UNIVADIS
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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
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Par Emmanuel Laurentin et Fanny Richez
11/12/2020
Coronavirus, une conversation mondiale | La crise sanitaire nous donne peu d’indications sur notre futur. Sommes-nous en train de vivre le début d’un nouveau monde ? L’écrivaine portugaise Lídia Jorge aimerait protéger les enfants et leur transmettre ce qu’il y a de plus beau sur la Terre : le partage et la beauté.
Dès le début du confinement l’équipe du Temps du débat a commandé pour le site de France Culture des textes inédits sur la crise du coronavirus. Intellectuels, écrivains, artistes du monde entier ont ainsi contribué à nous faire mieux comprendre les effets d’une crise mondiale. En cette rentrée, nous étoffons la liste de ces contributions en continuant cette Conversation mondiale entamée le 30 mars. En outre, chaque semaine, le vendredi, Le Temps du débat proposera une rencontre inédite entre deux intellectuels sur les bouleversements actuels.
Lídia Jorge a développé très tôt le goût des mots et des histoires. Après avoir étudié puis enseigné la philologie romane, elle vit la guerre coloniale en Angola et au Mozambique. Cette expérience nourrira son livre Rivages des murmures. Dans ses romans, elle raconte l’histoire de son pays, ses mythes aussi, et ausculte avec inquiétude le présent. Le personnage principal de son dernier livre, Estuaire, a 25 ans mais a déjà parcouru le globe. De retour au pays, il se jette dans l’écriture avec le désir de sauver le monde du chaos. « C'est un roman sur la vulnérabilité des êtres, des familles, de la Terre, dans un monde où tout semble pourtant prévu », dit Lídia Jorge.
RTFLASH
Lundi, 07/12/2020
Les crises d’épilepsie peuvent survenir à des heures très variables de la journée mais, chez un même individu, elles se manifestent le plus souvent à des moments privilégiés. Cette rythmicité individuelle interroge : l’excitabilité de leurs neurones, prérequis à la crise, pourrait-elle dépendre de leur horloge biologique ? Pour le savoir, un projet international associant des laboratoires français, américains, allemands et polonais s’est penché sur l’expression des gènes au niveau de l’hippocampe.
Cette structure cérébrale est particulièrement impliquée dans la naissance des crises qui caractérisent l’épilepsie du lobe temporal, région latérale inférieure du cerveau qui se trouve au niveau des tempes, la forme d’épilepsie la plus courante chez l’adulte.
Réalisée chez la souris, cette étude a révélé que l'expression locale de plus de 1 200 gènes dépend d’un rythme circadien.
Lorsque l'analyse est conduite chez des souris épileptiques, le nombre de gènes concernés par la rythmicité circadienne augmente de 30 %, et seul un tiers de ces transcrits est commun à ceux présents chez les animaux sains. Ainsi, la nature, le rythme et l’amplitude des variations de l'expression génique au cours de la journée apparaissent très spécifiques de l’épilepsie. Si la même observation était posée chez l’humain, elle aiderait à mieux comprendre la maladie et prévenir les crises aux moments les plus à risque de la journée.
Christophe Bernard, qui a encadré ce travail, explique : « L’architecture moléculaire qui régit le fonctionnement des neurones de l’hippocampe présente des différences fondamentales entre animaux contrôles et animaux épileptiques. Ces différences pourraient être à l’origine des crises : en injectant un médicament épileptogène à ces deux groupes d’animaux, on observe non seulement que le seuil de déclenchement de la crise est plus bas chez les animaux épileptiques, mais aussi que ce déclenchement survient à des moments différents de la journée que chez les animaux contrôles »
RTFLASH
Mercredi, 09/12/2020
Des chercheurs du Southwestern Medical Center, à Dallas, ont indiqué avoir découvert des « cellules du temps » ou « cellules temporelles » dans le cerveau de plusieurs patients sur le point de subir une opération neurochirurgicale.
Selon ces scientifiques, dirigés par le Professeur Bradley Lega, les cellules temporelles nous permettraient de coordonner et sceller toutes les expériences qui sont emmagasinées dans notre esprit. Au fur et à mesure de la formation des souvenirs, les cellules y placent une sorte d’horodatage qui nous permet alors de mémoriser dans le bon ordre toutes les séquences d’événements ou d’expériences vécues.
