De Anne-Lyvia Tollinchi Mardi 12 mars 2024
Par France Bleu Poitou
Un homme de 54 ans a été condamné ce lundi 11 mars à un an de prison dont quatre mois ferme pour avoir agressé un infirmier du centre hospitalier Henri Laborit en novembre dernier.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
De Anne-Lyvia Tollinchi Mardi 12 mars 2024
Par France Bleu Poitou
Un homme de 54 ans a été condamné ce lundi 11 mars à un an de prison dont quatre mois ferme pour avoir agressé un infirmier du centre hospitalier Henri Laborit en novembre dernier.
Lundi 11 mars 2024
Provenant du podcast
Être et savoir
Comprendre les destinées familiales. Alors qu'ils ont sensiblement reçu la même éducation ou les mêmes atouts, il arrive parfois qu'au sein d'une même fratrie, les trajectoires de vie soient considérablement différentes. Comment expliquer ce phénomène ?
Avec
Isabelle Coutant Sociologue, chercheuse au CNRS (IRIS)
Yvon Atonga Responsable de l’association Ghetto Star No Limit à Villiers-le-bel, chef d'équipe à la SNCF, ancien artiste rap du groupe Armaguedon
Aouicha Traoré Autrice jeunesse, fondatrice de la maison d’édition Anka élévation, co-fondatrice avec Fatoumata M'binté de l'association Ode à la littérature et du Salon de littérature jeunesse des banlieusards
Pourquoi dans une fratrie l’un s’en sort et l’autre pas ? Qu’est-ce qui explique, au fond, que divergent les destins de ceux qui grandissent avec la même éducation ? Dans cet épisode, nous allons raconter les parcours de deux frères : Wilfried Atonga, tué par balle en mars 2016, et Yvon Atonga qui, lui, a fait des études, travaille, est entrepreneur, écrit aussi. Ce dernier vient de publier avec la sociologue Isabelle Coutant, Petit frère, au Seuil. Il est aussi question des autres membres de la fratrie, des parents, des enfants, des amis, du quartier, de l’école bien entendu dans ce livre qui raconte ce que fut "grandir dans une cité de la région parisienne au cours des années 1980-1990 pour des enfants de l’immigration africaine".
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Par Elvire von Bardeleben et Clara Georges Publié le 08 mars 2024
Pas toujours facile de se mettre dans la peau des autres. Alors, pour s’y essayer, on se glisse « Dans les souliers d’Amédée », on observe le duo d’amis « Ourson et Pinson », ou on suit le nouveau chemin emprunté par le solitaire « Professeur Goupil ».
Comme un moyen de lutter contre le harcèlement scolaire, Gabriel Attal, alors ministre de l’éducation, disait sa volonté, en décembre 2023, de déployer des cours d’empathie dans plus de mille écoles dès janvier. Sans attendre les résultats de cette expérimentation, voici une sélection d’ouvrages pour commencer à la maison.
Amédée est un sympathique cordonnier, barbu et bedonnant comme le Père Noël. Et comme ce dernier, il a un pouvoir magique, celui de se mettre dans la peau des clients qui lui apportent des chaussures à réparer. Pouf ! Le voilà tour à tour chauffeur de bus, danseur de claquettes, maître d’école, cuisinier, éboueur, et enfin, sans-abri… La variété des situations permet à cet album, publié en 2022, de ne pas être caricatural : il ne s’agit pas seulement de montrer à quel point il est dur d’être en marge de la société, mais aussi de faire prendre conscience que chacun, au quotidien, vit avec ses contraintes, ses peines, ses frustrations. En bonus, les éditions Fonfon proposent des activités pédagogiques sur leur site Internet pour approfondir le sujet.
« Dans les souliers d’Amédée », de Véronique Lambert et Eléna Comte (Fonfon, 32 p.). Dès 4 ans.
Du 6 au 8 juin prochain, le Groupe hospitalier Paul Guiraud lance un festival culturel pour « enlever les étiquettes qui collent à la psy » et tout particulièrement aux hôpitaux psychiatriques : Psy art festival (PAF). Demandez le programme !
Durant 2 jours, début juin, le Groupe hospitalier Paul Guiraud présentera la première édition du Psy Art Festival (PAF). A l’initiative de Claire Alexandre, psychiatre, un collectif de professionnels de l’établissement s’est fédéré autour de ce projet, qui vise à déstigmatiser la psychiatrie auprès du grand public grâce à des événements artistiques dans une ambiance festive.
Pour cette première édition, le Psy Art Festival bénéficie du soutien de nombreux artistes (la romancière Delphine de Vigan, l’humoriste Mamari ou le groupe de musique Percujam, composé de jeunes adultes autistes et de leurs éducateur). La programmation riche et variée mêle arts de la scène, musique et cinéma, littérature et expositions et propose une immersion inédite au cœur d’un écosystème dédié aux soins des personnes présentant un trouble psychique.
En étudiant quatre figures de la psychothérapie institutionnelle, Camille Robcis retrace l’histoire d’un mouvement qui a associé psychique et politique dans ses pratiques et ses réflexions.
Le deuxième livre de Camille Robcis trouve son point d’ancrage dans une question dont l’autrice souligne d’emblée l’actualité : « dans quelle mesure les notions centrales de la psychothérapie institutionnelle […] peuvent-elles nous être utiles aujourd'hui pour appréhender la permanence de mouvements d’extrême-droite, de fascismes réels et intériorisés “dans nos têtes”, qui continuent de prospérer et de se diffuser dans le monde ? ».
