de nature sauvage à Paris » vous livre des instantanés de la vie de la faune parisienne.

Épisode 11 : La perruche à collier

Plumage vert, queue bleu azur et bec rouge et noir, la perruche à collier (Psittacula krameri) a des allures de petit perroquet. Originaire des savanes arborées d'Afrique équatoriale et d'Asie, elle s’est installée dans la capitale dans les années 1970. Depuis, sa population n’a cessé de croitre en Île-de-France. À tel point que la France l’a classée sur la liste des espèces exotiques envahissantes…Mais l’est-elle vraiment ?

Épisode 10 : Le moineau domestique

Le moineau domestique (Passer domesticus) vit aux côtés de l'Homme depuis plusieurs siècles. Hélas, sa population globale dans Paris a chuté de 73 % entre 2003 à 2016. Quelles sont les causes de ce déclin, amorcé dans les autres grandes villes européennes dix ans plus tôt ? Découvrez ce que nous pouvons changer dans notre mode de vie pour inverser la courbe !
Lire la suite et écouter les podcasts ...


Le très grand Marsu

 ARTSCAPE

Auteur et illustrations : Benjamin Chaud
Little Urban, 44p.

[...] Ce nouvel album parle de tolérance et d’intégration – deux thèmes qui font échos à l’actualité. Mais ici tout est bien qui finit bien. Les couleurs sont douces et chaudes, les dessins craquants ; on est bien content d’avoir des enfants pour avoir un prétexte à lire les aventures des Marsupilami !

Lire la suite ...


Que sentait Paris au XVIe siècle ? Des chercheurs créent une encyclopédie des odeurs du passé

Première du genre, cette encyclopédie « permettra aux internautes de découvrir comment les odeurs ont façonné nos communautés et nos traditions ».

Le Monde avec AFP Publié le 17 novembre 2020 


Voyager dans le passé grâce à l’odorat, ce sera bientôt possible. Un groupe d’historiens, d’experts en intelligence artificielle, de chimistes et de parfumeurs va recréer pour des expositions les odeurs qu’on trouvait en Europe du XVIe au XXe siècle, et constituer en parallèle une encyclopédie des odeurs.

Cette encyclopédie, une première dans le genre, « permettra aux internautes de découvrir comment les odeurs ont façonné nos communautés et nos traditions », explique un communiqué de l’université Anglia Ruskin (Cambridge), une des six structures européennes impliquées dans le projet Odeuropa.

Ou encore de replacer dans leur contexte historique des odeurs qui existent toujours, comme celle du romarin, très prisée au XVIe et XVIIe siècle, car on lui attribuait le pouvoir d’éloigner la peste.

Les chimistes et parfumeurs du projet seront aussi chargés de recréer, grâce à des indications trouvées par une intelligence artificielle dans des textes historiques ou des peintures, des odeurs caractéristiques de certaines époques, comme le tabac ou de grands parfums historiques, mais aussi de certains espaces, comme la puanteur des villes provoquée par la révolution industrielle.

« Un de nos chercheurs travaille sur des peintures et va essayer de recréer l’odeur de la bataille de Waterloo », s’est enthousiasmé le professeur William Tullett, historien à l’université Anglia Ruskin.

"Pierre Dac a toujours été mélancolique"

19/11/2020

"Tire ta langue" consacré à l'humoriste Pierre Dac. Avec Jacques Pessis, spécialiste de l’œuvre de Pierre Dac, qui retrace la vie de celui-ci et décrypte son humour.

Portrait non daté du chansonnier et humoriste Pierre Dac.
Portrait non daté du chansonnier et humoriste Pierre Dac.  Crédits : AFP

Antoine Perraud reçoit Jacques Pessis pour parler de l'humoriste Pierre Dac, à l'occasion de la réédition des romans de Pierre Dac Du côté d'ailleurs et Les pédicures de l'âme

Jacques Pessis nous retrace la vie de Pierre Dac, profondément touché par la mort de son frère à la guerre de 1914-1918 et qui s'engagera plus tard dans la Résistance, non en tant que juif mais "parce qu'il était français plus que tout". Il est resté neuf mois à Londres où il a écrit sa chanson "La défense élastique".

