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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 18 novembre 2019

Maurice Merleau-Ponty vu par Siri Hustvedt

Mis en ligne le 



Assistance aux migrants ayant subi des atrocités : House of Hope arme 24 psychothérapeutes

LeQuotidien

 


Pour venir en aide aux migrants et aux réfugiés ayant subi des atrocités, l’Ong House of Hope a offert une formation en psychothérapie à 24 acteurs sociaux. Ces professionnels qui ont été initiés pendant 15 jours aux techniques pour répondre aux problèmes de personnes souffrant de troubles post-traumatiques ont reçu leurs attestations lors d’une cérémonie.

House of Hope a remis des attestations aux nouveaux conseillers psychothérapeutes qui ont terminé avec succès le programme de formation des formateurs. Cette cérémonie a été organisée à l’issue de la formation de 24 acteurs sociaux initiés en psychothérapie et aux nouvelles techniques du Net (Thérapie d’exposition narrative) afin qu’ils puissent répondre plus efficacement aux problèmes des personnes souffrant de troubles post-traumatiques. L’im­por­tance de cette formation réside dans le fait que le Sénégal accueille beaucoup de réfugiés qui sont souvent dans une situation compliquée. Selon Djibril Baldé de la Raddho, c’est donc une bonne chose d’avoir un centre au sein de l’Ong House of Hope qui apporte son assistance aux personnes déplacées et migrants ayant subi des atrocités avant d’être rapatriés au Sénégal. Cette session de formation de 15 jours était destinée à 24 professionnels dont des travailleurs sociaux, des agents de l’Anpej et des membres des organisations de la Société civile. Organisée par House of Hope, une organisation allemande, cette session a permis aux récipiendaires de bénéficier d’une formation théorique intense sur la psychothérapie de la méthode thérapie d’exposition narrative (Net). Lors de la cérémonie de remise des attestations, la directrice du projet est revenue sur ces méthodes. Selon Priska Lohry, «la thérapie d’exposition narrative (Net) est une méthode qui aide à réorganiser les structures mal adaptées de la mémoire».

Délinquants "psychiatriques": leur place est-elle en prison ?

centre presse banniere officielle

17/11/2019 


Selon qu'un expert psychiatre juge un discernement altéré ou aboli, le justiciable atteint de troubles mentaux ne sera ni jugé, ni pris en charge de la même manière.

On ne condamne pas le fou. La formule peut prêter à sourire, sauf au sein de l'institution judiciaire. « La justice pénale repose sur une responsabilité individuelle, rappelle Franck Wastl-Deligne, président du tribunal de grande instance de Poitiers. Pour nous, le seul critère qui compte est de savoir si une personne poursuivie pour une infraction est pénalement responsable ou pas. Si son discernement était aboli au moment des faits, il ne peut pas être jugé. »

Dans la Vienne, 19 personnes hospitalisées sous contrainte par le préfet

Abolition ou altération. Tout repose en droit pénal français sur ces deux notions dont seul l'expert psychiatre mandaté est maître. Manque de bol, le manque d'experts psychiatres (payés au lance-pierres) est un problème depuis des années pour la justice poitevine. Mais c'est un autre problème. Reprenons. Si l'abolition interdit un procès d'assises classique (lire en savoir plus), l'altération du discernement le permet en correctionnel. Mais la responsabilité du prévenu est alors dite « atténuée ».

« Le prévenu est coupable des faits reprochés mais le Code pénal nous dit d'en tenir compte », précise Franck Wastl-Deligne. C'est exactement ce qui s'est passé lors d'une précédente audience qu'il présidait.



Paimpol. Il veut rendre accessible la pensée philosophique d’Alain Juranville

Publié le 

Jean-Marie Vidament semble avoir trouvé un trésor. Il ne s’agit pas d’un coffre rempli de pièces d’or et de bijoux mais d’une œuvre « vertigineuse » écrite par un philosophe français : Alain Juranville.

Peu connu du grand public, ce dernier a publié une dizaine de livres, ces vingt dernières années. « Son œuvre peut commencer à se lire depuis une thèse : la philosophie est au sujet social ce que la psychanalyse est au sujet individuel », décrit Jean-Marie Vidament.

