Gratuit
Dans le cadre de notre projet pluriannuel avec des étudiants de l'IUT de Sceaux la section ANVP de Fresnes Val de Marne organise une soirée le mercredi 18 mai prochainle film "Ai-je le droit d'avoir des droits?" de Catherine Réchard.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Gratuit
Dans le cadre de notre projet pluriannuel avec des étudiants de l'IUT de Sceaux la section ANVP de Fresnes Val de Marne organise une soirée le mercredi 18 mai prochainle film "Ai-je le droit d'avoir des droits?" de Catherine Réchard.
16 mai 2022
BELGIQUE
Depuis 1991, la Fondation propose soutien et activités aux enfants hospitalisés dans l’unité de pédopsychiatrie de la clinique Saint-Jean, dans l’objectif de préparer leur réinsertion, mais aussi de leur offrir des moments de joie et de répit, explique André Coja, président de la Fondation, invité du 12h30.
900 enfants ont été accueillis en 15 ans en psychiatrie, soit 70 à 75 chaque année.
Lire la suite et écouter le podcast ...
Florence MALLÉGOL/NG Publié le
Paris, le mardi 10 mai 2022 -
Des troubles du sommeil aspécifiques sont souvent décrits dans la schizophrénie en particulier des troubles du rythme circadien et dans 50 % des cas une plainte d’insomnie modérée à sévère est rapportée par les patients.
Les troubles du sommeil chez les patients à haut risque de schizophrénie ont aussi pu être décrits comme critère de vulnérabilité et comme signe précoce.
En revanche, très peu d’études se sont intéressées spécifiquement au sommeil chez les patients souffrant de schizophrénie à début précoce (avant 18 ans). On sait bien que cette forme de schizophrénie se manifeste souvent par des symptômes plus sévères et davantage de comorbidités neurodéveloppementales et organiques.
Le Dr Cyril Hanin, chef de clinique du service de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent du Pr David Cohen à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris entend combler cette lacune.
Ryan Syrek 22 avril 2022
De nouvelles recherches sur les psychédéliques et leurs effets sur l’altération de la conscience, ainsi que des études portant sur l'utilisation des composés dans diverses conditions psychiatriques ont été récemment publiées.
Une nouvelle étude a répertorié les modifications se produisant dans des zones cérébrales et des systèmes neurotransmetteurs spécifiques, et qui pourraient être impliquées dans les diverses expériences associées à un "voyage" psychédélique (voir l'infographie).[1]
Les chercheurs ont utilisé la technique du machine learning (ou apprentissage automatique) pour relier les expériences psychédéliques à 40 sous-types de neurotransmetteurs différents probablement responsables de leur induction. « Les drogues hallucinogènes pourraient devenir la prochaine grande piste thérapeutique pour améliorer les soins cliniques » chez les patients atteints de troubles psychiatriques, a déclaré l'auteur principal le Pr Danilo Bzdok (Université McGill, Montréal, Canada), dans un communiqué de presse. « Notre étude est une première étape, une preuve de principe que nous pourrions être en mesure de construire des systèmes d'apprentissage automatique pouvant prédire avec précision quelles combinaisons de récepteurs de neurotransmetteurs doivent être stimulées pour induire un état spécifique d'expérience consciente chez une personne donnée. »
« Vous voyez qu’on n’en avait pas tellement peur… »
La voix qui s’élève est celle d’une ancienne infirmière de l’hôpitalpsychiatrique de Saint-Alban-sur-Limagnole. Ses confidences hors caméra ouvrent le documentaire Les Heures heureuses de Martine Deyres et vient illustrer une photo usée par le temps montrant malades et soignants en balade dans les paysages de Lozère. Pas de peur, pas de mur, pas d’enfermement. « Ici, on n’attachait pas les malades », poursuit la voix bientôt rattrapée par celle de la réalisatrice : « Aujourd’hui, partout, digicode, grillage, caméra de surveillance, camisole, chambre d’isolement. »
Saint-Alban est une anomalie dans le monde capitonné de la psychiatrie. Pour la raconter, Martine Deyres s’est plongée dans une matière unique : des films muets tournés au mitan du XXe siècle par les infirmiers. Les bobines ont été conservées par l’association culturelle de l’hôpital « qui les avait classées mais jamais utilisées, ni revues, depuis leur projection, à l’époque, aux veillées du club ». Accompagnées de témoignages, ces archives retracent l’histoire de l’asile, matrice d’un mouvement thérapeutique issu du surréalisme, du marxisme et de la psychanalyse qui entendait lutter contre l’exclusion et l’avilissement des fous.
