Possibilités d’erreurs, peu d’échanges avec les patients, pression, le personnel soignant se plaint des dégradations de leurs conditions de travail et la responsabilité de leur hiérarchie. Sondage.
Un sondage Odoxa pour franceinfo révèle le mal-être du personnel soignant. Par manque de temps, les salariés des hôpitaux ont peur de faire des erreurs de diagnostics. Le sondage montre que 62% des personnels soignants estiment ne pas avoir assez de temps pour faire leur travail et ne passent pas le temps qu’ils voudraient avec leurs patients.
Vous vous demandez ce qu’est la folie? Une maladie que l’on peut diagnostiquer et soigner? Le résultat d’une possession maléfique? Le produit d’un contexte social et politique? Le “fou” est-il responsable de ses actes? La folie révèle-t-elle une vérité présente dans la société et en chacun de nous? A travers l’histoire, les grands penseurs, qu’ils soient philosophes, théologiens, médecins, psychologues, anthropologues, sociologues, historiens ou artistes se sont posé ces mêmes questions et ont développé des théories et des outils pour leur apporter des réponses. Avec le Mooc “Histoire des représentations et du traitement de la folie”, nous vous invitons à les découvrir.
En 6 séances documentaires, des spécialistes du monde universitaire, médical, et de la culture vous présenteront 6 thématiques essentielles pour répondre à vos interrogations sur les représentations et le traitement de la folie.
Si vous souhaitez acquérir et valider des connaissances sur les différentes approches de la folie à travers l’histoire et comprendre les grands débats contemporains autour de la santé mentale, ce MOOC pourrait bien être pour vous !
Format
Ce MOOC se déroule sur 6 semaines à raison d’un cours par semaine. Les participants auront à visionner une vidéo d’environ 50 minutes par semaine et à répondre à un quizz sur celle-ci.
La table ronde des Intelloes sur le plaisir féminin s’est tenue le 8 mars dernier. Le rapport sexuel, la méconnaissance des femmes à propos de leur corps et les tabous qui pèsent sur leur sexualité ont été abordés.
De gauche à droite : David Simard, Alexia Bacouël,
Safia Bahmed Schwartz et Nadia El Bouga
[...] La méconnaissance des femmes à propos de leur propre corps, et les injonctions qui pèsent sur ces dernières ont été les premières grandes questions abordées lors des discussions.
Alors que 72% des Français estiment que les femmes n’ont pas la même libido que les hommes, selon un récent sondage Ipsos-GQ, la sexualité de la gent féminine ferait l’objet d’idées reçues.
Manque d’éducation à la sensualité
Pour Alexia Bacouël, les magazines féminins ont un “impact négatif sur la sexualité des femmes”, en leur indiquant ce qu’elles doivent faire pour avoir “plusieurs orgasmes par jour”. Selon Nadia El Bouga, cette carence de savoir est à mettre sur le compte d’un “manque d’éducation à la sexualité et à la sensualité”.
Les échanges ont également porté sur la définition du rapport sexuel. Quand débute-t-il ? Quand s’achève-t-il ? Le sujet a fait débat et il semble qu’une définition précise soit impossible à donner. « Il existe une représentation qui dit que c’est à l’homme de faire jouir. Il faut non pas remplacer cela par un autre modèle unique, mais ouvrir sur une variété des possibles », a commenté David Simard.
DU GRAIN À MOUDREpar Hervé Gardette 20/06/2018 40 MIN A force de mettre en valeur une sexualité hors normes, d’érotiser la prise de risque ou la violence, n’avons-nous pas délaissé la bienveillance et la tendresse dans les rapports sexuels ? Faut-il revenir à une sexualité « normale » ?
Alerte rouge ! La jeunesse française est sous influence : celle du porno. Vendredi dernier, des professionnels de santé ont interpellé les pouvoirs publics sur le sujet. Leur inquiétude : la surexposition des enfants et des adolescents à la pornographie, comme en témoignage une étude récente publiée par la Fondapol. Où l’on apprend par exemple que 9 % des 11-14 ans y seraient confrontés plusieurs fois par jour.
Principal problème soulevé : l’impact de certaines pratiques sexuelles ‘hors normes’ sur le développement de ces jeunes. "Ils n’ont pas l’appareil critique nécessaire pour se défendre" estime le professeur Israël Nisand, "comment construire sa propre sexualité, ses propres fantasmes avec de telles représentations ?"
