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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 6 juillet 2023

Hôpital de Maubeuge : le service de psychiatrie encore amputé de 20 lits

Par Pierre-Antoine Cristante   Publié: 6 Juillet 2023

Comme les urgences, le service de psychiatrie est impacté dans son fonctionnement pour l’été. Alors que le capacitaire est déjà amputé de 20 lits depuis un an et demi, celui-ci va être réduit de 20 supplémentaires.

Le service de psychiatrie du Centre hospitalier de Maubeuge est toujours installé boulevard Pasteur. PHOTO ARCHIVES SAMI BELLOUMI

Le service de psychiatrie du Centre hospitalier de Maubeuge est toujours installé boulevard Pasteur. PHOTO ARCHIVES SAMI BELLOUMI - VDNPQR

Comme pour les urgences, les difficultés estivales au service de psychiatrie ne datent pas d’hier. Mais à la différence du premier, le service toujours installé boulevard Pasteur souffre déjà tout au long de l’année. « C’est vraiment une catastrophe », ne cache pas Cyril Lenne. Alors que le capacitaire est de 80 lits, 20 d’entre eux sont déjà fermés depuis un an et demi. Et 20 supplémentaires le seront cet été. En cause, le manque de praticiens. Invraisemblable, quand on sait que lorsque les médecins étaient en nombre, le service se remplissait rapidement. « La semaine dernière, il n’y avait qu’un seul psychiatre. J’ai demandé le renfort du privé. » Et la situation n’est pas près de s’améliorer.

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mercredi 5 juillet 2023

La responsabilité de l’infirmier dans les situations d’urgence

PUBLIÉ LE 06/07/2023

ambulance, équipe soignante, urgences

Dans une situation d’urgence, c’est le plus souvent l’abstention qui est fautive, et non le fait de pratiquer un geste qui peut être salvateur.

Les conditions d’intervention de l’IDE sont, entre autres, déterminées par l’article R4311-14 du code de santé publique : « En l'absence d'un médecin, l'infirmier ou l'infirmière est habilité, après avoir reconnu une situation comme relevant de l'urgence ou de la détresse psychologique, à mettre en œuvre des protocoles de soins d'urgence, préalablement écrits, datés et signés par le médecin responsable.

Dans ce cas, l'infirmier ou l'infirmière accomplit les actes conservatoires nécessaires jusqu'à l'intervention d'un médecin. Ces actes doivent obligatoirement faire l'objet de sa part d'un compte rendu écrit, daté, signé, remis au médecin et annexé au dossier du patient.

En cas d'urgence et en dehors de la mise en œuvre du protocole, l'infirmier ou l'infirmière décide des gestes à pratiquer en attendant que puisse intervenir un médecin. Il prend toutes mesures en son pouvoir afin de diriger la personne vers la structure de soins la plus appropriée à son état. »

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Sommes-nous rentrés dans l'ère de la récession sexuelle ?

Jeudi 6 juillet 2023

Génération No Sex ©Maxppp - Frédéric Cirou

Les Français ont-ils encore envie de faire l'amour ? Selon un sondage IFOP, 43% des jeunes de 18 à 25 ans n'ont pas eu de relation sexuelle en 2022. Choix politique pour certains, ou la faute à Netflix pour d'autres, va-t-on vers une génération No Sex ? 


Avec

  • François Kraus Directeur du pôle Politique et Actualité à l’IFOP

  • Alexandre Lacroix Directeur de la rédaction de Philosophie Magazine, professeur à Sciences-Po Paris et écrivain

  • Aline Laurent Mayard Journaliste et autrice du podcast « Free from desire » 

  • Claire Alquier Sexologue

La grève du sexe d’Ovidie

Certaines femmes sont entrées en grève du sexe. C'est un choix politique, à l'instar d'Ovidie, la réalisatrice qui a écrit La chair est triste, hélas, aux éditions Julliard. Elle confiait au micro de France Inter, les raisons de son abstinence : « Je fais ce que j'appelle une grève du sexe dans la mesure où il y a quelque chose de politique dans tout ça.

Quand je dis que je fais la grève du sexe, ça veut dire aussi, je fais la grève de la désirabilité puisque la désirabilité, quand on est une femme, et à fortiori une femme hétéro, c'est un peu le rôle de notre existence, c'est rester belle, et c'est tout un travail finalement quotidien : ce sont les deux pieds à vernir, les racines à cacher, ça n'en finit pas. Il y aura toujours un défaut à camoufler. Parce même si certains hommes ressemblent à des orteils, ils sont extrêmement difficiles.

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Endométriose, douleur pelvienne et abus sexuels durant l’enfance

Caroline Guignot      26 juin 2023

À retenir

  • Une étude française monocentrique confirme que les antécédents d’abus sexuels pendant l’enfance et/ou l’adolescence sont associés à la présence de douleurs pelviennes sévères, mais ne met pas en évidence d’association entre le diagnostic d’endométriose et l’existence d’antécédents d’abus sexuels ou d’autres événements stressants de la vie [1].

