blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 13 mars 2023

Journées de la Schizophrénie 2023

08 mars 2023

Affiche des Journées de la Schizophrénie 2023

Pour leurs 20 ans, les Journées de la Schizophrénie ont lieu du 18 au 25 mars 2023 dans une dizaine de pays francophones. Organisé par PositiveMinders, cet évènement a pour but de sensibiliser le grand public, de déstigmatiser la maladie et de faciliter l’accès précoce aux soins. Depuis 2020, l’association a élargi son champ d’actions à tous les troubles psychiques.

En finir avec les stéréotypes

Cette année, l’enjeu de ces Journées est de déconstruire les stéréotypes autour de la schizophrénie. Les clichés les plus discriminants collent encore à la peau des personnes schizophrènes. Beaucoup des 660 000 Français atteints de ce trouble psychique – qui survient généralement entre 15 et 25 ans – sont en effet toujours victimes de rejet et d'exclusion.

Il est maintenant admis que la schizophrénie regroupe des troubles très hétérogènes : il n’existe pas « une » schizophrénie, mais « des » schizophrénies, dont l’évolution et les symptômes sont variables selon les personnes.

De nombreux évènements prévus en virtuel ou physique

L’édition 2023 sera marquée par une cinquantaine d’événements physiques organisés dans les pays participants. De son côté, la Maison virtuelle de la psychiatrie accueillera une trentaine d'événements virtuels (conférences, portes ouvertes, rencontres, ciné-débats, etc.). Le rugby se montrera également solidaire le 25 mars avec des matchs dédiés aux Journées de la Schizophrénie.

Lire la suite ...


Sécheresse : à Perpignan, une procession religieuse va être organisée pour implorer la pluie

Publié 

Face à la sécheresse, un viticulteur des Pyrénées-Orientales a demandé à la cathédrale d'organiser une procession pour implorer la pluie.

L'un des principaux fleuves du département, la Têt, à Perpignan, le 1er mars 2023. A quelques dizaines de kilomètres en aval, à Serdinya, son débit est d'1,5 m3 par seconde, contre 4,8 m3 par seconde en moyenne au mois de mars. (PIERRE MOREL / FRANCEINFO)

C'est une première depuis 150 ans. À Perpignan (Pyrénées-Orientale), une procession religieuse va être organisée, samedi 18 mars, pour implorer la pluie, rapporte vendredi 10 mars le quotidien L'Indépendant. La région est particulièrement touchée par la sécheresse de cet hiver, comme franceinfo l'avait raconté il y a quelques jours.


Lire la suite ...


5 types de psychothérapie pour lutter contre les problèmes de santé mentale

Publié par Josselin Aubrée, le 14/03/2023

En fonction du trouble et du patient, chaque psychothérapeute pourra adapter le suivi avec son patient et ainsi choisir la thérapie qui convient le mieux. Voici 5 types de psychothérapie qui ont le potentiel de résoudre bien des troubles de santé mentale

Selon un sondage réalisé par l’institut YouGov pour le magazine Psychologies, en 2017, 31% des français avaient déjà fait appel à un thérapeute. Il s’agit d’une tendance en augmentation constante depuis 2001 où seulement 5% de la population avait alors consulté. 

Qui consulte ?

Loin des clichés associant psychologues à parisiens et CSP+ (cadres et professions intellectuelles), il se trouve que ce sont les habitants du Nord-Ouest qui consultent le plus (36% d’entre-eux), suivi des habitants du Nord-Est (34%) et de la région parisienne (33%). 

Lire la suite ...


Plouisy. Ils parlent vie affective et vie sexuelle aux lycéens

Publié le 

À la demande de l’infirmière de l’établissement, douze étudiants en école d’infirmier à Saint-Brieuc interviennent au lycée Kernilien, à Plouisy (Côtes-d’Armor), sur le thème de la sexualité. Une action très bien accueillie.

Des étudiants en soins infirmiers à Saint-Brieuc ont élaboré un programme d’intervention adapté aux élèves des classes de première au BTS. Au total, ils auront passé trois semaines au lycée.

