C’était le 12 octobre en Inde. Pour la Journée mondiale de la vue, la franchise indienne de McDonald’s a dévoilé les nouveaux contours «colour blind friendly» de son interface de commande en ligne McDelivery. Celle-ci permet désormais à toute personne daltonienne de se faire livrer un hamburger et un cornet de frites et de choisir sur l’application une fonctionnalité dictant les couleurs adaptées (vert-rouge ; rouge-vert ; bleu-jaune) à sa vision. L’objectif : donner aux consommateurs indiens déficients visuels une navigation optimale dans laquelle ils puissent distinguer les nuances des images des produits.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
jeudi 16 novembre 2023
Bibliographie : L’intolérance à la frustration…
Le « Lancet Countdown » mesure les effets alarmants du changement climatique sur la santé
Par Julien Lemaignen Publié le 15 novembre 2023
Un rapport issu des travaux de 114 experts établit l’impact du réchauffement en matière de mortalité, d’insécurité alimentaire et de transmission des maladies.
Le nombre de personnes de plus de 65 ans mortes à cause de la chaleur a augmenté de 85 % depuis le début des années 1990 ; si le changement climatique n’avait pas lieu, cette hausse n’aurait été que de 38 %. En 2021, par rapport à la période 1981-2010, 127 millions de personnes supplémentaires à travers la planète se sont déclarées en situation d’insécurité alimentaire, une augmentation directement corrélée à la multiplication des vagues de chaleur et des mois secs.
Reconnaître la place de la médecine générale en santé mentale
Serge Cannasse 14 nov. 2023
Les troubles mentaux sont le deuxième motif de recours aux médecins généralistes (et le premier pour les personnes âgées de 25 à 60 ans). Et 30% de l’ensemble des consultations de médecine générale concernent une souffrance psychique. Les médecins en soins primaires de proximité sont une pièce essentielle de l’organisation des soins en santé mentale, mais ils ne sont pourtant pas « reconnus et valorisés », ni « clairement intégrés » à cette organisation, constate le Collège de la médecine générale (CMG) dans un communiqué.
Leurs niveaux d’intervention sont multiples :
- Repérage et soins à un stade précoce pour des pathologies débutantes, où le parcours de soins ambulatoires est le plus souvent suffisant.
- Approche globale des problèmes de santé mentale « en lien avec les acteurs de la cité, des collectivités et associations ».
- Cohérence du parcours de soins avec les acteurs et structures spécialisés.
Solitude : lire de la poésie peut vous protéger de l’isolement
Publié par Freya Yophy, le 12/11/2023
D’après une étude publiée le 25 septembre 2023 dans la revue scientifique “Journal of Poetry Therapy”, lire, écrire ou partager de la poésie aide à mieux supporter l’isolement et réduit le sentiment anxieux ainsi que les pensées suicidaires. On vous explique.
Nous avons tous un dictionnaire dans le cerveau
Publié par Edouard Korvaul, le 09/11/2023
Dans les colonnes du magazine en ligne “The Conversation”, la chercheuse spécialisée dans le vieillissement du cerveau Nichol Castro détaille comment notre cerveau stocke des mots afin de constituer un véritable dictionnaire mental. On vous en dit plus.
Chaque individu possède un dictionnaire mental personnalisé
Chaque individu possède un dictionnaire mental différent, précise la chercheuse. En effet, celui-ci est personnalisé en fonction de nos expériences, de nos connaissances. Certaines personnes qui ne parlent pas la même langue peuvent également avoir des perceptions différentes du même mot. À mesure que l’on vieillit, on ajoute des mots à son dictionnaire mental : on l’enrichit par l’éducation, la culture… Sa taille varie en fonction de l’âge. Nichol Castro cite une étude publiée dans la revue scientifique Frontiers in Psychology le 29 juillet 2016, qui montre que l’Américain de 20 ans moyen (qui parle anglais) connaît environ 42 000 mots. Quand il atteint les 60 ans, c’est 48 000 mots.
mercredi 15 novembre 2023
Des outils pour la santé mentale des jeunes parents
Publié le
Quelle est la différence entre le baby-blues et la dépression post-partum ? Quels sont les signes du burn-out parental ? Où « s’outiller » en tant que parent ? Psycom présente de nombreuses ressources en accès libre sur internet.
Pendant la grossesse, de nombreux changements se produisent pour les futurs parents. Le corps change, on ressent des émotions intenses, on passe du statut de femme ou d’homme à celui de parent ou coparent. La santé mentale peut être fragilisée durant cette période. Il en est de même après la naissance de l’enfant. Le couple, la famille ou le mode de vie : tout est à réorganiser. Se sentir mère ou père de son nouveau-né prend parfois du temps. Devenir parent peut renvoyer à des manques, des angoisses, des peurs qui sont liées à sa propre enfance.
