04/11/2020
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
04/11/2020
Le vendredi 6 avril 2018, le Premier Ministre Edouard Philippe et Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées présentent la stratégie pour l’autisme au sein des troubles du neuro-développement (TND) 2018-2022. Axées sur la recherche scientifique et le diagnostic, ces annonces sont le fruit d’une large concertation lancée par le Président de la République à l’Elysée en Juillet 2017.
Prenant en compte l’ensemble du parcours de vie des personnes, de la toute petite enfance à l’âge adulte, cette nouvelle stratégie pour l’autisme veut remettre la science au cœur de la politique publique de l’autisme afin de tordre le cou aux idées reçues et aux stéréotypes. Le diagnostic précoce permettant de limiter les sur-handicaps est également au cœur de cette stratégie.
Pour ce faire, le Premier Ministre et Sophie Cluzel présentent 5 engagements phares :
Au total, ce sont 20 mesures concrètes qui sont annoncées pour mener à bien cette nouvelle stratégie autisme.
Par Mathilde Rochefort. Publié le 4 novembre 2020
Le laboratoire X, filiale de la firme de Mountain View, a passé trois ans à étudier un moyen d’améliorer le diagnostic de la dépression et de l’anxiété en analysant directement le cerveau d’un patient.
Des chercheurs du laboratoire X d’Alphabet ont décrit, dans un long papier publié le 2 novembre 2020, le projet Amber. À travers ce dernier, ils espéraient réaliser des mesures précises des ondes du cerveau permettant de faciliter le diagnostic et le traitement de troubles mentaux tels que l’anxiété et la dépression. Malheureusement, ils ne sont pas parvenus au résultat escompté.
La dépression et l’anxiété, accentuées par les réseaux sociaux et exacerbées par les mesures de confinement entreprises pour lutter contre la propagation du coronavirus, touchent de plus en plus de personnes à travers le monde. C’est pour cette raison que le laboratoire X de Google, spécialisé dans le développement de l’IA et de la robotique, a travaillé sur un moyen de mieux les évaluer. Un meilleur diagnostic menant, logiquement, à un meilleur traitement par la suite.
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Pixabay/Kiquebg
Profondément marquée par la pandémie du Covid-19, l’année 2020 est considérée comme la plus stressante de l’histoire par les salariés du monde entier. Et selon une étude du géant de la Tech Oracle, 82% des employés, tous secteurs économiques confondus, préfèreraient confier leurs problèmes d’anxiété à un robot ou à un programme d’intelligence artificielle, plutôt qu’à leur manager.
Alors que les algorithmes ou les programmes informatiques sophistiqués gèrent déjà des pans entiers de l’économie mondiale par réseau interposé, le fantasme « d’une intelligence artificielle, qui, hors contrôle, pourrait mettre fin à l’humanité » a vécu ! Un autre péril immédiat guette nos civilisations ultra-informatisées. La pandémie de Covid-19 a eu des effets néfastes sur la santé mentale de 78% de la population active mondiale, révèle une étude publiée par le géant du numérique Oracle, spécialisé dans les hautes technologies pour les grandes entreprises.
« Plutôt que de se confier à leur manager, les télétravailleurs et la plupart des salariés en présentiel dans le monde, se disent prêts à avoir recours à un robot ou à s’adresser à un programme d’intelligence artificielle pour résoudre leurs problèmes existentiels. »
Le royaume scandinave est souvent donné en exemple à l’étranger. Chaque école y a l’obligation de mettre en place un plan de prévention et de réagir à la moindre violence physique ou verbale entre les élèves.
Par Anne-Françoise Hivert Publié le 5 novembre 2020
A Bastad, cité balnéaire du sud-ouest de la Suède, l’école publique Strandängsskolan accueille 570 élèves, de la classe préparatoire au collège. En moyenne, cinq à six enquêtes y sont ouvertes, tous les ans, pour des cas de harcèlement. Chaque fois, le directeur de l’école, John Brogard, doit en informer la direction des affaires scolaires de la commune, responsable au regard de la loi et susceptible d’être condamnée à une lourde amende si les violences se poursuivent.
Ici, comme partout dans le royaume scandinave, le principe de la « tolérance zéro » s’applique. « L’instruction étant obligatoire jusqu’à 16 ans en Suède, les écoles ont le devoir de garantir aux élèves un environnement sûr et sans violence », résume Marten Petersson, médiateur des enfants et des élèves (BEO), depuis le 2 novembre.
A Strandängsskolan, les enseignants se sont inspirés de la « méthode Farsta », mise au point dans la commune du même nom, dans les années 1980. Au moindre incident, le professeur principal de la classe rencontre individuellement les élèves impliqués. « Nous partons du point de vue de la victime », précise Kristian Kjellström, professeur de suédois et un des deux responsables « AMOR » (« anti-mobbning och rasism » – anti-harcèlement et racisme), qui coordonnent la lutte contre le harcèlement.