Protoxyde d’azote : les autorités sanitaires mettent en garde contre l’usage détourné de ce « gaz hilarant »

Légal et facile d’accès, l’usage festif du « proto » se banalise chez les lycéens. Des professionnels de la santé mettent en garde contre les effets secondaires, à court et long terme.
Par   Publié le 18 novembre 2019

Capsules de protoxyde d’azote, qui servent notamment dans les siphons de crème chantilly.
Capsules de protoxyde d’azote, qui servent notamment dans les siphons de crème chantilly. AMAURY BLIN

Il est désormais fréquent de voir de nombreuses cartouches métalliques joncher la voie publique, notamment devant des lieux où se tiennent des soirées étudiantes… Le protoxyde d’azote, plus communément appelé « gaz hilarant » ou « proto », est devenu un produit à la mode. Utilisé dans le champ médical pour ses propriétés anesthésiques et analgésiques, il est aussi employé comme gaz de pressurisation d’aérosol, en particulier alimentaire. Mais aujourd’hui, l’utilisation détournée de ces cartouches par les jeunes ne cesse d’augmenter. Le gaz est versé dans un ballon puis inhalé, pour un effet euphorisant.
Depuis le début de l’année, vingt-cinq signalements d’effets sanitaires ont été notifiés, dont dix cas d’atteintes neurologiques graves, huit dans la seule région des Hauts-de-France, indique la Direction générale de la santé (DGS), qui lance une alerte sur la consommation de ce produit. « Les éléments suffisent pour considérer qu’il s’agit d’un problème sanitaire », nous indique le professeur Jérôme Salomon, directeur général de la santé. Il s’agit par exemple de scléroses combinées de la moelle, dont certaines sont irréversibles. Un phénomène préoccupant pour les autorités sanitaires, car ces atteintes surviennent en cas de consommation massive, et/ou prolongée, voire quotidienne, de ce produit.

Les neurosciences commencent à prendre leur envol à Lyon : naissance d’un Neurocampus



Par Aline NGA ETEME Centre Hospitalier Le Vinatier Publié le 
inauguration Neurocampus michel Jouvet
L’inauguration du Neurocampus Michel Jouvet a eu lieu  le 14 novembre au Centre Hospitalier du Vinatier à Bron, dans la région lyonnaise. Nouveau : il s’agit d’un projet immobilier de 7 000 m2 entièrement dédié à la recherche en neurosciences, neurologie et psychiatrie. Son objectif, regrouper toutes les équipes et plateaux techniques du CRNL et offrir des surfaces permettant l’accueil de nouvelles équipes et nouvelles activités.

Neurocampus Michel Jouvet : de l’idée à sa matérialisation.

Le Neurocampus Michel Jouvet a été inauguré jeudi dernier au Centre Hospitalier Le Vinatier.
Pour comprendre la création de ce projet immobilier, il faut remonter le temps, dans les années 60, avec la création de l’école lyonnaise des neurosciences. Cette dernière est fondée par le Professeur Michel Jouvet, neurobiologiste spécialiste du sommeil paradoxal. À cette époque, l’école regroupe des centaines de chercheurs, leaders dans les domaines des sciences du cerveau. Puis au début des années 2000, il apparaît  nécessaire pour le Professeur Jouvet, de fédérer toutes ces forces afin d’en améliorer l’efficacité et la visibilité.
Ainsi en 2006, le projet immobilier “ Neurocampus de Lyon” est initié et porté par l’Université Claude Bernard Lyon 1, affectataire des locaux. En 2019, toutes les équipes lyonnaises de recherche en neurosciences convergent vers un seul et unique pôle : le “Neurocampus de Lyon” baptisé Michel Jouvet. Ce bâtiment de recherche de 7 000 m2 regroupe sur un même site l’ensemble des équipes du Centre de Recherche Neurosciences de Lyon (Université Claude Bernard Lyon 1/CRNS/Inserm/Université Jean Monnet Saint-Etienne). Soit, environ sept équipes et 5 plateformes (200 personnes) auparavant localisées sur les campus de Gerland, Rockefeller et Laennec.
 Mettre toutes les équipes ensemble sur un même site, proche des hôpitaux est une stratégie puisque leurs domaines de recherche sont en lien avec les développements cliniques et certains traitement dans le domaine des neurosciences du patient” explique  Frédéric Fleury, président de l’Université Claude Bernard.