Lire la suite et écouter le podcast ...


Interdiction du CBD en France : camouflet européen et fumée verte pour le marché

Par Charles Delouche Bertolasi — 

Cannabis thérapeutique dans un dispensaire du New Jersey, aux Etats-Unis, en mars 2019.

Cannabis thérapeutique dans un dispensaire du New Jersey, aux Etats-Unis, en mars 2019. Photo Julio Cortez. AP

La justice européenne rejette l'interdiction de la molécule prononcée par la France. Un vent d'espoir pour un marché en plein essor et pour des entrepreneurs jusqu'alors menacés de sérieuses poursuites judiciaires.

L’Europe a tranché et la décision est déjà considérée comme historique pour les chantres du chanvre. La Cour européenne de justice (CJUE) devait rendre ce jeudi une décision cruciale pour les acteurs du secteur du CBD, pour cannabidiol, molécule présente dans le chanvre. Le juge européen a décidé de juger illégale l’interdiction du CBD en France et met ainsi fin à un flou juridique autour de la plante.

La juridiction a estimé que dans l’affaire Kanavape pour laquelle elle était saisie, le CBD ne constituait ni un stupéfiant ni un médicament, mais bien une marchandise qui doit pouvoir circuler librement sur le territoire de l’Union européenne. «Un Etat membre ne peut interdire la commercialisation du cannabidiol (CBD) légalement produit dans un autre Etat membre lorsqu’il est extrait de la plante de cannabis sativa dans son intégralité et non de ses seules fibres et graines», mentionne la CJUE dans son communiqué publié ce jeudi matin.

Une réponse qui va dans le sens de l’avis rendu en mai par l’avocat général de la CJUE et qui donne raison aux deux entrepreneurs marseillais, Sébastien Béguerie et Antonin Cohen, condamnés en première instance à de lourdes poursuites pénales. La raison ? Avoir lancé en 2014 la première cigarette électronique utilisant de l’huile de CBD. Les deux hommes se voient reprocher l’utilisation d’une huile fabriquée en République tchèque et provenant de l’intégralité de la plante de cannabis sativa. Fleurs et feuilles comprises, alors que la France autorise uniquement l’usage des fibres, des graines ou bien de CBD de synthèse.

«Une claque pour la France»

«C’est une décision très claire. La marge de la cour d’appel sera très faible. La Cour européenne dit que le CBD n’est ni un stupéfiant ni un médicament, mais une marchandise. Et que la loi française est contraire au droit de l’union. Toutes les poursuites pénales pour ce genre d’affaires vont tomber», explique Me Xavier Pizarro, avocat de Sébastien Béguerie, aujourd’hui domicilié en Tchéquie.

Les joueurs de jeux vidéo sont plus heureux que vous

VICE - Reportages et documentaires originaux à propos de tout ce qui compte  aujourd'hui. 

Par Pierre Longeray  19.11.20

C’est le résultat d’une étude, venant à rebours du climat ambiant qui fait la part belle aux supposés impacts négatifs des jeux vidéo sur la santé mentale.

PHOTO ADOBE STOCK. 

Jamais le nombre de personnes qui jouent aux jeux vidéo n’a été aussi important – surtout en ce moment puisqu’une partie du globe est toujours enfermée à la maison et qu’il faut bien s’occuper. Nous sommes aujourd’hui environ 2,7 milliards d’humains à triturer nos smartphones, consoles ou PCs pour contrôler un Sims ou mettre des head-shots. Et la tendance ne semble pas prête de s’inverser, puisque en 2023, la barre des 3 milliards de joueurs devrait être dépassée. 