Étudiants à l’Institut de formation des professionnels de Santé (IFPS) de Saint-Brieuc, ils mènent une action à Kernilien dans le cadre du service sanitaire en soins infirmiers, obligatoire en 2ème année.  Nous devons effectuer une action de santé publique ayant un objectif de prévention, auprès de mineurs ou jeunes adultes  ​précise Julie.

Lire la suite ...


«Psychothérapies»

Par T.W. 

le 11/03/2023

Sorti aux éditions Vents d’Ouest / Glénat, l’album « Psychothérapies » aborde de très belle manière le cheminement thérapeutique et sa richesse.

Qu’est-ce qu’on lit? La BD «Psychothérapies»

Qu’est-ce que ça raconte ? 

Quand Gaby pousse la porte du cabinet, c’est la première fois qu’il va se confier à une psy. À 30 ans, épuisé par des cauchemars qui lui gâchent la vie, il a fini par se résoudre à consulter. Parallèlement, Paula est en thérapie chez un autre psy, depuis plusieurs mois, à partir de la difficulté qu’elle éprouve à se remettre des attentats de Nice. Sur le divan, larmes, émotions, découvertes, élaborations se succèdent. Dans une alternance de séances, Gaby et Paula vont se confronter à leurs ombres, leurs souffrances d’enfants, leurs peurs, leurs déceptions et faire grandir leur conscience et leur liberté.

Lire la suite ...


Comment fonctionne ChatGPT ?




Par David Gewirtz 

Technologie : Cet article vous plonge dans les rouages de ChatGPT, le chatbot d'IA extrêmement populaire. Alors, si vous voulez savoir comment s'opère la magie de l'IA générative, lisez la suite.

Comment fonctionne ChatGPT ?

Google, Wolfram Alpha et ChatGPT interagissent tous avec les utilisateurs par le biais d'un champ de saisie de texte d'une seule ligne et fournissent des résultats textuels. Google renvoie des résultats de recherche, une liste de pages web et d'articles qui fourniront (si tout va bien) des informations en rapport avec les requêtes de recherche. Wolfram Alpha fournit des réponses liées aux mathématiques et à l'analyse de données.

ChatGPT, en revanche, donne une réponse basée sur le contexte et l'intention de la question de l'utilisateur. Vous ne pouvez pas, par exemple, demander à Google d'écrire une histoire ou à Wolfram Alpha d'écrire un module de code. Mais ChatGPT peut faire ce genre de choses.

Lire la suite ...


Le syndrome d'Alice au pays des merveilles, un trouble encore mystérieux

Repéré par Morgane Irsuti — 

Certaines personnes ont bel et bien l'impression de rapetisser.

Le syndrome de Todd a été reconnu en 1955, décrit à cette date par le psychiatre du même nom. | Capture d'écran Disney FR via YouTube 

Le syndrome de Todd a été reconnu en 1955, décrit à cette date par le psychiatre du même nom. | Capture d'écran Disney FR via YouTube 

Changer de taille en buvant une potion ou bien en mangeant un morceau de gâteau, c'est une idée tout droit sortie du célèbre livre de Lewis CarrollAlice aux pays des merveilles. Pourtant, comme l'explique un article de la BBC, certaines personnes souffrent d'un syndrome leur faisant croire qu'elles changent subitement de taille.

Lire la suite ...


Philippe Sands, prix de la Contre-Allée 2023

 lumières de la pensée

olivier bétourné et élisabeth roudinesco,  fondateurs

Le  Prix de la Contre-Allée 2023 a été décerné à Philippe Sands pour   La Dernière colonie, un récit traduit  de l’anglais (Grande-Bretagne) par Agnès Desarthe et  publié chez Albin Michel  en 2022.


Philippe Sands l’a emporté au premier tour de scrutin par 6 voix contre 2 à Thomas Dodman (Nostalgie. Histoire d’une émotion mortelle, Seuil, 2021) et à Hervé Le Bras (Le Grand remplacement n’existe pas, Grasset, 2021).