Journée mondiale des toilettes : 81 % des élèves boudent les WC de leur école

Publié le 

Le problème n’est pas nouveau, mais il revient dans l’actualité ce mardi 19 novembre, journée intronisée « Journée mondiale des toilettes ». Un sondage édifiant met une nouvelle fois en lumière les difficultés qu’ont les petits Français à utiliser les toilettes de leur école. Selon un sondage Harris Interactive (1), pour la marque de détergents Harpic, 81 % des enfants se retiennent en effet d’aller aux toilettes de leur école. Dans le détail, 23 % des écoliers interrogés ont déclaré se retenir « souvent » et 58 % « parfois ».
Parmi ceux qui boudent les sanitaires scolaires, 91 % des enfants expliquent les méthodes qu’ils emploient pour ne pas y aller : 68 % disent aller aux WC chez eux à la dernière minute avant de partir ; 59 % serrent le ventre ou les fesses ; 54 % se dandinent ; 50 % évitent de boire et 23 % de trop manger !

Des pratiques inquiétantes qui peuvent conduire les enfants à développer des maladies. Près de 70 % des écoliers se plaignent d’ailleurs de douleurs au ventre quand ils évitent d’aller aux toilettes et 64 % disent avoir du mal à se concentrer sur leur travail quand ils se retiennent.

Un nourrisson toutes les heures dans les poubelles: A. Chenna dénonce la schizophrénie du Maroc

Perspectives med
Nov 15, 2019

MAROC

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Un nourrisson toutes les heures dans les poubelles: 
A. Chenna dénonce la schizophrénie du Maroc

Aïcha Chenna, figure emblématique de la défense des femmes célibataires, a révélé que le Maroc vit une situation de schizophrénie sans précédent, soulignant que les Marocains « veulent tout et c’est une des causes de cette schizophrénie ».

Dans une interview au journal espagnol « Mujerhoy », A. Chenna a précisé que 5.000 enfants sont abandonnés chaque année, qu’en moyenne 24 nourrissons sont quotidiennement jetés dans les poubelles et qu’aucun chiffre officiel concernant les mères célibataires au Maroc n’est disponible.
Par ailleurs, elle a rappelé que l’article 490 du code pénal marocain prévoit une peine de prison pour toute personne ayant eu des relations sexuelles hors mariage et eu recours à l’avortement.
Revenant sur son parcours de militante, A. Chenna a indiqué que son association a traité les cas de 7.000 mères célibataires et qu’elle dispose actuellement d’une équipe multidisciplinaire de 35 personnes et a des relations de coopération avec d’autres associations à Marrakech, Fès et Tanger.

PSYCHOSE : Le score polygénique qui permet son diagnostic à 2 ans

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La communauté des professionnels de santé

American Journal of Psychiatry   publié le 17 novembre 2019

Ce score de risque polygénique permet d’améliorer la prévision du risque de psychose
Ce score de risque polygénique, développé par une équipe de l'Université de Caroline du Nord (UNC), permet d’améliorer la prévision du risque de psychose, chez les patients répondant aux critères de risque clinique élevé. Ce score basé sur des données d'études d'association pangénomique (GWAS) qui pourrait faciliter le développement et le ciblage éventuel d'interventions en prévention, est documenté dans l'American Journal of Psychiatry. 
Des équipes de recherche ont déjà proposé de tels tests polygéniques pour identifier les patients atteints de schizophrénie. Mais cette étude est la première à indiquer qu’un tel score peut prédire le développement de la psychose à 2 ans, souligne l’auteur principal, le Dr Diana O. Perkins, professeur de psychiatrie à l'UNC School of Medicine.



Les soins médicaux de base touchés par une pénurie



SUISSE

Berne (ots)
Une pénurie de médecins généralistes, mais aussi de pédiatres et de psychiatres, se fait sentir dans de nombreuses régions du canton de Berne. Cependant, pour les autres spécialités, l'offre reste large. Ce sont les conclusions de la dernière enquête réalisée auprès des membres de la Société des médecins du Canton de Berne.
Dans le canton de Berne, l'offre médicale est très contrastée. Alors que les disciplines médicales de soins primaires telles que la médecine générale, la pédiatrie ou la psychiatrie font désormais face à une pénurie de praticiens également dans les régions urbaines, les spécialités telles que la chirurgie orthopédique ou la radiologie ne rencontrent pas de tels problèmes. Il s'agit du constat de la dernière enquête de la Société des Médecins du Canton de Berne (BEKAG), à laquelle plus de 600 médecins ont répondu.