En partenariat avec la Réunion des Monuments Nationaux, cette fondation propose des cours gratuits sur de nombreuses thématiques artistiques et historiques : la photographie, la bande dessinée, l’art moderne, l’impressionnisme… Ainsi qu’une « brève histoire de l’art » en 6 séquences d’1h30 qui vous donnera des clés pour lire un tableau, une sculpture ou encore un monument. On adore !
Célèbre institution nationale depuis 1530, le Collège de France est réputé dans le monde entier pour la qualité de ses cours et des professeurs qui les dispensent. Depuis toujours on y accède librement, sans inscription, gratuitement et désormais virtuellement : plus de 10 000 contenus sont consultables sur leur site dans des domaines aussi variés que l’Histoire, la médecine, les sciences sociales ou encore la littérature… Et si vous avez fait le tour de votre propre bibliothèque, 200 livres vous sont proposés en ligne !
Patientez avec nous |
Nous avons été très heureux de vous accueillir nombreux au musée depuis le 6 juillet et nous vous en remercions. |
Les portes du palais se ferment au public mais la culture continue de rayonner. |
Nous avons sélectionné des programmes divertissants ou plus savants à découvrir chez vous pour patienter le temps de retrouver le chemin du musée et de ses collections. |
Écouter un concert en direct, suivre une enquête au Louvre, profiter d’un conte en famille ou se perfectionner en histoire de l’art, voici le programme que nous vous proposons pour ce mois de novembre. |
L’œuvre la plus ancienne exposée au Louvre a 9 000 ans et elle est prête à attendre pour que vous puissiez la retrouver ! Lire la suite ... |
La première édition du Rapport mondial sur les déchets nucléaires, publiée mercredi dans sa version française, apporte des éléments de comparaison des modes de gestion de différents pays.
Par Perrine Mouterde Publié le 4 novembre 2020
Quels types de déchets radioactifs sont stockés à travers le monde et en quelles quantités ? Quelles solutions sont mises en place pour leur entreposage ? A quel coût ? La version française de la première édition du Rapport mondial sur les déchets nucléaires, publiée mercredi 4 novembre, vise à dresser un état des lieux le plus précis possible de la situation des déchets nucléaires, avec un focus particulier sur l’Europe. Pour y parvenir, une douzaine d’experts indépendants ont recensé et mis en forme les données disponibles.
« L’objectif de ce rapport est de combler des lacunes de la recherche et de permettre une comparaison internationale, sans formuler de jugement ni de recommandation politique », précise Arne Jungjohann, expert des politiques énergétiques et coordinateur du rapport. Un important travail d’harmonisation a été nécessaire, alors que les pays définissent et classifient leurs déchets de façon très différente.
Publié le 07/11/2020
Dans son livre intitulé "Guillaume au pays d'Alice", un jeune montpelliérain en situation de handicap dévoile une partie de sa vie intime avec une escort girl. Aujourd'hui, il plaide pour l'assistance sexuelle en faveur des personnes handicapées, une proposition qui dérange.
par Beat Glogger (Higgs) Publié le 05 novembre 2020,
SUISSE
L'effet placebo, ça marche. Jens Gaab, professeur de psychologie clinique et de psychothérapie à l'université de Bâle, mène des recherches dans ce domaine. Il explique quels sont les pouvoirs — mais aussi les limites — du mental en matière de guérison.
Qu’est-ce qu’un placebo? C’est un médicament dans lequel il n'y a pas de principe actif, mais qui peut néanmoins produire un effet. Un effet placebo peut également être obtenu par d’autres mesures thérapeutiques. Son contraire est l'effet nocebo: un effet nocif obtenu sans substance active.
Jens Gaab — Si nous y croyons, le cristal peut être utile. Je ne connais aucune recherche scientifique sur le pouvoir des cristaux. Mais le simple fait d'y croire peut avoir un effet, oui.
Ce que nous entendons par placebo, et aussi par son contraire, l'effet nocebo, est avant tout communiqué socialement. Il faut que quelqu'un d'autre, un tiers, nous le dise: que oui, le cristal peut nous aider.
Nous menons des études scientifiques. Nous créons des plans d'étude, que nous envoyons au Comité d'éthique, qui doit donner son feu vert. L'utilisation de placebos en clinique n'est en pas autorisée: aucun médecin n'est autorisé à prescrire des placebos. Nos études portent sur des volontaires en bonne santé ainsi que sur des patients malades. Nous leur donnons une pilule, une crème, un spray nasal ou une forme de psychothérapie, qui ne sont pas de vrais traitements. Mais nous leur expliquons qu’il s’agit d’un vrai médicament ou d’une vraie thérapie, et nous observons ensuite ce qu’il se passe. A certain, nous disons qu’il s’agit d’un placebo, et à d’autres pas. Ou alors, plus tard, à la fin de l’expérience.
Nous pouvons détecter dans le cerveau ce qui se passe lorsqu'un placebo est administré. Le système de la douleur réagit à différents niveaux. Si, en revanche, nous éteignons brièvement une partie du cerveau, le cerveau dit frontal, en utilisant des champs magnétiques, on ne remarque aucun effet sur le système de douleur. Cela montre que le cerveau frontal, le lieu où nous pensons, où nous ressentons notre « je», est nécessaire pour que l’effet placebo fonctionne.