Comme l’explique le Docteur Bradley Lega, auteur principal de l’étude et neurochirurgien à l’Université du Texas Southwestern Medical Center à Dallas : « en faisant en sorte que les cellules temporelles créent cette indexation dans le temps, vous pouvez tout assembler d’une manière qui a du sens ».
On savait déjà que notre cerveau, avant de prendre une décision, commence par imaginer ce qui peut se passer. Par exemple, si nous décidons d'aller faire des courses au supermarché, il va imaginer l’itinéraire à prendre pour y arriver le plus vite, plus l'entrée du parking la plus pratique pour pouvoir se garer du bon côté, par rapport aux accès du magasin.
Pour la première fois, des chercheurs de l'Université d'Oxford ont pu montrer que ce processus, qui nous permet de faire le meilleur choix pour atteindre notre but, relève de la mise en œuvre coordonnée de deux mécanismes cérébraux de prise de décision. Les chercheurs ont découvert que le cortex cingulaire antérieur, impliqué dans la prise de décision, est également celui qui visualise les conséquences d’une décision pour nous aider à faire le meilleur choix possible. « Nous sommes parvenus à identifier une structure cérébrale impliquée dans l’apprentissage et démontrer que son activité encode de multiples aspects du processus décisionnel », a ajouté Thomas Akam, professeur à l’université d’Oxford et auteur principal de l’article. « Ces résultats sont très excitants », poursuit Rui Costa, autre auteur de l’étude. « Ces données identifient le cortex cingulaire antérieur comme une région cérébrale clé dans la prise de décision basée sur des modèles, plus spécifiquement pour prédire ce qui se passera dans le monde si nous choisissons de faire une action particulière par rapport à une autre ».
Psychédélique signifie « montrer l’âme ».
Le Centre d’art Psychédélique est un projet présentant les différentes dimensions de cette esthétique à travers une experience immersive. L'imposante collection permanente explore la conscience et les cultures à travers des oeuvres graphiques, des installations interactives et de la réalité augmentée.
La scénographie des espaces nous transporte pour libérer notre créativité et co-créer. Spectacles, conférences, films, concerts et ateliers de bien-être seront accueillis pour une régulière animation du lieu.
Data, analyses, tribunes, enquêtes : Alternatives Economiques vous propose une sélection hebdomadaire de ressources en accès libre pour (re)lire l’actualité au prisme des sciences sociales. Cette semaine, on revient sur l’impact économique du confinement, les inégalités scolaires, les menaces sur les libertés publiques, la mesure de la délinquance, les indicateurs de richesse… Et beaucoup d’autres choses !
Par N.S. - 11 déc. 2020
Le 11 décembre 1844, le dentiste Horace Wells teste pour la première fois sur lui-même les propriétés anesthésiantes du protoxyde d'azote. C'est une réussite ! Il peut se faire retirer une dent sans ressentir de douleur. Un accident va toutefois mettre fin à sa carrière, le pousser dans la drogue et le conduire au suicide.
Le 10 décembre 1844, il assiste à la conférence de Gardner Quincy Colton, un chimiste ambulant qui se qualifie lui-même de directeur du cirque du Gaz Hilarant.
Au cours du spectacle, Colton administre une dose de protoxyde d’azote à un spectateur.
Grâce au gaz, le cobaye est hilare. Mais dans son euphorie, il chute en descendant de l’estrade et se transperce le mollet avec un clou qui dépassait. Sous l’effet du gaz, il ne ressent aucune douleur.
C’est la révélation pour Horace Wells. Il est persuadé que c’est le gaz qui a servi d’anesthésiant.
Il en récupère la formule chimique et, dès le lendemain, il demande à John Riggs, son assistant, de le rejoindre chez lui.
Il lui ordonne de lui arracher une dent gâtée après s'être administré du protoxyde d’azote. C’est une réussite, Wells n’a rien senti.
Fort de ce succès, il se rend à Boston pour rencontrer le professeur Warren, chirurgien du Massachusetts General Hospital.