Dans ce contexte, Psycom propose une nouvelle page de ressources pour les jeunes parents.
Au sommaire :
Décryptage Handicap et design : les objets inclusifs restent au fond des tiroirs
par Florian Bardou publié le 12 novembre 2023
En Auvergne, les habitants des milieux ruraux vont moins souvent à l'hôpital
De Agathe Legrand Lundi 13 novembre 2023
Le CHU Gabriel Montpied à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) est surtout fréquenté par des urbains. © Radio France - Mickaël Chailloux
Selon le rapport publié lundi 13 novembre par l'Association des maires ruraux de France (AMRF), les habitants de la campagne fréquentent moins les services hospitaliers que ceux qui habitent en ville. Alors que, à âge et sexe égal, les urbains sont au dessus de la moyenne nationale (de 5%), ceux qui habitent à la campagne sont en dessous (de 6 à 16%).
mardi 14 novembre 2023
Le groupe socialiste dépose une proposition de loi visant à prendre 10 mesures pour la santé mentale
Publié le
Déposée le 17 octobre 2023 à l’Assemblée nationale par les élus socialistes, cette proposition de loi déclinant 10 mesures vise à enrayer « la détérioration de l’état de santé mentale de la population ».
Idéo : un dispositif pour prévenir les troubles psychiques des lycéens
Publié le
Le dispositif Idéo, prévention en santé mentale des jeunes, est une des actions novatrices mises en place dans l’Aube pour prévenir les troubles psychiques des lycéens. L’équipe responsable du projet est composée d’un psychiatre, de deux psychologues et de deux infirmiers en pédopsychiatrie de l’EPSM de l’Aube (EPSMA). Ces professionnels sont également accompagnés par l’instance régionale d’éducation et de promotion de la santé (IREPS) , la maison de l’adolescence de l’Aube et l’association Psycom.
Préserver son équilibre mental après 60 ans : Les clés d’une santé psychique durable
Le passage à la retraite, les changements de situation familiale, la fragilité physique ou encore la perte d’autonomie sont autant de facteurs qui peuvent impacter la santé mentale des seniors.
Pourtant, il est possible de maintenir une bonne santé mentale après 60 ans en adoptant des stratégies adaptées, qui permettent de renforcer la résilience et de préserver l’équilibre psychique.
Nous vous proposons un tour d’horizon des meilleures pratiques pour garder le cap et s’épanouir pleinement dans cette nouvelle étape de la vie.
1. Cultiver et renforcer le réseau social
L’importance d’un réseau social solide et soutenant ne saurait être sous-estimée dans le maintien de la santé mentale des seniors.
Entretenir les relations existantes
Il est essentiel pour les personnes âgées de maintenir le lien avec leurs amis et leur famille. Les visites régulières, les appels téléphoniques et l’utilisation des réseaux sociaux sont autant de moyens de garder le contact et de partager des moments privilégiés avec les êtres chers.
Développer de nouvelles amitiés
La retraite offre l’opportunité de nouer de nouvelles relations. Les seniors peuvent ainsi s’inscrire à des clubs, des associations ou des ateliers qui partagent leurs centres d’intérêt pour élargir leur cercle social et vivre de nouvelles expériences enrichissantes.
2. Faire de l’activité physique une priorité
Les bienfaits de l’exercice sur la santé mentale sont nombreux et variés, notamment chez les personnes âgées.
"TikTok aggrave les problèmes de santé mentale existants" chez les jeunes utilisateurs, alerte Amnesty International dans une étude
Publié
Dans une étude publiée par Amnesty International, le réseau social TikTok est pointé du doigt pour ses effets néphastes sur la santé mentale de certains jeunes utilisateurs.
Le réseau social TikTok est un "espace toxique et addictif pour les enfants", qui "aggrave des problèmes de santé mentale existants", alerte Katia Roux, chargée de plaidoyer "Libertés" pour Amnesty International France, et spécialisée en technologies et droits humains.
TRIBUNE Osons une «interruption volontaire de vie»
par Stéphane Velut, chef du service de neurochirurgie du CHU de Tours publié le 12 novembre 2023
Les choses s’accélèrent. Emmanuel Macron réunit mardi les ministres concernés par le projet de loi sur la fin de vie, qui devrait être présenté en décembre au Conseil des ministres. Comme prévu depuis le vote massif en faveur de l’ouverture d’une «aide active à mourir» en avril par la Convention citoyenne, un avant-projet de loi a été remis au Président, qui a promis une «loi de liberté et de respect». La ministre déléguée à l’Organisation territoriale et aux professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo, dévoilait en octobre les volets du projet de loi : développer les soins palliatifs, renforcer le droit des patients et l’accompagnement du deuil, étendre l’aide à mourir aux majeurs condamnés à court ou moyen terme. Le gouvernement, qui veut arbitrer sur les critères fixés pour le recours au suicide assisté devra faire face à un débat vif entre les partisans d’une loi «ouverte», comme le neurochirurgien Stéphane Velut, et les opposants, comme le journaliste Pierre Jova qui s’appuie sur l’expérience belge pour montrer les dérives possibles.