  • L’état psychologique lors de cette période, notamment lors des moments-clés (début de la puberté ou de la sexualité) ne diffère pas entre les femmes ayant ou non une endométriose.

  • Cette étude permet de défricher un sujet dans lequel les données sont encore contradictoires. « Il n’est pas clair si l’abus sexuel est un générateur de douleur en soi, ou plutôt un amplificateur, [...] l’hypothèse d’un dysfonctionnement limbique pouvant déclencher une sensibilité accrue à la douleur et une innervation efférente anormale de la musculature pelvienne a également été évoquée », rapportent les auteurs de l’étude.



Comment financer la médecine de demain dans le monde d’après ?

 8 juillet 2023 - 

Depuis quelques mois, la Haute autorité de Santé (HAS) est sous le feu des critiques à propos de ses décisions d’évaluation de plusieurs médicaments anticancéreux innovants, dont elle a considéré que les éléments scientifiques en présence ne justifiaient pas une inscription sur la liste des produits remboursés. Ces avis ont suscité l’ire de nombreuses sociétés savantes et pourraient être le signal d’une France qui choisit de plus en plus souvent de faire primer la logique économique à celle de l’excellence des soins ; comme prise au piège de son modèle historique de financement, peut-être aujourd’hui dépassé par la forte augmentation des dépenses de santé. Ce mécanisme est décrypté par le docteur Martin Blachier, cofondateur de la société de conseil Public Health Expertise-PHE. Le médecin de santé publique dont les analyses au cœur de l’épidémie de Covid avaient été souvent remarquées, propose une réflexion sans langue de bois sur les écueils qui guettent la médecine française si elle n’accepte pas de repenser, en partie, son modèle de financement.

Par Martin Blachier, médecin spécialiste de santé publique et épidémiologiste

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Devenir psychothérapeute en étant sourde, le rêve de Fanny Roy

Amadou Barry  2 juillet 2023

Portrait d'une personne contente.

Fanny Roy est une personne sourde qui veut devenir psychothérapeute afin de pouvoir communiquer librement.

PHOTO : RADIO-CANADA / JHADE MONTPETIT


Fanny Roy n'est pas une stagiaire comme les autres au Consortium Centre Jules-Léger à Ottawa : l’étudiante en psychothérapie est sourde. Avec l’aide d’une interprète en langue des signes, elle a parlé de son parcours au micro des Malins.

Originaire de Hearst, dans le Nord de l’Ontario, et titulaire d'un baccalauréat en psychologie de l'Université de Hearst, Fanny Roy est en voie d'obtenir son diplôme d'études supérieures en psychothérapie. Pour y arriver, elle explique avoir bénéficié du soutien de ses parents et de ses éducateurs.

J'ai eu beaucoup d'aides différentes pendant mes études. J'ai eu des interprètes, des aides à la communication. Ensuite, j'ai eu des preneurs de notes papier. Les gens écrivaient, puis ça allait vite. J'ai aussi eu quelqu'un sur ordinateur; j'avais un écran à côté de moi, puis je pouvais voir les notes en même temps, confie-t-elle.

Aider les autres

Malgré son handicap, l'étudiante veut faire carrière en psychothérapie afin de ne plus avoir besoin d’interprètes. Je veux devenir psychothérapeute pour pouvoir communiquer dans ma langue et [permettre aux clients] de communiquer dans leur langue aussi, d'avoir un contact plus humain, de parler d'égal à égal, fait-elle valoir.

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Biographe hospitalière, elle raconte l'histoire de personnes en fin de vie pour "laisser une trace"

Écrit par Noémie Gaschy   Publié le 

Écrire le livre de la vie avant la mort, c'est le métier de Stéphanie De Sousa. La biographe hospitalière propose à des malades de coucher leur histoire sur le papier. Une prestation gratuite, qui bénéficie également aux proches et aux soignants.

Elle se définit comme une passeuse de mots. Ceux que veulent bien lui confier les personnes qu'elle accompagne. Stéphanie De Sousa est biographe hospitalière en Alsace depuis début 2022. Elle relate dans des livres les mémoires de malades, pour laisser une trace de leur vie avant qu'il ne soit trop tard.

Le métier se développe, car la démarche fait ses preuves. Elle s'inscrit dans la continuité du parcours de soins. Se raconter apaise souvent les patients, les libère parfois. Une parenthèse de vie, au milieu de la maladie. "Certainsparlent uniquement de leur travail, d'autres de ce qu’ils aimeraient encore faire, c'est très important aussi. Certains veulent partager un dicton qui leur tient à cœur ou un conseil. J’écris ce qu’ils ont envie de me donner", explique Stéphanie De Sousa. 

