Virginie Veiss PUBLIÉ LE 30/09/2020
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Virginie Veiss PUBLIÉ LE 30/09/2020
Pour l’historien de la santé Patrick Zylberman – auteur de l’ouvrage « La guerre des vaccins » aux édition Odile Jacob –, l’épidémie de Covid-19 révèle de fortes disparités dans la gestion de la crise et les stratégies vaccinales.
Propos recueillis par Delphine Roucaute Publié le 28 septembre 2020
Dix mois après la découverte des premiers cas d’infection par le virus SARS-CoV-2 en Chine, on dénombre désormais un million de personnes mortes de la maladie du Covid-19. Le plus lourd tribut est payé par les trois grands pays que sont les Etats-Unis, le Brésil et l’Inde. L’historien de la santé Patrick Zylberman analyse les premières conséquences économiques et sociales de cette crise sanitaire mondiale et met en garde contre les enjeux auxquels les différents pays devront faire face dans le futur : la défiance à l’égard des vaccins, qui pourrait enrayer le combat contre l’épidémie, mais également l’incompréhension réciproque entre les mondes scientifique et politique.
LE 28/09/2020
À retrouver dans l'émission
L'INVITÉ(E) DES MATINS
par Guillaume Erner
Et si ces difficultés pouvaient nous aider à surmonter la vision court-termiste propre à notre époque ?
L’époque que nous traversons est troublée par des événements qui créent une grande incertitude… Crise sanitaire, climatique... comment vivre dans et avec le doute ? Et si ces difficultés pouvaient nous aider à surmonter une vision court-termiste de notre époque ? Quelle relation la société contemporaine entretient-elle avec le temps ?
Pour en parler, nous recevons François Hartog, historien, ancien directeur d'études à l'EHESS, auteur de « Chronos - L’Occident aux prises avec le Temps » (Gallimard). Il est rejoint par Frédéric Worms, professeur de philosophie à l’École Normale Supérieure, membre du Comité consultatif national d’éthique, et producteur de l’émission A présent sur France Culture. Il publie Sidération et résistance : Face à l’événement - 2015-2020 (Desclée de Brouwer).
Depuis un demi-siècle, notre rapport au temps s'est modifié. Le futur sur lequel a vécu nos sociétés occidentales se trouve mise en question. Il laisse place au sentiment d'une fermeture de l'avenir. Le présent est devenu omniprésent, omnivore, il a dévoré en quelque façon les autres catégories du passé et du futur. François Hartog
26/10/2017
Michelle Perrot, pionnière de l’histoire des femmes, historienne des grèves ouvrières et du monde du travail, revient sur sa pratique, ses interrogations, son rapport à l'écriture. Comment produire des formes nouvelles de l’Histoire ? Comment ne pas oublier les femmes dans les récits historiques ?
L'irruption d'une présence et d'une parole féminines en des lieux qui leur étaient jusque-là interdits, ou peu familiers, est une innovation du dernier demi-siècle qui change l'horizon sonore. Il subsiste pourtant bien des zones muettes et, en ce qui concerne le passé, un océan de silence, lié au partage inégal des traces, de la mémoire et, plus encore, de l'Histoire, ce récit qui, si longtemps, a "oublié" les femmes, comme si, vouées à l'obscurité de la reproduction, inénarrable, elles étaient hors du temps, du moins hors événement.
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Emmanuel Venet, psychiatre et écrivain lyonnais. Il est également intervenant à l’université de Fribourg. L’originalité de ses récits est qu’il conjugue médecine et littérature, auteur du « Manifeste pour une psychiatrie artisanale », aux éditions Verdier
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Replay du jeudi 1 octobre 2020
EHPAD, hôpital, service psychiatrie ou oncologie, les lieux de travail sont divers... et les types d'infirmières aussi ! Laurine est en troisième année, et ce qu'elle aime, c'est prendre soin des autres et être à l'écoute du patient.
En trois ans, on peut devenir infirmière. Laurine nous présente son parcours et la manière dont elle a accédé à sa formation.
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Chezal-Benoît 28 septembre 2020
Une cinquantaine de lits de psychiatrie de l'hôpital G Sand de Chezal-Benoît dans le Cher pourraient être fermés au cours des prochaines années sur la soixantaine encore présente. Le projet a été évoqué auprès des partenaires sociaux lors d'un comité stratégique de projet d'établissement.