Emmanuel Macron a assuré mercredi que le «droit de mourir dans la dignité» ferait l’objet d’une «loi de liberté et de respect». Mais nous pressentons qu’une fois de plus, ils avanceront à petits pas. Une fois de plus, ils se priveront du sens exact du mot euthanasie – en grec ancien le bien mourir – parce que devenu synonyme de tuer. Une fois de plus ils confondront le mot suicide que les psychiatres connaissent si bien – un acte déraisonné aux motifs insaisissables – avec la volonté d’interrompre sa vie parce que proprement invivable, ce qui n’est pas la même chose. Une fois de plus, ils tenteront de dissoudre la question dans les soins palliatifs alors qu’elle se situe au-delà : précisément quand plus rien ne soulage. Une fois de plus, ils feront de l’aide à mourir un soin, médical de surcroît et à tort, alors qu’il n’en est plus un, mais bel et bien un acte (que j’appelle «de bonté») que l’on peut refuser, comme l’IVG d’ailleurs, au nom de la clause de conscience. Une fois de plus, ils distingueront l’«aide active» à mourir de l’«aide au suicide», deux actes dont la seule différence ne réside in fine que dans le niveau de scrupule de celui qui le fait, un acte qu’on devrait nommer plus sincèrement une «Interruption volontaire de la vie».
C’est le peuple qui dicte
Bref, une fois de plus, ils tenteront de ménager les susceptibilités de chacun (médecins de soins palliatifs qui, comme tous les spécialistes dont je suis, tolèrent difficilement d’être dépassés, partis politiques, courants spirituels et religieux plus ou moins dogmatiques, comités d’éthique, sociétés savantes et autres groupes de pression). Et ce au détriment de ce que les Français, soit à travers les sondages, soit par la voix de la Convention citoyenne sur la fin de vie (une vilaine expression que l’on applique aussi à des objets), souhaitent massivement. Pétris à la fois de sagesse et de la peur d’agoniser, ils veulent disposer de leur destin quand de destin il n’y a plus, sinon insupportable.
Vous qui lisez ces quelques lignes, ne vous méprenez pas. Vous pourrez, comme moi, avoir toujours espéré en finir paisiblement le jour où chaque instant ne serait plus que souffrance et désarroi, loin des petits bonheurs que la vie sait aussi dispenser, épuisé et privé de tout rapport au monde comme le fut le cinéaste Jean-Luc Godard, et en dernière instance vous accrocher tout de même à la vie. Et parce qu’en matière de situations terribles la vie a de l’imagination, vous pourrez tout autant, comme Wilfried Martens, ancien Premier ministre belge et démocrate chrétien, être opposé à une législation de l’aide à mourir et finalement la demander. Il n’y a pas de question à propos de laquelle il ne faille considérer sa propre opinion plus fragile. Parce que, toujours, la réalité nous gifle, humains que nous sommes. Que vous soyez pour ou contre la liberté de disposer de sa propre vie et y être éventuellement aidé a donc peu d’importance, dans une démocratie c’est le peuple qui dicte. Or le peuple, sur cette question sans réponse, ce trou de la pensée, attend qu’une nouvelle loi fasse mieux que Claeys-Leonetti en 2016.
N’est pas Simone Veil qui voudrait
J’attendrai pour ma part que cette loi soit ouverte, une loi qui autorise sans systématiser, et ne décide en rien de l’éligibilité à une mort douce. Une loi qui n’écarte pas les enfants, les bébés, qui eux n’ont pas la parole et n’écrivent pas de directives anticipées ; une loi qui n’oublie pas qu’ils «naissent et demeurent libres et égaux en droit». En somme une loi parfaite comme l’est celle sur l’IVG. Parfaite car Simone Veil, avec le courage politique et l’humanité qui la caractérisaient, avait conçu un texte donnant à toutes les femmes sans exception le droit de disposer de leur corps sans justification ni restriction (si ce n’est, évidemment, un certain délai). Datant bientôt d’un demi-siècle, ce fut l’expression légale à l’échelle de chacune de ce qu’on nomme à l’échelle de tout un peuple : l’autodétermination. Hélas, n’est pas Simone Veil qui voudrait. Ce d’autant qu’il se trouve qu’en cinquante ans les choses ont bien changé.