2319268757.jpg

 

Le prix est doté de 5.000 euros.


[...]


Le  jury du  Prix de la Contre-Allée est composé de neuf personnalités issues  du monde littéraire et intellectuel : Elisabeth Roudinesco (présidente), Olivier Bétourné, Bernard Cerquiglini, Gilles Gressani, Anne-Christine Pécout, Gisèle Sapiro, Benjamin Stora, Vaiju Naravane, Georges Vigarello.

                                                                                               

Paris, le 13 mars 2022


Lire la suite ...



Côtes-d’Armor : Déguisé en lapin, il frappe et menace de mort trois policiers

J.G.  Publié le 14/03/23

VERY BAD TRIP  L’individu alcoolisé sera jugé le 12 mai devant le tribunal correctionnel de Guingamp

Déguisé en lapin, un homme n'est pas passé inaperçu dimanche dans les rues de Lannion (Côtes-d'Armor).

Déguisé en lapin, un homme n'est pas passé inaperçu dimanche dans les rues de Lannion (Côtes-d'Armor). — MARCO BERTORELLO

L’histoire ne dit pas quel heureux événement il fêtait. Toujours est-il qu’un client s’est pointé dimanche dans un bar de Lannion (Côtes-d’Armor) déguisé en lapin, rapporte Ouest-France. Mais vers 20 heures, le patron a refusé de servir un énième verre à l’individu et à son amie, tous deux très alcoolisés. La situation s’est alors envenimée, nécessitant l’intervention de la police.

Mais plutôt que de se calmer, le client éconduit est parti en vrille, assénant des coups de pied aux forces de l’ordre. Les policiers ont également été copieusement insultés et menacés de mort. L’un d’entre eux s’est vu prescrire cinq jours d’interruption temporaire de travail.

Lire la suite ...


Qu'est-ce que la "dysmorphie musculaire", ce trouble mental masculin qui altère la perception du corps ?

Écrit par Julia Mothu   Le 10.03.2023 

Maladie psychologique plus fréquente chez les hommes que chez les femmes, la dysmorphie musculaire se caractérise par une représentation altérée de la corpulence et de la musculature. Les personnes qui en souffrent font du sport de manière obsessionnelle, entraînant bien souvent des troubles anxieux voire dépressifs.

Longtemps qualifiée d'"anorexie inversée", la dysmorphie musculaire - aussi appelée "maladie du bodybuilder" - est un trouble psychologique qui touche majoritairement les hommes entre 20 et 30 ans. Chez ces derniers, ce trouble se caractérise par une représentation altérée de la corpulence et de la musculature - les personnes concernées vont avoir tendance à se voir insuffisamment musclées ou bien plus maigres qu'elles ne le sont vraiment -, entraînant des comportements à risque pour la santé, le plus souvent à travers une pratique obsessionnelle du sport, mais aussi l'application d’un régime ultra-strict ou une prise de stéroïdes anabolisants… Les personnes touchées, dont toute la vie s'articule autour du sport et l'obsession d'obtenir des muscles de plus en plus imposants, finissent bien souvent par souffrir de troubles anxieux, voire dépressifs.


L'impact de la pandémie sur la santé mentale a-t-il été surestimé?

Repéré par Nina Iseni — 

Une récente étude fait état d'une réalité bien plus nuancée que ce qu'indiquaient les recherches antérieures... tout en démontrant que certains groupes ont été plus touchés que d'autres.

«Des changements minimes dans les symptômes de santé mentale au sein de la population générale.» Voici l'une des conclusions rédigées par des chercheurs de l'université McGill dans leur nouvelle étude publiée le 8 mars dernier dans le British Médical Journal. Basée sur une analyse croisée de plus de 130 travaux de recherches menés au cours des dernières années, cette nouvelle étude suggère en effet que «le Covid-19 n'a peut-être pas eu un impact aussi important sur la santé mentale de la plupart des personnes que ce qu'indiquaient les recherches antérieures»nous apprends le Guardian.