Eduquer, réguler, recycler… les pistes des Français tirés au sort pour le climat

Les 150 participants ont dévoilé leurs travaux à mi-parcours, avec l’objectif de réduire, dans un esprit de justice sociale, les émissions de CO2 d’au moins 40 % d’ici à 2030.
Par  et   Publié le 18 novembre 2019
Faire évoluer la Constitution en faveur de l’environnement, développer l’éducation et la formation, rendre obligatoire le recyclage de tous les plastiques d’ici à 2025, réformer la politique agricole commune, réguler la publicité, modifier l’utilisation de la voiture individuelle, lutter contre l’artificialisation des sols en limitant l’étalement urbain ou encore obliger les entreprises à faire un bilan carbone… Voilà certaines des nombreuses pistes de mesures dévoilées par la convention pour le climat, dimanche 17 novembre, à mi-parcours de cet exercice de démocratie directe d’une ampleur inédite.
Sous des applaudissements nourris, dimanche après-midi, les délégués des cinq ateliers – se loger, se déplacer, produire-travailler, se nourrir, consommer – ont tenté de résumer trois jours de travail intense. « Ils sont assez bluffants. Une bonne partie d’entre eux ne connaissaient rien au sujet et, en trois week-ends, ils ont acquis une bonne compréhension des mécanismes et de ce qu’il faudrait mettre en œuvre pour la transition écologique », jugeait alors Cyril Dion, le réalisateur du film documentaire Demain (2015) et l’un des trois « garants » de l’indépendance des travaux de cette convention, annoncée par Emmanuel Macron, le 25 avril, lors de sa conférence de presse de conclusion du grand débat national.

Schizophrénie, autisme: Elon Musk affirme pouvoir soigner maladies et troubles mentaux grâce à une puce

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Ma.P.
   Publié le 


Le CEO de Tesla et Space X a, pour la première fois, évoqué des cas d'usage concrets de l'interface cerveau-machine de sa start-up Neuralink, présentée en juillet dernier.

Cette entreprise, active depuis 2016, n'avait jusqu'alors rien dévoilé de ses activités. La puce, implantée dans le cerveau, devrait permettre d'enregistrer l'activité cérébrale et de la stimuler.

Dans un podcast sur l'intelligence artificielle, Elon Musk a affirmé que cette technologie pourrait permettre de soigner "de nombreuses maladies mentales". Outre le traitement de la schizophrénie ou de l'autisme, elle permettrait de lutter contre la perte de la mémoire chez les personnes âgées.

Handicap : « Une expérimentation a été mise en place pour que les apprentis puissent intégrer la fonction publique »

Françoise Descamps-Crosnier, présidente du Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP), revient pour « Le Monde » sur l’insertion et le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés dans le public.
Propos recueillis par   Publié le 18 novembre 2019

Quelle est la situation des travailleurs handicapés dans la fonction publique ?

Françoise Descamps-Crosnier.- Le taux des bénéficiaires de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH) se rapproche de l’objectif des 6 % fixé par la loi [il a atteint 5,61 % en 2018, contre 5,49 % en 2017]. Cela traduit une évolution positive. Certes, une partie de cette augmentation est due au vieillissement des effectifs. Mais cette progression s’explique également par les efforts qui ont été faits pour sensibiliser des employeurs et maintenir les agents dans l’emploi, au niveau des aménagements de poste notamment.
Il existe aussi de grandes disparités entre les trois versants de la fonction publique : avec 6,76 % de travailleurs handicapés, la fonction publique territoriale dépasse le seul des 6 %, contre 5,67 % dans la fonction publique hospitalière et 4,65 % dans la fonction publique d’Etat.

Comment s’expliquent ces disparités ?

Les personnels de la fonction publique territoriale viennent en majorité des catégories B et C, catégories où l’on voit survenir plus souvent des situations d’usure professionnelle et donc de handicap. Les métiers techniques ou en lien avec des enfants, par exemple, peuvent occasionner des postures inadaptées. C’est aussi vrai dans la fonction publique hospitalière. Au demeurant, c’est aussi dans ces secteurs que l’on rencontre le plus d’absentéisme.