Un homme en chaise roulante pose devant les escaliers d'une station de métro à Paris, lors d'une manifestation de l'association APF France Handicap, le 26 septembre 2018Photo Philippe LOPEZ. AFP
Une société qui se veut inclusive doit prendre en charge les personnes handicapées mais aussi celles qui les accompagnent.
Un groupe de personnes en réunion n’est pas une société. Il faut pour qu’il le devienne que s’établisse entre ses membres un entrelace de liens puisant leur évidence dans une culture et les valeurs qui en découlent, partagées, au moins acceptées ; souvent dans un récit plus ou moins fondateur. Par essence, une société est inclusive, au moins « des siens ». Le degré d’inclusion des autres est un débat et un combat jamais définitivement gagnés. La définition large de la santé de l’article premier de l’OMS - un état de complet bien-être physique, mental et social et qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité - complétée par le second article du texte - la possession du meilleur état de santé qu’il est capable d’atteindre constitue l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soit sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique ou sociale - renvoie à la notion de société dont elle ne résume pas le dessein mais en devient un impératif structurant décisif. Cela signifie qu’on ne peut imaginer une société, c’est-à-dire un ensemble inclusif de personnes, qui n’aie aussi le dessein de « prendre soin » des siens, de les aider.