10 décembre 2020 | Malika Surbled
Louise Massing est responsable médiation et qualité de vie au travail à l'Institut Curie (Paris). Ancienne infirmière, elle résout à présent les conflits dans les équipes soignantes.
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Le Figaro
Par Eric De La Chesnais le 12 décembre 2020
Les élus de la chambre haute viennent d'ouvrir une plate-forme en ligne pour recueillir les témoignages des agriculteurs en détresse ou de leurs proches.
Le sujet douloureusement actuel du suicide des agriculteurs intéresse aussi les sénateurs. Un groupe de travail piloté par Françoise Férat (Union centriste) et Henri Cabanel (RDSE), vient d'ouvrir une plate-forme en ligne afin de recueillir les témoignages d'agriculteurs en détresse mais aussi ceux de proches de paysans qui ont mis fin à leur jour. Selon les statistiques les plus récentes rendues publiques par la sécurité sociale agricole, la MSA, on dénombrait, en 2015, 372 suicides d'exploitants agricoles, soit plus d'un par jour.
LE 12/10/2020
À retrouver dans l'émission
LES NUITS DE FRANCE CULTURE
par Philippe Garbit
1991 |En 1991, dans les "Mardis du cinéma" Francesca Isidori proposait un voyage dans les représentations cinématographiques de la capitale italienne : "Rome au cinéma" avec Ettore Scola et Riccardo Freda, entre autres.
En janvier 1991 Francesca Isidori proposait une émission des "Mardis du Cinéma" sur le thème "Rome au cinéma". Un montage d'entretiens et d'extraits de films permettait d'entendre les voix des cinéastes Riccardo Freda et Ettore Scola mais aussi des historiens et critiques Claude Aziza, Christian-Marc Bosseno, Jean Antoine Gili et Claudio Fava.
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ma RTS
Le 10 décembre 2020
Interrogée dans La Matinale de mardi, Fulvia Rota constate que "certaines personnes ont beaucoup plus d’angoisses, dorment moins et se préoccupent fortement de tout et de rien."
franceinfo:
Alice Galopin Publié
Développée par la psychologie positive, cette technique vise à se recentrer sur les aspects positifs du quotidien, souvent éclipsés par les tracas de la journée. Un outil pour accroître le bien-être physique et mental en cette période source d'anxiété.
La reconnaissance envers un enseignant grâce à qui on a trouvé sa voie. La chance que l'on mesure de se réveiller chaque matin auprès de la personne que l'on aime depuis tant d'années. Toutes ces situations nous procurent une émotion particulièrement agréable : la gratitude. Difficile pourtant de la ressentir dans le contexte actuel. Entre la crainte de la maladie, le confinement et les difficultés économiques, l'épidémie de Covid-19 met notre santé mentale à rude épreuve. "La crise sanitaire a révélé la vulnérabilité psychique de nombreux Français", a reconnu, mardi 17 novembre, le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, ajoutant que "nous pouvons tous nous sentir stressés, anxieux ou déprimés".
arte
52 min
Disponible du 09/12/2020 au 09/03/2021
Prochaine diffusion le dimanche 27 décembre
Comprendre le génome
Depuis les premières théories de l’hérédité au XIXe siècle, la science s’emploie à percer les mystères du génome humain. Décryptage de la folle aventure de la génétique, entre progrès spectaculaires et défis éthiques de taille.
Avec environ 23 000 gènes et 23 paires de chromosomes, le génome humain abrite le patrimoine génétique à la manière d’une bibliothèque géante. Si la réflexion autour de l’hérédité émerge dès l’Antiquité, il faut attendre les travaux du moine botaniste autrichien Gregor Mendel en 1866 pour comprendre comment certains caractères se transmettent entre les générations. En 1913, le chercheur américain Thomas Hunt Morgan crée la première cartographie génétique. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la recherche bondit grâce à l’avancée de la biologie moléculaire. En 1953, la découverte de la structure de l’ADN relance l’espoir de traiter des maladies jusque-là incurables.