Du coup, savoir si jouer aux jeux vidéo a un effet – qu’il soit positif ou négatif – sur notre bien-être n’est sans doute pas inintéressant, puisque plus d’un humain sur trois est potentiellement concerné. Et c’est justement ce que cherche à savoir trois chercheurs de l’Oxford Internet Institute (OII), bien conscients des enjeux. « Jouer aux jeux-vidéos pourrait avoir des implications sur la santé au niveau mondial », affirment-ils en préambule leur nouvelle étude remarquée et publiée en début de semaine. Intitulée « Video game play is positively correlated with well-being », l’étude conclut à un lien positif entre les jeux vidéo et le bien-être. Un petit vent de fraicheur dans un domaine, où médias et chercheurs préfèrent généralement s’attarder sur le présumé impact négatif des jeux vidéo sur la santé mentale. 

Pour arriver à ce résultat, les chercheurs ont étudié les comportements des utilisateurs de deux jeux : Animal Crossing: New Horizons (Nintendo) donc, et Plants vs Zombies: Battle for Neighborville (Electronic Arts). Et pour la première fois, ils ont pu s’appuyer sur des données de télémétrie fournies par les deux éditeurs. Ainsi, les chercheurs ont pu avoir avoir accès au temps effectif passé manette en main. Puis ils ont fait passer un questionnaire à quelque 3 274 joueurs pour mesurer leur bien-être et leurs motivations. 

Lire la suite ...


mercredi 18 novembre 2020

Situation sanitaire des lieux de privation de liberté : le CGLPL alerte les ministres de la justice, de la santé et de l’intérieur

 Contrôleur général des lieux de privation de liberté — Wikipédia

17 novembre 2020


La deuxième vague de Covid-19 donne lieu chaque jour à des mises en garde solennelles du Gouvernement sur le nécessaire respect d’un strict protocole sanitaire, or dans de nombreux lieux de privation de liberté, il est très loin d’être observé, mettant en danger les personnes qui y sont enfermées, alors même que des mesures prises au nom de la prévention des risques sanitaires portent atteinte à leurs droits sans les protéger. Dominique Simonnot, Contrôleure générale des lieux de privation de liberté, a saisi les ministres de la justice, de la santé et de l’intérieur afin que des mesures concrètes soient prises pour la protection des personnes privées de libertés et de leurs droits.


Concernant les établissements pénitentiaires, le CGLPL a fait part au ministre de la justice de sa très vive préoccupation face à l’augmentation des incarcérations alors même que de nombreux « clusters » se développent en prison. Dans les maisons d’arrêt, souvent surpeuplées, où les détenus s’entassent à deux ou trois par cellule, les mesures sanitaires s’avèrent impossibles à respecter. Jusqu’à maintenant, nulle mesure gouvernementale n’est venue corriger les risques de contamination, encourus par les prisonniers et les surveillants. Malgré la gravité de la crise, rien n’annonce une quelconque disposition allant dans le sens d’une décroissance carcérale, alors qu’au printemps les libérations anticipées, soigneusement examinées par des magistrats, de condamnés proches de leur fin de peine avait permis d’éviter une catastrophe sanitaire et de revenir à un seuil plus tolérable d’occupation des cellules. Le CGLPL attend du Gouvernement que de nouvelles mesures soient prises très rapidement pour réduire la population pénale à un niveau qui ne soit pas supérieur à la capacité d’accueil des établissements.


Concernant les établissements de santé mentale, le CGLPL a rappelé au ministre de la santé que, si les règles d’organisation des hôpitaux ont pu être adaptées pour faire face aux obligations du confinement, la liberté d’aller et venir des patients ne saurait être entravée plus strictement que ne l’est celle de tout un chacun. Les contraintes liées à la crise sanitaire doivent rester sans conséquence sur les règles régissant les soins sans consentement. Les patients ne doivent pas subir de restrictions excessives de leurs échanges avec l’extérieur : les sorties dans les parcs des établissements et les visites des familles doivent rester possibles dans le respect des gestes barrières et les autorisations de sortie de courte durée ne peuvent être suspendues pour tous au seul motif d’un risque de contamination. Le CGLPL a par ailleurs demandé au ministre de la justice de garantir que les audiences foraines des juges des liberté et de la détention soient maintenues, le recours à la visioconférence et aux « audiences sur dossiers » n’étant pas de nature à garantir le respect des droits des patients.


Lire la suite ...