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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 15 juin 2019

La schizophrénie démystifiée

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En 2014 le britannique Nathan Filer, un ancien infirmier en psychiatrie, a raccroché sa blouse pour faire une entrée remarquée en littérature. Son premier roman, The Shock of the Fall (« Contrecoups », Michel Lafon) s’est vendu à plus d’un demi-million d’exemplaires au Royaume-Uni et a décroché quantité de prix littéraires. Le protagoniste du récit est un jeune homme de 19 ans hanté par la mort de son frère, dont il entend la voix en permanence. « Schizophrénie », diagnostiquent les médecins. Le roman retrace le combat de ce personnage pour parvenir à apprivoiser la maladie et se faire une place dans le monde. La question des troubles mentaux semble travailler Nathan Filer puisqu’il vient de publier un nouveau livre sur le sujet, Heartland. Cette fois-ci, l’auteur britannique a fait le choix de la non-fiction et passe en revue tous les aspects de la pathologie qui, selon lui, « constitue véritablement le cœur de la psychiatrie ; la maladie qui définit la discipline » : la schizophrénie.


The Heartland: Finding and Losing Schizophrenia, de Nathan Filer, Faber & Faber, 2019.













vendredi 14 juin 2019

La psychiatrie à la Clé, hôpital de jour universitaire

RTC
14 juin 2019

BELGIQUE

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Fondée en 1969, la clé est le premier hopital de jour psychiatrique et propose une alternative à l'internement à temps plein de certains malades mentaux et a inspiré de nombreux autres hôpitaux depuis.


Répondre aux besoins de l’enfant dans le monde : le Centre International de l’Enfance (1949-1997)

LA FABRIQUE DE L'HISTOIRE par Emmanuel Laurentin
13/06/2019
53 MIN

Créé en 1949, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale par le pédiatre Robert Debré, le Centre international de l’enfance a oeuvré pendant 50 ans à former et informer sur toutes les problématiques touchant à la santé de l’enfant et à promouvoir la notion de pédiatrie sociale au niveau mondial.
 Crédits : Lily FRANEY/Gamma-Rapho - Getty
Créé en 1949, au lendemain de la seconde Guerre mondiale, par le pédiatre Robert Debré, Le Centre international de l’enfance (CIE) veut contribuer à la formation du personnel et informer sur toutes les problématiques touchant à la santé de l’enfant. A travers le concept de pédiatrie sociale qui considère l’enfant comme un tout, il s’agit de favoriser, en France mais aussi à l’étranger, et en particulier dans les colonies françaises, l’étude des problèmes liés à sa santé : habitat, loisirs, hygiène, nutrition, environnement économique et social….

Cannabis thérapeutique : au seuil de l’expérimentation

Interview du Pr Nicolas Authier, chef du service de pharmacologie médicale, CHU de Clermont-Ferrand, président du Comité scientifique spécialisé temporaire (CSST) sur le cannabis thérapeutique

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Chapitres

Pourquoi le nombre de patients aux urgences augmente d’année en année

Les passages aux urgences ont presque doublé depuis 1996. Un phénomène aux explications multiples, dû notamment à un changement de mentalité des patients.
Par   Publié le 14 juin 2019
Demande de plus d’effectifs, de moyens, d’arrêt des fermetures de services : le personnel des urgences se bat depuis plusieurs mois pour faire entendre ses revendications. Leur métier et la qualité des soins qu’ils prodiguent font face à une tendance de fond : les patients sont toujours plus nombreux. La fréquentation des urgences hospitalières a augmenté de 93 % entre 1996 et 2015, année où 20,3 millions de passages ont été enregistrés.

En Suisse, les femmes appelées à la grève pour dénoncer les inégalités

Les organisateurs souhaitent mettre en lumière les différences salariales, mais aussi insister sur la reconnaissance du travail domestique et dénoncer les violences contre les femmes.
Le Monde avec AFP et Reuters Publié le 14 juin 2019
Manifestation à Lausanne (Suisse), un mois avant la grève du 14 juin.
Manifestation à Lausanne (Suisse), un mois avant la grève du 14 juin. FABRICE COFFRINI / AFP
En Suisse, la moitié du pays est appelée à faire grève, vendredi 14 juin. Sous le mot d’ordre « plus de temps, plus d’argent et du respect », de nombreuses associations et des syndicats (UNIA, Union syndicale suisse…) demandent aux femmes de ne pas aller travailler ou de ne pas participer aux tâches ménagères.
Par cette mobilisation, les organisateurs souhaitent mettre en lumière les différences salariales, mais aussi insister sur la reconnaissance du travail domestique, dénoncer les violences contre les femmes, ou bien encore réclamer qu’elles soient mieux représentées dans les hautes sphères des entreprises ou de la politique.

Que valent les tests ADN pour décrire nos origines ?

The Conversation

14 juin 2019


Représentation de molécules d'ADN. PixabayCC BY-SA

En juin 2000, le président des États-Unis, Bill Clinton, put annoncer que la première version de la séquence du génome humain venait d’être achevée. Son allocution se faisait l’écho des espoirs qui s’étaient cristallisés autour de l’acide désoxyribonucléique (ADN) et la génétique : d’après lui, il restait certes beaucoup de travail mais les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson, le diabète comme le cancer allaient pouvoir être guéris ou prévenus en traitant leur cause à la racine. La connaissance du génome humain devait être la révolution grâce à laquelle le mot « cancer » n’évoquerait plus, chez les enfants de nos enfants, que la constellation céleste. Une génération plus tard, les investissements massifs, comme l’initiative américaine All of Us en 2015, se sont succédé et toutes ces pathologies sont loin d’être éradiquées.
Pourtant, depuis l’an 2000, les technologies d’analyse du génome (séquençage et génotypage) n’ont cessé d’évoluer et le débit de production des données a, pendant un temps au moins, crû plus vite que les performances de calcul des ordinateurs – la fameuse loi de Moore. Profitant de cette accélération, des projets de plus en plus ambitieux ont pu voir le jour (HapMap, 1 000 Genomes, 100 000 Genomes, GTEx, ENCODE, etc.) pour fournir une photographie de plus en plus fine de la génétique de l’espèce humaine.