19/06/2018 45 MIN Avec Alain Ehrenberg, sociologue, directeur de recherche émérite au CNRS (Cermes3), auteur de "La mécanique des passions. Cerveau, comportement, société" (Odile Jacob) qui porte un regard critique sur l’utilisation qui peut être faite des neurosciences.
Burn-out, violences sociales, anxiété… : mieux comprises pour certains, trop médicalisées pour d’autres, ces affections sont difficiles à circonscrire.• Crédits : Garo/ Phanie - AFP En partenariat avec Le Quotidien du médecin
Les neurosciences offrent un domaine passionnant de compréhension du fonctionnement de notre cerveau. Elles interviennent dans la compréhension de certaines pathologies mentales (comme la dépression ou la schizophrénie), mais on fait également appel aux neurosciences cognitives pour déchiffrer les comportements sociaux tels que : la délinquance, toutes formes d’éducation, voire même le malaise au travail. Les neurosciences cognitives et comportementales ont-elles supplanté la psychiatrie et la psychanalyse ou en font-elles partie ? Ces neurosciences cognitives favorisent-elles l’individualisme contemporain, permettent-elles de définir la singularité de chacun d'entre nous au point que certains handicaps (autisme par exemple) pourraient être considérés comme un atout.
Les agents de l’hôpital psychiatrique Pierre Janet du Havre ont voté mardi 19 juin 2018 en assemblée générale la poursuite de la grève entamée samedi dernier aux urgences psychiatriques, a-t-on appris de source syndicale.
«Il n’est plus possible de travailler dans ces conditions. Chaque jour, nous accueillons entre 30 et 35 patients en plus de nos capacités. Nous sommes contraints d’installer des personnes sur des matelas par terre, de laisser des gens manger sur leurs genoux faute de place», a expliqué Jennifer Bouder, déléguée syndicale CGT, à un correspondant de l’AFP.
Le Collectif Schizophrénies a été créé fin 2015 pour associer le savoir-faire des associations françaises dédiées à cette maladie afin de : - parler d’une voix unie et forte, et faire entendre plus fortement la voix des patients et des familles les représentant ; - de renforcer l’information sur cette pathologie fréquente et étonnamment méconnue du grand public. - de mobiliser l’opinion et la puissance publique pour permettre la mise en place de solutions à la hauteur de l’enjeu de santé publique qu’elle représente. De nombreuses voies d’amélioration existent qui peuvent être encouragées immédiatement et facilement.
Dans les pays développés, l’âge moyen au moment des grossesses a augmenté. Quand il est de plus de 35 ans, le risque de complications et d’anomalies chromosomiques chez l’enfant est accru. Plusieurs études ont également suggéré que l’âge maternel avancé pourrait être un facteur de risque pour plusieurs maladies malignes pendant l’enfance. Plusieurs mécanismes pourraient être en cause : expression des gènes contrôlant le cycle cellulaire, altérations de l’ADN et de ses voies de réparation, mutations épigénétiques ou autres. Les maladies malignes sont rares dans l’enfance ; trois types prédominent : les leucémies (25 %), les tumeurs du système nerveux central (17 %), les lymphomes (16 %).
Alors que la plasticité du neuro-développement apparaît comme une « composante-clef » de l’hypothèse des « origines développementales de la santé et de la maladie»[1], et que cette neuro-plasticité se révèle « maximale durant la vie intra-utérine », on peut logiquement supposer que des « conditions non-optimales » pendant la gestation (en particulier la grande prématurité) peuvent « affecter défavorablement » la maturation des processus neurologiques impliqués dans la régulation des émotions et dans la réponse au stress tout au long de l’existence. Comme cette période prénatale (et périnatale) s’avère donc décisive, avec l’émergence possible d’une « sensibilité exacerbée au stress », les enfants prématurés au poids de naissance particulièrement faible (moins de 1 kg) représentent « un modèle unique » pour les recherches sur les séquelles de conditions prénatales difficiles.
De courtes vidéos sont au cœur de la campagne, lancée lundi par les CFF notamment, pour prévenir le suicide chez les jeunes. L'application «Shazam» est aussi utilisée.
Des passagers des CFF regardent les panneaux indicateurs de la gare CFF de Cornavin annonçant des retards et des suppressions de trains suite à un accident de personne. Image: archives/Keystone
Une campagne nationale de prévention du suicide chez les jeunes a été lancée lundi par les CFF et le canton de Zurich en coopération avec Pro Juventute. Elle montre comment les jeunes peuvent demander de l'aide si un ami ou une amie a des pensées suicidaires.