Historienne et spécialiste de la pensée française contemporaine, Camille Robcis entend également s’arrêter sur les usages et les prolongements des idées qu’elle étudie : c’est là sans doute l’enjeu majeur et l’intérêt central de son dernier ouvrage.
La psychothérapie institutionnelle est née en France à l’issue de la Seconde Guerre mondiale. Elle a pour bases théoriques l’œuvre de Marx aussi bien que celle de Freud et vise à désaliéner l’institution psychiatrique aussi bien que les subjectivités qui y prennent part. Camille Robcis retrace l’histoire de ce mouvement, depuis l’élaboration de ses fondements théoriques par François Tosquelles jusqu’aux transformations que lui impose l’analyse institutionnelle de Félix Guattari, en passant par les appropriations transnationales de Frantz Fanon et le compagnonnage lointain de Michel Foucault.
Les enjeux de cette présentation sont au moins doubles. Il s’agit d’une part de proposer l’histoire politique d’un mouvement qui subvertit les cadres thématiques et géographiques généralement retenus pour étudier la « French Theory ». Mais il s’agit également, d’autre part, de « penser avec » ces auteurs et d’exposer des outils critiques pouvant servir à interroger et à débusquer les investissements fascistes dans leurs formes les plus quotidiennes et les plus contemporaines.
Mercredi 27 mars 2024
Provenant du podcast
La Science, CQFD
Comment la médecine prend-elle en compte la diversité des patients dans sa pratique ? Comment se met en place l’adaptation du traitement médicamenteux ? Comment les essais cliniques s’organisent-ils pour prendre en charge cette diversité ?
Avec
Benjamin Chaigne Médecin à l'hôpital Cochin, spécialiste des maladies auto-immunes, et maître de conférence des universités
Estelle Ayme Dietrich Maître de conférences des universités et praticien hospitalier en pharmacologie à Strasbourg
Antoine Mahé Professeur conventionné à l’université de Strasbourg, et directeur du DU médecine de la diversité
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Mercredi 27 mars 2024
LSD, la série documentairePersonne n'est jamais content de ses cheveux : on en a trop, ou plus assez ; on les a bouclés, on les voudrait raides ; on les montre, on les cache, on les coupe, on change leur couleur… Mais il ne s'agit pas que d'une question d'apparence. L'histoire de la coiffure et de la pilosité soulève des enjeux politiques, religieux, identitaires, de domination et d'émancipation. Central dans la vie quotidienne, dans la séduction, dans la maladie, le cheveu compte aussi de grands créateurs dans l'univers de la mode et du cinéma. Cette semaine, La Série documentaire interroge "ce poil humain que nous avons sur la tête". Une bonne raison de tirer le fil.
Les cheveux en quatre
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PUBLIÉ LE 26/03/2024
Pour la neuvième année consécutive, la revue Santé Mentale récompensera trois équipes soignantes portant des projets autour de la mise en place d’actions et d’initiatives dans le domaine des soins techniques, relationnels ou éducatifs proposés aux personnes souffrant de psychose.
La revue Santé Mentale, avec le soutien de la Fondation de France, ouvre les candidatures de son "Prix équipes soignantes en psychiatrie". Initié en 2016, celui-ci récompense chaque année des démarches qui « améliorent les prises en soin des personnes souffrant de troubles psychotiques. » Trois prix sont décernés, avec à la clé, trois enveloppes de respectivement 3000, 2000 et 1000 euros. Les équipes désirant participer sont invitées à déposer leur dossier sur le site dédié : nom et type de la structure qui porte le projet, intitulé et objectif de ce dernier… Les projets devront notamment répondre à un certain nombre de critères (intérêt clinique, nombre de bénéficiaires, réalisme financier, dispositif d'évaluation...). Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 30 juin 2024. « Après vérification de la conformité du dossier de candidature, un accusé de réception » sera envoyé par mail, est-il précisé. Le jury est composé de cinq cliniciens en psychiatrie et d’un usager désignés par la revue.
LE SOIR
Publié le 26/03/2024
BELGIQUE
Il est désormais légal de poser certains actes infirmiers plus simples, comme prendre la température ou administrer un paracétamol, dans le contexte de la vie quotidienne (à l’école, à la crèche, en camps de mouvement de jeunesse), sans être un professionnel de la santé, a annoncé mardi le ministre fédéral de la Santé Publique, Frank Vandenbroucke.
Delphine Bauer 26 mars 2024
Les fumées chirurgicales inquiètent les soignants. Le Collectif inter blocs (CIB), association professionnelle des Ibode et IDE de bloc opératoire, a lancé une action collective en justice pour pousser les établissements à installer des systèmes d'évacuation.
« Pour moi c'est un scandale sanitaire à venir, au même titre que celui de l'amiante qui a été nié à ses débuts ». Pour maître Haïba Ouaissi, la situation est claire.
Mais qu'est-ce qui inquiète tant cet avocat, dont le cabinet Cassius représente les intérêts des soignants et du Collectif inter blocs ? Les fumées chirurgicales. Ces substances émises au bloc opératoire lors d'une intervention chirurgicale, suite à la combustion des tissus par les outils électrochirurgicaux (bistouris électriques, lasers, instruments de cautérisation), entraîneraient des pathologies plus ou moins graves chez les personnels intervenant au bloc, infirmiers de bloc et Ibode en première ligne. « Je ne vois pas comment ces fumées pourraient ne pas être dangereuses », lâche Grégory Fakir, porte-parole du collectif, qui a lancé en décembre dernier une action en justice pour une reconnaissance de ces risques et une meilleure protection des établissements hospitaliers.