Lire la suite ...


DRAME À AMQUI | Plus d’une heure de route pour des soins psychiatriques

PATRICIA RAINVILLE et MARC ALLARD  Le dimanche 19 mars

QUEBEC
Il faut rouler vers Rimouski pour obtenir des soins psychiatriques lorsqu'on réside à Amqui.

Un citoyen d’Amqui doit parcourir 103 kilomètres pour avoir accès à des soins en psychiatrie. Il faut rouler jusqu’à Rimouski, soit à environ 1h15 de route, où sont offerts la majorité des services en santé mentale de l’Est du Bas-Saint-Laurent.

Une cellule de crise s’est organisée dans le petit village de 6000 âmes de la Matapédia. Des intervenants en santé mentale y ont été dépêchés en renfort pour soutenir les citoyens et leur offrir de l’aide appropriée, en réaction à la tuerie perpétrée lundi après-midi. 

Bien que rien ne soit confirmé sur l’état psychologique du présumé chauffard, le premier ministre François Legault a laissé entendre, mardi, que le suspect, Steeve Gagnon, «aurait déjà été identifié comme une personne à risque».

Lire la suite ...


Quand la Seine débordera

 





 Disponible jusqu'au 16/09/23








La Concorde, l'Hôtel de ville ou le Louvre inondés : une crue centennale de la Seine, égale ou supérieure à celle de 1910 est une hypothèse sérieuse qui pourrait très fortement impacter Paris et l'Ile-de-France dans les prochaines années. Accentué par le réchauffement climatique, ce risque majeur occupe des dizaines de scientifiques.

Lire la suite et voir la vidéo ...


dimanche 12 mars 2023

« La psychiatrie en France est le parent pauvre du monde de la santé »

Publié le 11 mars 2023

TRIBUNE

Le psychanalyste clinicien Harold Hauzy se félicite, dans une tribune au « Monde », de l’Ours d’or décerné à Nicolas Philibert pour son documentaire « Sur l’Adamant », consacré à la souffrance psychique dans un hôpital parisien, et appelle à fournir des moyens supplémentaires à l’accompagnement des malades.

Dans une société où l’image est reine, où le regard est roi, le sens de l’écoute est un organe atrophié. Aussi ne pouvons-nous que nous réjouir lorsque ponctuellement l’écoute est mise sur le devant de la scène. C’est ce qu’il s’est passé le 26 février. Nicolas Philibert a été consacré en obtenant l’Ours d’or au Festival international du film de Berlin pour son documentaire Sur l’Adamant. Une œuvre qui filme l’infilmable, à savoir l’écoute d’une parole. En décidant de concentrer son attention sur la souffrance psychique et la parole des malades, Philibert a visé juste. Il nous fait entendre une parole d’une grande intensité.

Revue Française de Psychanalyse Tome 87 N° 1, 2022 : Haïr


 


08/03/2023

ActuaLitté

Par Collectif, Martine Girard 

" Le piège de la haine, c'est qu'elle nous enlace trop étroitement à l'adversaire " (Milan Kundera). La haine est-elle un sentiment ? Un affect ? Un acte ? Une passion ? Un mouvement pulsionnel ? Faut-il lui donner un statut métapsychologique ? Ou bien échappe-t-elle à toute classification ? Elle est en tout cas un facteur important du lien à l'autre. Si l'on en vient à la clinique, comment penser la place de la haine dans certaines configurations comme la réaction thérapeutique négative, la mélancolie, le masochisme, toutes situations où elle est particulièrement présente ? Et que dire de la situation transférentielle ?

Lire la suite ...


samedi 11 mars 2023

Tout savoir sur le métier de médiateur de santé-pair en santé mentale

Géraldine Zamansky  le 10/03/2023

Les médiateurs de santé-pairs sont des patients-experts qui accompagnent les personnes souffrant d'un problème de santé psychique. Reportage auprès de l'un de ces aidants, à l'hôpital Sainte-Anne.