Désormais, il n’est plus question d’accorder aux Français la vertu de respecter les lois tacites, ce qui fait une civilisation. Tout doit être cadré. Plus question d’accorder aux Français la vertu de respecter le sacré au sens où Régis Debray l’entend : qui encourage au sacrifice et interdit le sacrilège. Alors on craint qu’il y en ait d’assez fous pour fournir une substance létale à une adolescente désespérée par un chagrin d’amour. Or non, il n’y en aurait pas (et s’il y en avait un, la loi ne l’en dissuaderait pas). Pas plus qu’il y en aurait pour jouer à la pétanque dans l’allée d’un cimetière. Tout est affaire de confiance, tout réside dans ce mot. Une société qui n’a plus confiance en elle-même est une société qui va mal. Peut-être devrait-elle craindre sa propre fin… de vie.
Stéphane Velut est l’auteur de la Mort hors la loi (Tracts Gallimard, 2021).
Fin de vie Pierre Jova : «L’humanisme ne peut pas résider dans l’administration de la mort»
par Adrien Naselli publié le 12 novembre 2023
Les choses s’accélèrent. Emmanuel Macron réunit mardi les ministres concernés par le projet de loi sur la fin de vie, qui devrait être présenté en décembre au Conseil des ministres. Comme prévu depuis le vote massif en faveur de l’ouverture d’une «aide active à mourir» en avril par la Convention citoyenne, un avant-projet de loi a été remis au Président, qui a promis une «loi de liberté et de respect». La ministre déléguée à l’Organisation territoriale et aux professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo, dévoilait en octobre les volets du projet de loi : développer les soins palliatifs, renforcer le droit des patients et l’accompagnement du deuil, étendre l’aide à mourir aux majeurs condamnés à court ou moyen terme. Le gouvernement, qui veut arbitrer sur les critères fixés pour le recours au suicide assisté devra faire face à un débat vif entre les partisans d’une loi «ouverte», comme le neurochirurgien Stéphane Velut, et les opposants, comme le journaliste Pierre Jova qui s’appuie sur l’expérience belge pour montrer les dérives possibles.
Regarder des vidéos de nature pourrait suffire à améliorer la santé mentale
Publié le
(ETX Daily Up) - Les scientifiques sont unanimes : la nature joue un rôle non négligeable sur le bien-être. Mais tout le monde n'a pas la chance de vivre près d'une forêt ou de la mer, ce qui induit que le lieu de résidence peut influer sur la santé mentale. Heureusement, cela n'est pas irrémédiable. Une nouvelle étude révèle qu'une immersion virtuelle dans la nature pourrait suffire à réduire le stress et à se relaxer, notamment chez les adolescents.
«Je ne me doutais pas qu’une seule nuit allait changer ma vie»: un jeune schizophrène témoigne de sa première psychose
Gabriel Ouimet 11 novembre 2023
QUEBEC
Courtoisie
«J’ai entendu des voix d’anges qui me disaient de ne résister en rien, comme si j’allais accéder à une dimension supérieure»: une nuit de 2018, les premiers symptômes psychotiques de Gabriel Morin sonnaient le début d’une bataille contre la schizophrénie qui allait changer sa vie. Il documente aujourd’hui son parcours sur TikTok pour aider les gens aux prises avec des enjeux de santé mentale et leurs proches.
L'année de ses 18 ans, Gabriel Morin vit une période difficile. Il vient de quitter l’école. À la maison, les conflits ponctués de cris plombent l’ambiance et lui compriment la poitrine. Épuisé, il se tourne vers la spiritualité et s'initie la méditation.
«À force de méditer, j’ai eu ce que les personnes spirituelles appellent un éveil. Je me sentais super bien, c’est indescriptible comme sensation de bien-être», raconte-t-il.
Au Liberia, la jeunesse ravagée par la drogue
Par Coumba Kane (Monrovia, envoyée spéciale) Publié le 13 novembre 2023
REPORTAGE Dans ce pays d’Afrique de l’Ouest marqué par quatorze années de guerre civile (1990-2003), la consommation de stupéfiants a explosé. Si les autorités commencent à mesurer l’ampleur du phénomène, le manque de structures sanitaires grève la prise en charge des consommateurs.
C’est un fragment d’enfer bordé de sable fin. A West Point, vertigineux township planté dans le sud de Monrovia, au Liberia, des montagnes de déchets en putréfaction propagent une odeur pestilentielle. En cette saison des pluies, les 80 000 habitants se déplacent dans des ruelles fangeuses. Ici, on vit dans l’attente d’un engloutissement annoncé, celui du littoral dévoré chaque jour un peu plus par l’Atlantique. Mais la montée des eaux n’est pas la seule menace. Choléra, Ebola, tuberculose, les épidémies ont plusieurs fois consumé West Point. Ceux qui y ont survécu doivent désormais affronter une nouvelle calamité : les stupéfiants.