La biographe intervient exclusivement sur proposition d'un soignant dans les unités de soins palliatifs, les établissements d'hébergement pour personnes âgées ou à domicile. Entre cinq et dix séances en moyenne, plus ou moins rapprochées selon l'urgence de la situation. Il y a les jours avec, et les jours sans. La quinquagénaire doit savoir s'adapter.

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Les promesses de l'intelligence artificielle en cas de dépression

 Martin Ducret   02/07/2023 

Et si l’intelligence artificielle pouvait aider les médecins à mieux prendre en charge la dépression ? Cela permettrait de mieux diagnostiquer cette maladie et de prévoir les traitements. Les précisions de Martin Ducret.

L'intelligence artificielle pour aider les médecins dans le traitement de la dépression, une maladie qui touche 1 personne sur 5, au cours de sa vie. (Ilustration d'une personne bipolaire) (STELLALEVI / DIGITAL VISION VECTORS / GETTY IMAGES)

Martin Ducret, médecin et journaliste au Quotidien du Médecin, nous parle aujourd'hui d'IA et de dépression. Et si l’intelligence artificielle pouvait aider les médecins dans leur diagnostic et la prise en charge de la dépression ? C’est l’espoir suscité par une récente étude française publiée dans la revue Scientific reports.

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D'«Orange mécanique» à «Tintin», une histoire (bien réelle) des thérapies aversives

Clément Guillet — Édité par Thomas Messias — 

Quand les médecins cherchaient à traiter les addictions et à «guérir» l'homosexualité à coups d'électricité et de médicaments émétiques.

Alex DeLarge (Malcolm McDowell) et la fameuse thérapie pratiquée dans Orange mécanique. | Capture d'écran Warner Bros. Entertainment via YouTube

Alex DeLarge (Malcolm McDowell) et la fameuse thérapie pratiquée dans Orange mécanique. | Capture d'écran Warner Bros. Entertainment via YouTube

En 1971, Orange mécanique fait scandale. En plongeant le spectateur dans l'univers de ce qu'il décrit comme «une jeunesse insatisfaite, dans l'incapacité de créer, qui éprouve le besoin de détruire», Stanley Kubrick obtient son plus grand succès public. Le film défraie la chronique par sa violence. Par crainte des effets de mimétisme, il finit par être retiré des écrans en Angleterre, où il sera interdit de projection pendant vingt-sept ans. En France, Orange mécanique ne sera diffusé pour la première fois à la télévision qu'en 1999.


Table ronde : « Psychiatrie : nouvelles approches ? » Mairie Saint-Martin-la-Pallu, 17 septembre 2023, Saint-Martin-la-Pallu.

Table ronde : « Psychiatrie : nouvelles approches ? » Mairie Saint-Martin-la-Pallu

Table ronde : « Psychiatrie : nouvelles approches ? » Dimanche 17 septembre, 15h00 Mairie Gratuit. Entrée libre. Dans la limite des places disponibles (environ 60).

Participez à la table ronde intitulée : « Psychiatrie : nouvelles approches ? ».
À travers de nombreux écrits, Michel Foucault a montré que nos représentations collectives de la folie ont considérablement varié au cours des siècles.
Ses travaux ont alimenté d’importants débats qui ont conduit à remettre en cause les notions de maladie mentale et d’internement ainsi que les modalités traditionnelles de prise en charge des patients.

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En détention : ce que surveiller veut dire

Samedi 1 juillet 2023

De nombreux surveillants dénoncent des conditions de travail dégradées dans les établissements pénitentiaires en France. ©Maxppp - Fred Dugit

La France connaît depuis des années une situation de surpopulation carcérale. Quels problèmes cette situation pose-t-elle au quotidien pour le personnel pénitentiaire ? Quels défis pour la réinsertion des détenus ? Suite et fin d'une série d'émissions sur la réalité des prisons françaises.


Avec

  • Bernard Bolze

Faudrait-il établir une perpétuelle réelle pour les crimes atroces, une forme de "peine capitale" comme le soutenait Julien Odoul, député de l’Yonne et porte-parole du Rassemblement National fin avril dernier ?

Si cette question des peines planchers et de la durée de la détention s’invite souvent dans le débat public, elle tend à être instrumentalisée politiquement sous couvert de sacraliser le statut de la victime.

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Drogue et faveurs sexuelles au sein de l'unité psychiatrique du CHU de Purpan, une enquête judiciaire ouverte

Écrit par Rémi Surrans   Publié le 

Après les témoignages de certains soignants qui dénonçaient la circulation de drogue entre patients pénitentiaires au sein de l'unité psychiatrique du CHU de Purpan, le parquet de Toulouse (Haute-Garonne) a ouvert une enquête judiciaire. Une réunion entre direction et personnel a également eu lieu, sans dénouement positif selon les syndicats.


mardi 4 juillet 2023

Psychiatrie : Faut-il être fou pour faire un film de fous ?