Le cannabis se fumait déjà il y a 2.500 ans

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Nathalie Mayer    Publié le 13/06/2019

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Le cannabis compte parmi les plus anciennes plantes cultivées. Et des chercheurs nous apprennent aujourd'hui que certains peuples fumaient déjà du cannabis - à des fins rituelles - il y a au moins 2.500 ans.
Les peuples d'Asie de l'Est cultivent le cannabis pour ses graines et ses fibres depuis au moins 4.000 ans. À en croire un texte d'Hérodote, la consommation de cannabis - que ce soit pour ses propriétés psychoactives ou médicinales - aurait débuté bien plus tard. Et aujourd'hui, des chercheurs de l'Institut Max-Planck (Allemagne) ont enfin mis la main sur un indice concret. Des traces de composés psychoactifs dans des brûleurs d'encens funéraires vieux de 2.500 ans et découverts à l'est du Pamir, une chaîne de montagnes d'Asie centrale.
Les chercheurs ont analysé les anciens brûleurs en bois grâce à la technique dite de chromatographie en phase gazeuse - qui permet de séparer les composées de l'échantillon - couplée à la spectrométrie de masse qui elle, permet de les identifier. Pas de doute possible : la signature chimique des composés isolés est celle du cannabis. Mais elle révèle un niveau de THCsupérieur à celui que l'on trouve habituellement dans les plants de cannabis sauvages.

Psychiatre, psychologue, psychanalyste, psychothérapeute : quelle prise en charge par l'Assurance maladie ?

Accueil Service-Public.fr

Publié le 12 juin 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Psychiatre, psychologue, psychanalyste, psychothérapeute : comment les consultations de ces professionnels sont-elles prises en charge par l'Assurance maladie ? Service-public.fr vous répond.

Si le psychiatre (ou pédopsychiatre) est un médecin spécialisé qui peut prescrire des médicaments comme des antidépresseurs ou des anxiolytiques par exemple, le psychologue est un diplômé universitaire qui n'est pas un médecin (il n'est donc pas habilité à prescrire des médicaments). Quant au psychanalyste et au psychothérapeute, s'il peut être aussi psychiatre ou psychologue, ce n'est pas toujours le cas.


Les psychothérapies au banc d’essai des études contrôlées

Publié le 13/06/2019

Avec la place « de plus en plus importante » prise par les psychothérapies dans la prévention des conduites d’automutilation ou/et des tentatives de suicide, il est logique de s’interroger sur leur efficacité réelle. Cette question concerne en particulier les thérapies d’inspiration psychanalytique, parfois décriées (à l’heure du DSM hégémonique), pour leur approche très différente de l’actuelle « médecine fondée sur des preuves[1]. » Pour dépassionner le débat, et surmonter ainsi les antagonismes idéologiques sur la valeur accordée (ou refusée) à la psychanalyse, une équipe britannique a réalisé une revue systématique et une méta-analyse de la littérature médicale sur l’intérêt des psychothérapies, y compris analytiques, dans l’aide aux sujets tentés par l’automutilation ou le suicide. Cette recherche apprécie l’action des psychothérapies avec l’objectivité (garantie par la démarche statistique) identique à l’évaluation des traitements médicamenteux dans les essais thérapeutiques contrôlés.

Les psychoses, quoi de neuf ? Présentation du dernier numéro de La Clinique Lacanienne, Ed. Eres

Freud écrivit que la théorie est à la remorque de l’expérience. Pour les névroses, la théorie a aujourd’hui une valeur diagnostique et prédictive bien établie. Les psychoses, en revanche, ouvrent toujours un vaste champ à la recherche. La clinique reste ici la boussole, à commencer par les grandes observations des psychiatres classiques. Ils nous apprennent qu’il y a de grandes différences entre les délires linéaires (les paranoïas, la mélancolie et la manie) et les délires schizophréniques qui s’éparpillent de manière concentrique. Autre chose encore est l’automatisme mental. Il y a, de plus, des degrés du délire, et des différences d’intensité (la plupart des psychanalystes ont des psychotiques de basse intensité sur leurs divans). Enfin, il faut distinguer les psychoses qui surmontent leur passivation grâce à des « contre-délires » parfois géniaux, de celles qui sont réduites à une objectivation asilaire.

Un EHPAD psychiatrique : une première en France et c'est au Puy

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07/06/2019

Projet du cabinet d'architecture Garbit & Blondeau

La construction débutera cet automne pour une mise en service début 2021, avec une soixantaine de places. Un investissement de 8,6M€ pour répondre à un manque d'infrastructures flagrant quand on sait qu'une personne sur cinq est concernée par un trouble psychiatrique.


"C'est un projet innovant, une première en France, qui a pour objectif d'accueillir les personnes qui ont un trouble psychiatrique déjà antérieur aux troubles de l'âge". Valérie Mourier, directrice des établissements Sainte-Marie en Haute-Loire, se félicite de voir enfin ce projet aboutir après une dizaine d'années d'attente dans "les méandres administratifs".