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Octave Larmagnac-Matheron publié le
Et vous, allez-vous vous faire vacciner contre le Covid-19 ? Si la vaccination n’est pas rendue obligatoire, chacun sera bientôt amené à se poser la question – qui polarise déjà le débat public. Comment y répondre ? Difficile, pour qui n’est pas infectiologue… Il nous faut pourtant décider, sans avoir forcément toutes les cartes en main et toutes les informations en tête. Nous avons demandé à des philosophes s’ils comptaient eux-mêmes se faire vacciner, et pourquoi.
C’est aujourd’hui au tour de Pascal Bruckner de prendre la parole. Le philosophe ira, sans hésiter, se faire vacciner – lorsque ce sera son tour. Il en profite pour jeter un regard très critique sur l’évolution de notre rapport à la mort, sur notre société fragilisée par une sensibilité exacerbée aux aléas naturels de la vie, et sur le jeunisme hypocrite qui la sous-tend. Et il espère que les campagnes de vaccinations permettront de renouer avec les « libertés délicieuses » du monde d’avant : « Sorties au théâtre et au cinéma, fêtes et repas au restaurant, voyages en avion au-delà des mers, possibilité de se faire la bise et de se serrer la main. » Au regard de ces joies innombrables, une petite piqûre, si désagréable puisse-t-elle être, ne fait pas le poids. Le vaccin est une source d’espoir et d’optimisme.
OEUVRES SECRETES
Créée en 2016, la Fondation Paul Duhem est née d'un souci de pérennisation des productions artistiques issues de l'atelier dessin et peinture fondé en 1990.
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LE TEMPS
Le 17 novembre 2020, cinquante ans après sa disparition, l’Université de Genève inaugurait le Centre Maurice Chalumeau en sciences des sexualités (CMCSS). Pour comprendre les origines et les enjeux de ce centre, premier de son genre dans le monde universitaire francophone, nous avons rencontré le professeur Juan Rigoli et Ferdinando Miranda, codirecteurs du centre.
MAROC
La galerie d’art « Espace Expressions CDG » accueille du 10 décembre 2020 au 15 mars 2021 une exposition en hommage à une icône de l’art naïf marocain feue Chaïbia.
L’exposition en hommage à Chaïbia vient couronner la première décennie d’activité de la galerie d’art « Espace Expressions CDG » à Rabat qui célèbre cette année son 10eanniversaire.
Rendue possible grâce à la contribution de son fils, l’artiste Hosseïn Tallal, l’exposition qui consiste à préserver la mémoire de Chaïbia est une rétrospective retraçant différentes périodes de sa vie. « Chaïbia est une artiste ancrée dans le Maroc authentique et aux traditions séculaires, confie Dina Naciri, Directrice Générale Fondation CDG, mais aussi une diva qui a rayonné, et qui rayonne toujours, en portant loin, à travers ses innombrables expositions autour du monde, l’image du Maroc, celle d’un Maroc aux valeurs indéfectibles de tolérance, d’ouverture au monde et de diversité culturelle ».
Dans sa pratique artistique, Chaïbia s’exprime sans filtres ni référents, elle nous donne à voir ses propres représentations à travers une multitude de sujets que les couleurs du Maroc font vibrer.
Telle une magicienne, elle trace ses figures et ses personnages avec de la couleur, des formes et motifs qui viennent compléter ses tableaux dans des harmonies chromatiques éblouissantes. Sa magie opère au premier regard, elle nous invite dans son univers mystique à un dialogue avec ses conteurs, ses femmes, ses voyantes, ses musiciens, ses Fellahs de Chtouka.
Née en 1929 à Chtouka, Chaïbia Tallal est une femme audacieuse dotée d’une forte personnalité qui s’est construite en suivant son instinct.
Découverte et encouragée par le critique et ami de Ahmed Cherkaoui, Pierre Gaudibert, Chaibia expose pour la première fois en 1966, ses œuvres au Goethe Institut de Casablanca. Elle participe alors à d’importantes expositions d’art brut. Certains soulignent le rapprochement de ses peintures avec les œuvres du groupe Cobra, et on raconte même qu’un jour Guillaume Cornelis van Beverloo se serait mis à genoux devant ses toiles.