Le comité stratégique de projet d'établissement de l'hôpital psychiatrique George Sand de Chezal-Benoît dans le Cher fait peser de lourdes conséquences sur l'avenir du service psychiatrie. Le projet est de fermer une cinquantaine de lits sur la soixantaine du service. Si ce projet était appliqué, il ne resterait principalement qu'un Ehpad et un foyer d'accueil médicalisé dans ce village de 800 habitants.
Les seuls projets de la direction de l'hôpital, ce sont des projets de fermeture. Emmanuelle Arnault-Marée, déléguée CGT
Au mois de juin dernier, 31 lits ont disparu avec la fermeture du bâtiment Gargilesse. Et début 2023, les lits d'addictologie seront rapatriés sur Bourges. D'ici quelques années, l'hôpital George Sand, selon ce projet, ne compterait plus que 186 lits d'hospitalisation adulte à temps complet, sur trois sites, contre 235 aujourd'hui. Pour Emmanuelle Arnault-Marée, déléguée CGT, l'unité psychiatrique au long cours de Chezal-Benoît est clairement dans le collimateur. "Leur argument, c'est que ces patients-là ne doivent plus être dans la sanitaire. Ils doivent être dans d'autres structures. Le problème, c'est qu'il n'y a jamais de proposition concrète. On nous a parlé de lits de Foyer d'Accueil Médicalisé en plus, et puis finalement non. On nous a parlé de lits de familles d'accueil et puis peut-être pas, tous comptes faits. Des maisons communautaires également, mais on ne sait pas encore comment. Des appartements thérapeutiques aussi... En fait, les seuls projets qu'ils ont, ce sont des projets de fermeture. "
Les lycéennes revendiquent de pouvoir s’habiller comme elles le veulent. L’éducation nationale en appelle au respect du règlement intérieur. Qu’en disent les parents, propulsés au rang d’arbitres ?
Par Mattea Battaglia Publié le 29 septembre 2020
Et le « crop top » créa la discorde. Sur les réseaux sociaux où, depuis quinze jours, des milliers de jeunes filles dénoncent, à coups de vidéo, de pétition et de hashtag, une « norme » vestimentaire qu’elles jugent « sexiste » et « rétrograde ». Dans les lycées, aussi, où le port du tee-shirt court (littéralement, « crop top » veut dire tee-shirt coupé en anglais) a ressuscité des débats – et des sanctions – que l’on pensait dépassés. Et dans bon nombre de foyers, les parents, propulsés au rang d’arbitres, s’interrogent : doivent-ils soutenir la cause de leurs ados qui mêlent, en un même combat, restrictions vestimentaires et violences de genre ? Ou celle de l’institution qui en appelle au respect du règlement intérieur ?
Toujours dans ma tentative d’écrire des billets de blogue un peu moins longs afin de me laisser plus de temps pour un gros projet d’écriture, je vous propose cette semaine simplement deux livres qui ont attiré mon attention dernièrement.
Le premier est “Le goût du vrai”, petit texte que vient de publier Étienne Klein en juillet dernier chez Gallimard dans la collection Tracts. Le physicien, mais surtout ici le philosophe des sciences, y propose quelques réflexions sur notre rapport à la science que lui ont inspirées les premiers mois de la crise sanitaire mondiale. Celle-ci a exacerbé ou du moins mis en lumière certains biais cognitifs humains qui posent problème à la prise de décision éclairée par les données scientifiques disponibles.
[...] L’autre bouquin s’intitule “Enactive Psychiatry” et a été publié en février dernier aux presses de l’université Cambridge. L’auteure, Sanneke de Haan, est hollandaise et travaille en philosophie de la psychiatrie. Elle s’intéresse à la manière dont nous donnons du sens aux choses et aux autres êtres humains qui nous entourent, et comment cela peut se dérégler, comme dans le cas des troubles mentaux.
Par Alexandra Pichard —
Des réfugiés mineurs à Athènes, le 15 avril. Photo Orestis Panagiotou. AFP
Grâce à ces séances d'une heure par semaine, les enfants gagnent en confiance, en sérénité et en concentration.
Compte tenu du temps que les enfants consacrent à l’école tout au long de leur scolarité, il serait peut-être judicieux que ce lieu soit, aussi, un endroit où l’on enseigne le bonheur. En Allemagne, cela fait déjà longtemps que ce débat est clos. Là-bas, depuis 10 ans, chaque élève a droit a une heure de cours par semaine dédiée à l’apprentissage du bonheur. Explications.
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