Avant d’être une utopie, Saint-Alban est d’abord une ancienne forteresse médiévale d’où seraient parties quelques battues à la recherche de la célèbre bête du Gévaudan. Sous l’impulsion d’Hilarion Tissot, le château devient en 1821 un centre d’accueil pour les aliénés de la ville voisine de Mende. Ce frère de l’ordre de Saint-Jean se piquait d’améliorer le sort des malades en leur offrant un protocole de soin plus adapté que celui consistant à les laisser dormir enfermés, enchaînés et nus sur la paille.
Lire la suite et voir la vidéo ...
par Estelle Aubin publié le 9 mai 2022
C’est un sursis bienvenu. Presque inespéré. La fameuse maternité des Lilas, institution féministe en plein cœur de la Seine-Saint-Denis, ne baissera pas le rideau en juin. Ses portes resteront même ouvertes pendant encore au moins un an. Le 29 avril, l’Agence régionale de santé (ARS) lui a en effet accordé une prolongation du droit d’exercer d’un an, rapporte ce lundi le quotidien 20 minutes.
Environ mille infirmiers ont presté serment, jeudi 12 mai, à Kinshasa, en présence du ministre de la Santé.
Cette cérémonie a coïncidé avec la journée internationale de l’infirmière, célébrée le 12 mai de chaque année.
A l’occasion, l’une des responsables de l'Ordre national des infirmiers congolais (ONIC), Nicole Muyulu, a affirmé mettre la formation parmi les priorités de cette corporation.
Publié
La Grande Table idées
Épisode du jeudi 12 mai 2022
par Olivia Gesbert
Quelle est cette voix que j'entends dans ma tête? La linguiste Hélène Loevenbruck, Médaille de bronze du CNRS 2006, nous parle de l'endophasie, notre voix intérieure. Un phénomène qui n'en finit pas de nous étonner. Elle publie "Le Mystère des voix intérieures".
Hélène Loevenbruck est linguiste, Médaille de bronze du CNRS 2006. Directrice de recherche au sein du Laboratoire de psychologie et neurocognition à Grenoble, elle étudie de manière interdisciplinaire toutes les dimensions du langage humain. Parmi elles, l’endophasie, ou la parole intérieure.
C’est l’objet de son livre Le Mystère des voix intérieures (Denoël, 04-05-2022), qui s'appuie sur la recherche scientifique autant que sur la littérature et les sciences humaines. Elle montre notamment que la petite voix intérieure a d’abord été l’apanage des écrivains, des poètes, des philosophes. Des auteurs ont transformé nos flux mentaux en oeuvres littéraires majeures dit-elle, de Joyce à Edouard Dujardin, qui a théorisé le “monologue intérieure". Joyce se serait inspiré de son livre Les lauriers sont coupés (1887) pour écrire le célèbre monologue de Molly Bloom dans Ulysse. Arthur Rimbaud, Dorothy Richardson, Virginia Woolf ou encore William Faulkner ont également reproduit le flux de conscience ou "stream of consciousness".
franceinfo avec AFP Publié
L'euthanasie est déjà légale dans le pays depuis 1997.
C'est une première en Amérique latine. La Cour constitutionnelle de Colombie a autorisé le suicide assisté par médicament pour les malades sous la supervision d'un médecin, selon un arrêt transmis à la presse jeudi 12 mai. "Le médecin qui aide une personne en proie à une souffrance intense ou à une maladie grave et qui décide librement de disposer de sa propre vie agit dans le cadre constitutionnel", a jugé la Cour.
Isaure Hiace, édité par Xavier Allain Publié
À seulement 18 ans, Laura Schuh a décidé, avec beaucoup de courage, de partager son histoire. Elle explique qu’avant la crise du coronavirus, elle souffrait déjà de troubles dépressifs mais les repoussait. Lorsque la pandémie éclate, elle vit avec sa famille dans un petit village de Basse-Autriche et raconte que l’enfermement, l’isolement social et les cours à distance l’ont fait sombrer peu à peu.
Lire la suite et voir la vidéo ...
Publié le 03/05/2022
[...]
La cocaïne est une drogue issue des feuilles du cocaïer. Les feuilles sont traitées chimiquement pour obtenir une pâte transformée ensuite en poudre. Elle est produite principalement en Colombie, au Pérou et en Bolivie. Sa production a un fort impact environnemental :
La cocaïne est une drogue classée parmi les stupéfiants.