 

Après un long sommeil, le CADC a décidé d’ouvrir ses tiroirs, La dernière reine et La cinquième saison d’Ahmed Benkemla, puis Abou Leila de Amin Sidi Boumediène à la Cinémathèque d’Alger. Déstabilisant et stressant, comme une séquence intérieur-nuit des années terrorisme.  

Au milieu des immeubles fraîchement repeints en blanc de la rue Ben M’hidi, par ailleurs titre d’un film de Bachir Derraïs toujours bloqué et sur lequel on reviendra, la petite et célèbre Cinémathèque d’Alger poursuit son inlassable travail de cinéphilie. 

Cette fois c’est Abou Leïla, sorti en 2019 et produit par Thala, rapidement projeté puis disparu. Pour Amin Sidi Boumediène, scénariste et réalisateur de ce premier long métrage, il ne s’agit pas de parler du premier trauma suite à la guerre d’Algérie et qui a généré beaucoup de films, mais de la deuxième séquence post-traumatique des années terrorisme. 

L’Algérie, ayant réussi au passage ses deux crash-tests, l’externe en 1962 avec ses conséquences psychologiques et l’interne dans les années 90 avec d’autres effets psychiatriques, c’est sur ce dernier que s’attarde Abou Leïla dans une ambiance à la David Lynch, du sang, du sable et du pneu pour ce road movie vers le désert, qui roule sur les convenances cinématographiques. Nous sommes en 1994 et tout commence par un assassinat, la suite n’étant pas vraiment une suite mais une histoire qui tourne en boucle comme une obsession meurtrière, la non linéarité du film ayant déstabilisé de nombreux spectateurs. «On n’a rien compris à l’histoire», de l’avis presque général, ce qui n’a pas empêché chacun de suivre avec attention ce puzzle déchiré jusqu’à la fin. 

Dégradation de la santé mentale des salariés : l’inquiétante « épidémie » européenne qui gagne la France

 Forbes

Yann-Mäel Larher


Dans les entreprises, la santé mentale est au centre de tous les échanges. Depuis la Covid19, de nombreux acteurs s’inquiètent des conséquences psychologiques des évolutions du travail sur les populations, notamment chez les plus jeunes. Mais de quoi parlons nous exactement ? 

La « santé mentale », quèsaco ? 

La santé mentale définie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté, est devenue une préoccupation croissante et ce, bien avant la pandémie du Covid-19. Rien que dans l’Union Européenne, selon la Commission, près de 84 millions de personnes sont déjà touchées par une détérioration de leur santé mentale au travail, entraînant une augmentation des cas de dépression, de burn-out et même de suicides dans les situations les plus graves. La crise sanitaire mondiale a exacerbé ces problèmes de manière significative. Les conditions de travail ont subi des changements profonds avec l’adoption généralisée du télétravail, la multiplication des outils informatiques, l’isolement social croissant et les incertitudes économiques… Ces facteurs combinés entraînent une hausse du stress, de l’anxiété et de l’épuisement professionnel. La crise du Covid-19 a mis en évidence l’urgence d’accorder une attention accrue à la santé mentale et de mettre en place des stratégies et des ressources visant à soutenir les individus dans leur épanouissement psychologique sur leur lieu de travail.

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Les personnes atteintes de maladie mentale sont moins susceptibles de participer à des programmes de dépistage du cancer

Ma Clinique : L'information médicale par des professionnels de la santé 

 29 juin 2023

Une nouvelle étude de l’Université d’Aarhus montre que beaucoup trop de personnes souffrant de troubles psychologiques n’acceptent pas les offres de dépistage du cancer colorectal. C’est un problème, étant donné la mortalité par cancer plus élevée chez les Danois atteints de maladie mentale.

Environ. 5 000 Danois sont touchés chaque année par un cancer colorectal. Comme la maladie touche particulièrement les personnes de plus de 50 ans, tous les Danois entre 50 et 74 ans se voient proposer un dépistage gratuit pour détecter précocement ce type de cancer. Mais loin d’être tout le monde accepte l’offre, et les Danois ayant des problèmes de santé mentale en particulier sont moins susceptibles d’accepter l’offre. Ce sont les résultats d’une étude du Département de médecine clinique de l’Université d’Aarhus, qui vient d’être publiée dans la prestigieuse revue La psychiatrie du Lancet.

L’étude est la première à étudier l’influence de la maladie mentale sur la participation à un programme national de dépistage basé sur la soumission d’échantillons de selles. Et Mette Kielsholm Thomsen, post-doctorante et chercheuse à l’origine de l’étude, s’inquiète des résultats.

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