Chaque semaine, Stéphane Cognon franchit l’entrée de l’hôpital Sainte-Anne, une grande institution de la psychiatrie, en tant que patient-expert pour ceux qui sont aujourd’hui en soins. Lui-même a reçu un diagnostic de schizophrénie :" Je suis un patient rétabli, j'ai connu l'hospitalisation, tout le cheminement de rétablissement d'un trouble psy" confie-t-il aujourd'hui. 'Et j'ai entendu parler de ce métier de pair-aidant, c'est-à-dire qu'avec ce qui était en fait une fragilité, une tare, quelque chose qu'il ne fallait pas évoquer ou en tout cas qu'il fallait cacher, finalement ça allait servir à d'autres personnes", poursuit-il.

Partager son expérience avec les patients

Pour exercer ce métier de médiateur santé-pair, Stéphane a passé une licence qui comprenait des stages à l’hôpital Sainte-Anne. C’est là qu’il travaille depuis trois ans, avec une place originale, à côté des soignants et des patients.  

Lire la suite et voir la vidéo ...


Le suicide assisté dans toute sa singularité

 


Publié le 10 mars 2023 par Corinne Manoury

"L'imaginaire du possible" selon les chercheurs est cette phase où l'idée de mourir par suicide assisté prend forme. Il est propre à chaque personne et à l'environnement dans lequel elle évolue.

En Suisse, où le suicide assisté est dépénalisé, quatre chercheurs ont suivi sa mise en place à travers une quinzaine de cas. Ils en donnent à voir la réalité dans une étude ethnographique relatée dans La Mort appréciée*, qui restitue leurs observations et leurs entretiens avec les personnes concernées, mais aussi les proches, légistes, associations d’aide au suicide ou employés de pompes funèbres. Explications d’Anthony Stavrianakis, anthropologue et chercheur au CNRS, à l’origine du projet.

Faire-face.fr : Ce qui est frappant à la lecture de La Mort appréciée, c’est de partager des instants de vie. Le récit est-il courant en ethnographie ?

Anthony Stavrianakis est chargé de recherche au CNRS, membre du laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative.

Anthony Stavrianakis : Non, c’était un choix. En effet, nous tenions à ne pas être dans le jugement moral ou éthique sur cette pratique un peu étrange qu’est le suicide assisté. Nous voulions juste raconter l’histoire des gens, faire de “vrais” récits qui puissent servir de base à des analyses et des recherches scientifiques ultérieures. En passant un maximum de temps avec eux pour saisir leur manière de réfléchir et d’agir.

Lire la suite ...


Au rapport Petite enfance : face à une situation préoccupante, des pistes pour améliorer l’offre d’accueil

par Elsa Maudet  publié le 10 mars 2023

Alors que le gouvernement souhaite lancer un service public de la petite enfance, le Haut Conseil de la famille formule ses propositions et dresse un état des lieux inquiétant de l’accueil des enfants de moins de 3 ans en France.

Comment rendre effective la promesse d’Emmanuel Macron de créer un service public de la petite enfance ? Alors que le gouvernement a lancé, ces derniers mois, des concertations visant à définir cette future offre, le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) vient de rendre deux rapports sur l’accueil des enfants de moins de 3 ans. Le premier dresse un état des lieux de l’offre et le second formule des propositions pour voir se concrétiser ce service public, demande récurrente de parents comme de professionnels depuis plusieurs années, soutenue notamment par le Conseil économique, social et environnemental dans un avis paru l’an passé.

«Pourquoi il faut faire un service public ? Parce qu’il y a un écart significatif entre les attentes des familles et l’offre existante», résume Michel Villac, président du Conseil de la famille du HCFEA. De fait, 56% des parents gardent eux-mêmes leur bébé, alors qu’ils ne sont que 36% à souhaiter le faire. Deux enfants sur dix sont gardés par leur proche famille (les parents dans l’écrasante majorité des cas, les grands-parents dans une moindre mesure) faute d’avoir obtenu une place en crèche ou chez une assistante maternelle.