11 MAI 2022
Les Assises citoyennes du soin psychique ont répondu présentes !
Les Ceméa sont inscrits historiquement dans le champ de la psychiatrie et de la santé mentale, notamment grâce à la mise en œuvre de stages dans les hôpitaux psychiatriques, autour de la question de l’amélioration du cadre de vie des patient·es. Nous étions alors dans les années 40-50.
Depuis, les Ceméa continuent à agir dans ce secteur, porteurs avec d’autres d’un projet toujours d’actualité de psychiatrie humaine.
Il nous faut cependant constater que le secteur de la santé mentale va mal. La remise en cause minutieuse et patiente par les pouvoirs publics de la psychiatrie de secteur, les contraintes budgétaires toujours plus fortes ou encore les difficultés grandissantes pour les soignant·es d’exercer leur métier dans des conditions décentes sont autant d’éléments qui viennent mettre en difficultés chroniques le secteur. Si l’on rajoute à cela la tendance dominante de limiter, voire d’interdire certaines références théoriques ou la possibilité de travailler dans le cadre de collectif qui permette de penser sa pratique, alors les professionnel·les crient leur impossibilité de travailler dans de bonnes conditions et la perte de sens de leur action.
Des assises pour se lever. Associations, collectifs et syndicats de la psychiatrie, du médico-social, de l'éducation se sont donnés rendez-vous à la bourse du travail de Paris les 11 et 12 mars 2022 pour ouvrir un débat public face à la déshumanisation du soin.
Plusieurs réseaux de la psychiatrie, du médico-social, de l'éducation sont vent-debout contre la casse du service public. Cinq cents personnes se sont rassemblées à Paris pour témoigner de la crise de l'accueil et de la déshumanisation du soin, deux cents autres avaient demandé leur inscription, la jauge des locaux a tranché. Patrick Chemla, psychiatre, collectif des 39, rend compte d'une longue et laborieuse préparation faite de rencontres en visio et de contacts tous azimuts et se dit rassuré par cette mobilisation. Delphine Glachant, collectif Printemps de la psychiatrie et présidente de l’Union Syndicale de la Psychiatrie fait état de la dynamique de résistance qui fleurit au sein de nombreuses équipes engagées dans la relation humaine et rappelle l'objectif poursuivi de "revalorisation du soin psychique dans la cité".
Lire la suite et voir les vidéos ...
Publié le
Après les agressions survenues à Marseille sur fond probable de troubles psychiatriques, Kader Benayed, secrétaire du syndicat Sud Santé à l’hôpital Edouard Toulouse à Marseille, pointe le problème du manque de moyens alloués à cette spécialité.
Apportons notre soutien au personnel de la Maternité des Lilas dans leur action pour faire perdurer ce lieu unique en France !
Futurs parents, couples accompagnés au planning familial, bébés à naître ou nouveaux nés, femmes souhaitant avorter, trouver une contraception adaptée, ou encore accoucher physiologiquement : nous sommes à vos côtés !
Au cœur de la Seine Saint Denis, depuis 1964, la maternité accompagne 1400 naissances chaque année, et permet à 900 femmes d’avorter. Car c’est le libre choix qui préside dans ce lieu : celui de donner naissance, ou non, et comme on le souhaite, éventuellement de façon physiologique et non médicalisée. La part faite aux sages-femmes qui tiennent le projet à bout de bras depuis des décennies, est une des spécificités de l’établissement aujourd’hui menacé. Ce n’est pas la première fois qu’il risque de fermer : bâtiment non adapté, difficultés financières, pressions de l’ARS pour se conformer aux objectifs de rentabilité, abandon politique, difficultés internes aux équipes sont autant de défis auxquels ces dernières font face pour les patients.
Par Inès Alves-Chaineaud, France Bleu Gironde Mercredi 11 mai 2022
Un homme s’est pendu dans sa cellule, ce mardi. C'est le deuxième suicide en l'espace de cinq jours à la prison de Gradignan. Un établissement qui connaît un taux de surencombrement important.
Un étage de la prison de Gradignan © Radio France - Stéphane Hiscock
Un homme s'est donné la mort dans sa cellule de la prison de Gradignan, ce mardi 10 mai. Âgé de 35 ans, il était en détention provisoire dans l'attente de son procès, pour tentative de meurtre. Depuis quelques jours il était placé à l’isolement.